• 7- Escale à GENOVA

    7- Escale à GENOVA

  • Samedi 23 août, 8H30, le ciel est bas et gris, et réellement, il pèse comme un couvercle sur le monde ! Il fait froid et il y a comme une petite bruine bretonne qui renforce encore un peu plus la froideur de cette journée !

     

    PORTO VENERE, à travers une brume persistante, dévoile des couleurs presque maussades. Quel contraste avec les reflets d'or que nous a offert LIVOURNE !...

     

    PORTO VENERE, triste comme un jour sans soleil.

     

    Le port de GÊNES nous accueille pour le 3ème fois. C'est pourtant une ville que nous connaissons peu. Et, en ce jour d'août, en cette unique soirée que nous allons y passer, GENOVA va nous enchanter ! C'est sûr, nous y reviendrons plus longtemps. Et pas plus tard que l'été prochain ! Ce sera une destination à part entière ! Mais n'anticipons pas !

     

    Nous trouvons une place dans la Marina Antica. Il n'y manque pas de place et ça reste bon marché ! J'y ai pu, encore une fois, négocier une ristourne alors que nous ne restons ici qu'une seule nuit !

    Mais attention ! Ce que j'écris là pour l'année 2014 n'est plus valable aujourd'hui en 2020. Désormais, la capitainerie est devenue intransigeante, imperméable à toutes négociations ! Et l'accueil s'est considérablement refroidi ! Changement de direction je crois bien ! Désormais, on s'arrête juste avant, au PORTO ANTICO. C'est plus un port public. C'est moins cher, on peut négocier, et c'est au final plus sympa ! Et surtout il y a plus de vie... Ici, les quais sont ouverts au public alors que toute la marina, juste derrière, est bouclée pour tout le monde !

     

    Durant cette seule nuit d'escale, nous ne sommes pas allé bien loin dans l'exploration de la cité. Et pourtant, on a découvert une vieille ville que nous ignorions totalement, avec des ruelles moyenâgeuses, des cathédrales baroques, des placettes secrètes... « Le vieux GÊNES, loin d'être muséifié, demeure un quartier populaire et métissé, offrant au voyageur son lot de promenades pittoresques. Adossée à la colline et tournée vers la mer, la ville regorge de palais, de musées, d’églises, de petites boutiques, de bars dans le plus simple apparat, de petits restos, ... »

    « C’est le trésor de GÊNES, qui vaut à lui seul le voyage dans la capitale ligure. Il ne faut pas hésiter à s’y aventurer, car le Centro Storico, – parmi les plus grands d’ITALIE –, cache bien son jeu, à l’abri derrière la Sopraelevata, la rocade suspendue qui le sépare du port.

    Une fois passées les hautes façades et les arcades de la rue qui longe le port, un gigantesque dédale de ruelles étroites (les carruggi) s’offre au voyageur. Ayant conservé sa structure médiévale, ce lacis inextricable de venelles est bordé d’édifices si haut que le jour y pénètre à peine. Longtemps délaissé, aujourd’hui en voie de réhabilitation, le cœur de GÊNES, à l’instar de celui de NAPLES, reste un quartier populaire et, comme dans tous les ports, cosmopolite.

    Ici, la rue est une scène de théâtre à l’italienne : le linge est suspendu aux fenêtres, les épiceries de quartier drainent leurs lots d’habitués, les échoppes d’antan côtoient les bars remplis à l’heure de l’aperitivo, tandis que, plus loin, des dames pratiquent le plus vieux métier du monde.

    Au coin des rues, des statues de la vierge ou de Saint-Georges (patron de la ville) semblent veiller sur le quartier. Au-dessus de certaines portes, trônent les armoiries des grandes familles génoises qui ont légué au centro storico un patrimoine exceptionnel : pas moins de 120 palais – pour la plupart de la Renaissance – dont 42 classés au Patrimoine mondial de l’Unesco !

    Se balader dans le vieux GÊNES, c’est partir à la découverte de pépites cachées au détour d’une rue !»

     

    « À l’abandon pendant des décennies, le Porto Antico a subi un lifting d’envergure en 1992 pour le 500ème anniversaire de la découverte des Amériques par le navigateur génois Christophe Colomb. Un autre natif de GÊNES, l’architecte Renzo Piano, à qui l’on doit le Centre Pompidou, a été le maître d’œuvre de ce chantier colossal qui a remodelé cette partie de la ville et son image.

    Aujourd’hui, le Porto Antico est en fait le coin le plus moderne de GÊNES, avec ses entrepôts reconvertis en restos, boutiques, musées, cinémas et appartements. Un ascenseur panoramique permet même de s’élever dans les airs pour observer l’amphithéâtre naturel dans lequel se love la ville ligure ».

     

    Je profite de l'escale pour réparer des accrocs que j'ai dans la Grand Voile...

     

    Couture de renforts au niveau des points d'appui de la GV sur les têtes des barres de flèches quand on navigue par vent arrière ! Lors de prochains travaux, je vais découper dans du cuir épais des housses de protection pour chacune des têtes afin d'éviter qu'elles poinçonnent la voile !

     

    On s'apprête à partir...

     

    Ici, comme à LIVOURNE, il n'y a pas de franches séparations entre les bateaux de commerce et la plaisance. Ainsi, en ITALIE, et peut-être plus qu'ailleurs, au port, nous sommes seulement entre gens de mer !

     

    Ça y est ! Le moteur ronronne ! On repart !

     

    Vue sur la ville depuis le grand bassin central.

     

    Dans le chenal principal, longeant la jetée qui fait office de brise lame, seul, et ceinturé d'amarres qui s'effilochent, un vieux cargo couvert de rouille, immatriculé à PANAMA, me fait penser à la contrebande, au trafic d'armes, à Henri de MONFREID et aux secrets de la mer ROUGE !

     

    THEODOROS est son nom. Et la GRECE n'est pas loin !

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique