• 4- L'Appia ancora !

    4- L'Appia ancora !

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    '- L'Appia ancora !

    Un voilier dans la houle à l'embouchure du TIBRE.

     

    '- L'Appia ancora !

    Normalement, on devait suivre le chemin de cette vedette, même si on ne part pas du même endroit !... Mais les vagues consécutives au coup de vent des derniers jours et qui continuent à déferler m'en dissuade rapidement ! Alors on décide de rester un jour de plus à OSTIE.

     

    '- L'Appia ancora !

    Au port.

     

    '- L'Appia ancora !

    Nous sommes fins prêts pour une ultime balade à vélo... Et pour ma part, je me désaltère avant l'effort !

     

    '- L'Appia ancora !

    Le site de l'APPIA ANTICA nous offre ses paysages pour une seconde journée. Nous sommes le samedi 16 août. Revoir la campagne romaine, avant de devoir affronter à nouveau la mer, est, pour nous, comme une évidence !

     

    '- L'Appia ancora !

    Un jour entier à côtoyer l'Histoire sous l'ombre bienfaitrice des grands pins !

     

    '- L'Appia ancora !

    Nous sommes si proches du cœur de la cité, et pourtant, nous déambulons, seuls, dans cette campagne qui a vu la grandeur de ROME puis son déclin !

     

    '- L'Appia ancora !

    Pour varier un peu, on décide de revenir sur ROME en passant par le chemin qui longe l'ancien aqueduc qui amenait l'eau aux thermes de CARACALLA. C'est très beau quand l'aqueduc étire ses arcades de pierre au soleil couchant.

     

    '- L'Appia ancora !

    La randonnée s'achève dans la nuit noire après une crevaison !

    randonnée s'achève dans la nuit noire après une crevaison !

    '- L'Appia ancora !

    Même si on a pas mal de miles à faire, on quitte PORTO DI ROMA assez tard. A 11H30 en fait. Profiter encore un peu du calme du port tout en escomptant que la mer, les vagues, la houle quoi, s'estompent un peu... Au final, sur 15 heures de nav, on se fera 7 heures de voile dans les vagues avec un vent dans le pif ! J'ai dû allonger la route de près de 15 miles pour avancer à la voile dans un prés serré serré ! Ç’aurait quand même été dommage de mettre le moteur !

     

    '- L'Appia ancora !

    Et quand le vent tourne enfin, là, c'est fabuleux ! Le bateau marche du tonnerre !

     

    '- L'Appia ancora !

    Après 77 miles depuis OSTIE, on finit par arriver au mouillage, au sud de PORTO ERCOLE à 2h30 du mat' ! Tout est tranquille. La mer est plate et il n'y a quasiment plus de vent.

     

    '- L'Appia ancora !

    Le mousse fait prendre l'air aux fruits et aux légumes... Quand je vois le mousse faire ainsi, j'me dis qu'y a des chances pour qu'on s'fasse un bon repas sous peu !

    Bon. J'dois quand même le dire. C'est trop important ! Il faut se rendre compte ! Vous surtout... Et moi aussi, du reste ! Ben c'est que, en navigation, comme au mouillage, que le bateau gîte ou que la mer soit houleuse, le mousse, Minh pour les intimes, s'affaire toujours pour nous offrir quelque chose de savoureux et de copieux, de quoi poursuivre la route ! (Je le remercie!!!)

     

    '- L'Appia ancora !

    Au petit matin, quand j'vois ce paysage apaisé, ben j'ai pas trop envie de repartir ! Mais bon... Faut bien... J'ai encore un travail... Que je vais bientôt perdre du reste... Mais je ne le sais pas encore. Forcément !

    On quitte donc le mouillage un peu tard... Vers 10h30. L'heure à laquelle les bateaux du coin viennent prendre leur quartier pour une séance de Plouf-Plouf-Miam-Miam ! Je tiens cette expression lors d'un voyage avec Philippe et sa smalah à l'île d'ELBE en 2009... C'était le surnom que j'avais donné aux enfants !!! Il semble que beaucoup d'enfants soient ainsi... Après la baignade, y pensent qu'à manger !

     

    '- L'Appia ancora !

    Quittant le mouillage, on contourne au plus près la presqu'île d'ARGENTARIO jusqu'à pouvoir tirer un bord en ligne droite vers la pointe de PUNTA ALA. On n'est pas nombreux sur l'eau. Peut-être 2 ou 3 voiles au loin. On navigue dans un paysage bleuté. Le bleu de la mer, bien sûr, mais aussi les contours bleutés des îles de GIGLIO, MONTE CRISTO, ELBE. L'île de GIANUTRI, elle, s'est fondue dans une légère brume d'eau levée par le vent. Quand à l'île de PIANOZA, étant très basse sur l'eau, elle reste invisible.

    On avance bien par un petit F4 au grand largue. On marche à 6 nœuds et ça bouge à peine. On profite du vent sous le soleil, grâce au bimini. Il semble que l'on soit entre 2 coups de vent : un qui vient de se lever sur ROME et qui aurait bien envie de nous rattraper et un autre qui s'épuise sur LIVOURNE, qu'on aurait bien envie de rejoindre !

    PUNTA ALA étant un port bien trop cher pour nous (80 €!!!) et tellement surfait, impersonnel, et donc sans intérêt, qu'on préfère aller directement au mouillage. On va bien en profiter pour une nuit. Et, au matin...

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