ANDROS GAVRION

Depuis KARISTOS, 21 miles avec le passage du détroit de DORO, entre EUBEE et ANDROS, où les instructions nautiques mettent en garde contre les forts courants et la mer qui peut y être confusément violente !

Bon. Nous, par temps complètement calme, on a traversé le détroit comme sur un lac. Faut seulement se méfier du trafic incessant.

Notre première île des CYCLADES. On ne sait trop à quoi s'attendre... 

Comme ça, vue de loin, ça a l'air bof, non ?

Une fois dans le port, chose pas très courante, voir assez rare même, c'est un aimable garde-côte qui nous prend gentiment en charge et nous propose de nous installer en along side sur le quai situé entre les deux môles que desservent les ferrys...

Et d'ailleurs, à peine arrivé, c'est un ballet incessant de ferrys qui exécutent avec brio leurs manœuvres d'accostage, tantôt au quai sur notre arrière et tantôt au quai sur notre avant. Bref, à notre poupe et à notre proue !

Les deux seuls désagréments de notre position, c'est le léger roulis quand les ferrys arrivent, et le fait que le ZEF soit un peu comprimé contre des pneus sur lesquels nos défenses s'écrasent, et se salissent, généreusement !

Pour le reste, quand tout ce beau monde a fini de s'agiter, on est bien servi par le cadre et par les installations, gratuites, du port : eau et électricité à gogo !

Visite du village...

C'est blanc, c'est bleu, c'est joli et on aime ça !

Des ruelles sans personne !

Même le chat est blanc... La couleur des cyclades !

Alors, bien sûr, on en fait vite le tour. 

Tellement vite que même, on a décidé de louer une voiture pour aller se balader dans l'île et notamment vers la Chora, la capitale de l'île d'ANDROS !...

Mais avant ça, on profite de cette ambiance particulière de ce port, tel un petit PIREE avec ses très nombreux ferrys qui vont et viennent du matin jusqu'au soir. Peut-être que c'est à cause de la Pâque grecque, et que ça génère un gros afflux de gens ?

En tout cas, question touriste, ici, la saison n'a pas encore commencé ! Beaucoup de magasins et tavernes restent encore fermés.

Et même, pour tout dire, tout est un peu de guingois !

Voilà. Le ZEF esseulé sur son quai.