Après toute l'agitation de KALYMNOS, avec sa grande ville, son grand port, on s'est dit qu'un peu de calme nous ferait du bien...

Et donc, nous y voilà !

On a posé le ZEF dans un coin de sable... Et normalement, ça devrait bien tenir !

C'est sûr qu'après la vie trépidante de KALYMNOS (on était amarré dans un coin sympa du port, mais avec beaucoup de circulation pétaradante et, la nuit, chaque nuit jusqu'à 3 heures de matin, 7 nuits en fait, d'la musique à gogo !!!), là, on est un poil tranquille ! A peine dérangé par le bêlement des chèvres et le clapotis sur la coque.

Le mouillage est vaste. Et, à terre, y'a rien ! Juste un arbre...

PSERIMOS que ça s'appelle. On ne risque pas d'oublier !

Et si tu marches un peu, franchir un col en fait, tu découvres l'oasis que forme la capitale de l'île.

Heu... Capitale, c'est beaucoup dire... Juste une dizaine de maisons, une église, un petit port, une plage et des chèvres !

Et quand vient le soir, on est seul au monde...

Et, heu... Le matin aussi ! T'es seul au monde. Mais bon. C'est aussi c'qu'on est venu chercher, non ?

Un bateau quitte la baie. On ne va pas être très nombreux la nuit prochaine !!!  

Bon. On ne le sait pas encore, parce qu'on va tenter de s'amarrer dans le port de la capitale de l'île, là où y' 10 maisons, une église, une plage et des chèvres, mais ce sera peine perdue. Le port est réservé aux bateaux de tourisme... Aux caïques, quoi ! Ceux qui livrent le temps d'une paire d'heures, toute une cargaison de touristes  en mal d'authenticité, "authenticité" qu'ils vont trouver dans la seule boutique qui vend des trucs "authentiques" made in CHINA !

Bon. On aura fait un tour complet de l'île avant de revenir mouiller au même endroit, de mettre l'annexe à l'eau, de grimper jusqu'au col puis de redescendre vers la capitale !

 Alors... Voilà ! 

On ne s'attarde guère, tellement y'a rien à voir ! On est mieux sur le ZEF dans notre mouillage esseulé.

Y'a plus ka redescendre, dire bonjour aux chèvres qui gardent l'endroit, et hop, un bon ouzo au calme !

C'est dans ces instants-là que le ZEF, ben il nous prend aux tripes ! On s'y sent tellement bien ! Faudrait que ces instants de calme absolu ne finissent jamais !