On quitte LIPSI.

D'abord, un gros dauphin est passé sous le bateau avant de disparaître. Puis 2, puis 3, puis 4 et 5 et 6 dauphins, et plus encore, ont rejoint le ZEF et l'ont accompagné de longues minutes...

Comme d'habitude, le spectacle est divin !

Le vent est bon, mais de face. Il nous a fallu tirer un bord jusque dans les eaux de PATMOS avant de virer sur un cap direct vers SAMOS. C'est un petit F4, mais avec la vitesse du bateau qui remonte au vent, ça devient un bon F5, ce qui explique les ris dans la grand-voile et les tours dans le génois.

La marina de SAMOS avec ses pendilles... 

En face de la marina, la TURQUIE. En fait, moins de 1 mile sépare SAMOS des côtes turques... On pourrait presque entendre les muezzins chanter, et sentir les odeurs des épices d'Orient !

En parlant de TURQUIE. Avec le Minh, on réfléchit encore à savoir si on visite ce pays par la mer, dès l'année prochaine, ou si on le visite par la terre... Ce qui sous-entendrait de laisser le bateau à sec durant les 90 jours de ce périple. L'avantage d'un voyage terrestre est de pouvoir s'enfoncer profondément à l'intérieur du pays vers ses frontières Est avec l'IRAN et l'ARMENIE !!! 

Actuellement, la balance penche du côté d'un voyage terrestre, même si on n'oublie pas notre très forte envie d'aller en bateau jusqu'à ISTANBUL et jusqu'en mer NOIRE par le détroit du BOSPHORE !

Juste derrière la marina de SAMOS, le vieux port de PYTHAGORION. C'est sûr que ç'aurait été un poil moins cher d'y aller se mettre sur ancre. Mais justement. Comme on veut rester ici une bonne semaine et visiter l'intérieur de l'île, l'option d'être sur ancre avec les perpétuels allers et venues des uns et des autres ne nous rassurent pas vraiment ! Alors, aux économies de port, on préfère le confort !

La marina vue d'en-haut avec la TURQUIE en toile de fond.

SAMOS ville. La capitale de l'île. Là où les ferrys arrivent. 

Pour la plaisance, c'est un grand port sans installation, avec toujours de la houle parce que complètement ouvert au Nord. D'ailleurs, en y passant, on n'y verra aucun bateau !

Juste au-dessus de la ville... Les vestiges d'un camp de migrants. Je dis les vestiges parce qu'on n'a vu personne. Il semblerait que les migrants aient été déplacés vers des structures en dur, et un peu plus loin de la ville. On les cache quoi... Faut dire qu'avec moins de 1 mile entre la TURQUIE et la GRECE, le nombre de tentatives de rejoindre l'EUROPE à cet endroit-là est très élevé... Et pourtant, on ne verra personne. 

On profite d'une location de moto pour visiter la partie Nord de SAMOS.

D'habitude, sur le bord des routes, ce sont des petites chapelles chaulées de blanc que l'on trouve. Mais le gars qui a construit celle-ci, devait être un mécanicien auto... 

Et comme souvent, dès qu'on s'éloigne un peu des villes, bien vite, les routes se transforment en chemins ! Moi, ça ne me rebute pas. Au contraire ! J'adore !

Un chapelet d'îlots pour clore cette belle journée !