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Par zéphyros2 le 23 Mars 2016 à 18:24
Dimanche 20 mars, sur l'île d'ISCHIA.
J'ai entrepris de gravir le mont EPOMEO, point culminant de l'île. 789 mètres de dénivelé positif que j'ai fait en un temps record, sans entrainement !
Avec mon sens de l'orientation inné (oui oui), j'ai trouvé immédiatement le chemin qui allait me conduire là- haut. A peine une petite erreur d'orientation vite corrigée : je descendais au lieu de monter, ce qui, vous l'avouerez, n'est pas le mieux pour atteindre un sommet !
C'est curieux, mais je ne m'attendais pas à trouver ce genre de petit village, traversé seulement par un sentier muletier. Le sommet que l'on voit au fond est le second de mon parcours aérien.
Et comme je n'étais pas assez fatigué, j'ai prolongé mon escapade en faisant le tour du mont PIETRA DELL'ACQUA, puis varié le retour en prenant un chemin de traverse.
Bon. Je ne vous cache pas que les derniers kilomètres, je les ai fait quasiment en rampant !
Lundi 21 mars.
35 miles jusqu'à CAPRI. Le trajet n'a pas été de tout repos. Du vent (F5) qui m'a rapidement obligé à prendre 1 ris et donner quelques tours dans l'enrouleur du génois, puis des vagues, puis encore du vent (F6), de face, avec la mer qui va avec, qui sont tous les 2 fort heureusement tombés complètement au moment de mon arrivée dans le port, me facilitant grandement la manœuvre.
Je ne sais pas ce que le temps (la météo) me réserve, mais on a perdu 15 mb au baromètre en 12 heures : 996 mb à 17h30 puis 3 mb encore en moins à 22h00 (993 mb) !!!...
... C'est la tempête à CAPRI. Mais le petit port touristique, enclave du port lui même, est bien protégé du vent et de la houle, même s'il y a parfois de fortes rafales qui arrivent jusqu'à moi. Il n'y a pas de ressac. Mais les embruns, poussières de vagues, balaient le plan d'eau. Le bateau est aspergé de sel. Bien à l'abri, je m'écoute des ballades de Johnny HALLYDAY, dont cette chanson que j'apprécie beaucoup "Requiem pour un fou".
Il fait très doux (21° à 22h30). ISCHIA, quand à elle, doit être sous l'orage : éclairs à gogo ! Peut être que toute cette turbulence va finir par me tomber dessus. Quoique. Le vent initialement de Nord est rapidement passé à l'Ouest ce qui pourrait vouloir dire que la dépression est en train de s'évacuer. Maintenant, rien ne me dit qu'il n'y a pas une autre petite dépression cachée derrière ! On verra.
Mardi 22 mars.
De gros nuages coiffent l'île dans son entier. Le bateau est couvert de sable. Je le rince à grandes eaux..., avec l'eau du port : je préfère le sel au sable !
J'aime beaucoup le bimini sur le bateau : il protège le cockpit aussi bien des ardeurs du soleil que de la pluie. Parce qu'il pleut aujourd'hui. Bon j'ai quand même entrepris de poursuivre la visite de la partie de l'île que nous n'avions pu faire avec Minh : le mont TIBERE.
A commencer par les rochers de FARAGLIONI. Quel contraste avec les mêmes photos réalisées en décembre !
La villa MALAPARTE. 2 films y ont été tourné :
- 1981 : La pelle (La Peau), de Liliana Cavani, avec Marcello Mastroianni, Burt Lancaster et Claudia Cardinale.
- 1963 : Le Mépris, de Jean-Luc Godard, avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli.
La côte du mont TIBERE que j'ai longé par des sentiers muletier glissant de pluie.
Je n'ai pas pu, ce coup-ci, négocier quoi que soit sur la place de port. Ils sont intransigeant. 75 € la nuit ! Quand même...
A bientôt
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