• AMORGOS

    AMORGOS

    Un peu plus de 43 miles dans un vent faible à nul pour atteindre AMORGOS.

    AMORGOS

    Notre boucle dans le DODECANESE ! Près de 740 miles parcourus dans cette échappée...

    AMORGOS

    Une chapelle en bord de route...

    AMORGOS

    AMORGOS, sur les hauteurs d'EGIALI.

  • AMORGOS, enfin !

    Je dis "ENFIN" pour deux raisons :

    1/ Parce que l'île d'AMORGOS a, pour nous, ce petit quelque chose en plus des autres îles des CYCLADES. Ce n'est pas tant parce que plusieurs scènes du film "LE GRAND BLEU" de Luc BESSON y ont été tournées, même si, à la sortie du film, dans les années 80, AMORGOS a vu un regain d'activité touristique, en majorité des Français venus voir les sites grandioses de l'île. Et même encore aujourd'hui, y'a beaucoup de touristes qui ne viennent ici, peut-être seulement à cause du film !

    Pour nous, non. Bon. Au début, oui !... Et puis, après la visite des sites de l'île, on a commencé à s'y plaire. Très peu de monde en fait. Des villages qui ne sont pas défigurés par des constructions anarchiques dédiées aux touristes. Des routes qui ne sont que des chemins. D'ailleurs il n'y a qu'une seule route, très aérienne, qui parcourt l'île d'Est en Ouest. Et puis c'est une île de vent. Avec des vents étésiens très forts qui font que les nuages s'accrochent à la crête des sommets. Des vents qui dévalent ensuite le versant Sud et qui se transforment en catabatiques de grande puissance ! Des vents qui isolent d'autant plus l'île qu'il n'y a pas de port à proprement parler. 

    Tout ça, c'était avant ! C'était dans les années 1985.

    A cette époque, l'île était si sauvage, sans beaucoup d'infrastructures portuaires, que venir y mouiller son bateau pouvait s'avérer dangereux... On y avait découvert sur la grève à KATAPOLA, le jour de notre arrivée, un voilier italien, brisé, démâté, ayant perdu sa quille dans les haut-fonds. A l'intérieur, tout flottait dans une eau si claire, qu'on s'est dit que l'accident venait juste de se produire !

    Aujourd'hui encore, des épaves de voiliers jetées à la côte sont visibles !

    2/ La deuxième raison du mot "ENFIN", c'est que AMORGOS figurait en tête de liste des îles que nous souhaitions voir ou revoir... Et que le hasard des vents, et notamment ce fichu Meltem qui s'est réveillé un peu tôt dans la saison, à la mi-juin, a fait qu'on s'est carapaté des CYCLADES sans même s'y arrêter ! AMORGOS ? On s'est contenté d'en effleurer ses côtes, en prenant au passage, de très fortes rafales !

    Alors oui ! Enfin ! On débarque à AMORGOS près de 35 ans après notre premier séjour !

     

    AMORGOS, enfin !

    Voilà. On y arrive.

     

    AMORGOS, enfin !

    On longe une côte qui semble bien inhospitalière !!!

     

    AMORGOS, enfin !

    AMORGOS compte 2 ports-abris, et seulement 2 zones où mouiller ! Arrivant par l'Est, et doutant encore de la chance qui pourtant nous guide souvent, je me dis qu'il n'y a rien à perdre à aller voir s'il ne resterait pas, par le plus grand des hasards, vu l'heure tardive à laquelle on arrive, et vu la densité des bateaux sur l'eau, une petite place le long du quai d'EGIALI. Je dis "une petite place" parce que j'omets de dire que ce port ne peut accueillir que 2 bateaux !!! Sans compter, bien sûr, les pêcheurs et les locaux, des Grecs quoi, qui squattent le reste du port.

     

    AMORGOS, enfin !

    Ben si ! La chance est une fois de plus au rendez-vous ! On trouve miraculeusement une place pour y glisser le ZEF !

     

    AMORGOS, enfin !

    EGIALI est très beau au couchant...

     

    AMORGOS, enfin !

    Et même si tout a beaucoup changé, on retrouve avec délice ce petit coin de GRECE !

     

    AMORGOS, enfin !

    Le ZEF est casé !

     

    AMORGOS, enfin !

    On s'dit qu'on va pouvoir rester longtemps ici, pour s'imprégner à nouveau des miracles de cette île !

     

    AMORGOS, enfin !

    Le temps est si beau, si calme, si clément...

     

    AMORGOS, enfin !

    On a notre bout de quai rien que pour nous ! Le ZEF ne risque rien ici. Sauf si le vent s'en mêle...

     

    AMORGOS, enfin !

    Parce qu'en fait, EGIALI, ce n'est qu'un môle jeté dans une baie ouverte à presque tous les vents sauf ceux d'Est et de Sud.

     

    AMORGOS, enfin !

    Et quand le vent vient du Nord ou de l'Ouest, on devine aisément que ce port n'est pas un réel abri ! Le  vent y entre généreusement, et la houle avec !

     

    AMORGOS, enfin !

    Bon. Pour le moment, ça va. Mais on va vite déchanter ! Malheureusement !

     

    AMORGOS, enfin !

    Une barque échouée au beau milieu d'une vigne !!! Y'a pire comme endroit pour s'échouer, non ? 

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique