Après quelques...

...Menues réparations ou travaux d'entretien...

...Qui ont quand même pris tout un week-end, ...

...La semaine suivante, avec un départ de LYON à 21H30, un vendredi d'avril, et une arrivée à 2H00 du mat', la mise à l'eau du ZEF se fait dans la foulée à 13H30, ...

...Après être resté deux heures dans les sangles pour les dernières finitions ! Autant dire que c'est du rapide ! (D'ailleurs, en une seule phrase j'en suis déjà à la légende de la cinquième photo !)

On reste quand même au port pour cette journée du dimanche, le vent étant un tantinet trop fort... F7 à F8, pour une prise en main, c'est juste un peu trop. J'en profite pour fignoler quelques trucs dont la réfection du teck du cockpit.

Lundi 9 avril. Le bateau est gréé, le moteur est testé et en fin de matinée, hop ! Zou ! Du balai ! Vent faible alors que c'était du F4 annoncé... Crotte de bique et purée de pois ! On avance au moteur pour atteindre LA CIOTAT et rester bloqués là-bas, puisqu'on attend un nouvel épisode de vent fort et de pluie !

Minh écrit dans la cabine, tandis que je veille en somnolant ! Et pour mieux somnoler, je me mets tout à l'avant et m'éloigne ainsi du bruit du moteur !...

Un thé vert bien chaud en vue de l'île MAIRE, puis encore quelques heures de moteur avant de se poser au quai d'honneur de LA CIOTAT vers 20 heures.

On y est le seul voilier en transit ! Pas d'autre équipage en vadrouille. En même temps, avec la météo du moment, je comprends ! Vu du quai d'en face, le ZEF semble totalement paumé ! Perdu quoi ! Et là, sous le gris du ciel, il resplendit ! Brillant de blanc... Faut dire que j'l'ai astiqué moi, le ZEF !

On a été obligé de bouger pour laisser la place à un bateau plus grand qu'nous... Manœuvre dans le vent. Bon. Ça a été. Hier soir, des jeunes pêchaient des barracudas au lancer ! Oui, oui ! Des barracudas dans le port de LA CIOTAT ! Ils arrivaient à en attraper en lançant au milieu du banc un gros hameçon trident, puis en ramenant vivement leur ligne, par saccades !

Journée rando. Une vingtaine de km entre ici et CASSIS pour revenir par le sentier qui domine la mer depuis le cap CANAILLE. Le vent s'échine contre les roches rouges.

 Je vais tâcher de ne pas trop m'approcher du vide... Des fois, je ne sais pourquoi, mais le vide m'attire tellement qu'il faut que je m'accroche des deux mains pour ne pas que mon corps saute malgré moi ! C'est dingue, hein ? (La silhouette en haut, au bord du vide ? C'est bibi !)

Une belle entrée en matière... Le vent a bien soufflé. Mais à l'abri des collines, les collines de Marcel P, de Manon des sources, on le sent à peine !

Demain, si tout va bien, on met les bouts vers SAINT-MANDRIER !