• Follow your dreams !

    Follow your dreams !

    Suivre ses rêves... C'est ce qu'on continue à faire ! Pour combien de temps encore ? On a des amis qui habitent un bled paumé dans le centre de la FRANCE et qui vont bientôt mettre en chantier leur nouveau bateau, prototype imaginé par eux-mêmes ! J'en dis pas plus... VERBOTEN ! Je ne parlerais que si on m'arrache une dent ! Et puis d'autres encore qui ont mis sac à terre, pour mieux rebondir ? Les rêves ne se passent pas exclusivement sur la mer ! Nous-mêmes... Que seront nous dans 1 an ? 2 ans ? Ou peut-être dans seulement 1 mois ?

     

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    En attendant, on poursuit notre bout de route : NAFPLIO ou NAVPLION ou NAUPLIE, au choix, puis la baie de KOILADIA, puis celle de PORTO HELI, et enfin, l'île de SPETSES ou SPETSAI au choix...

     

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    On a beaucoup aimé NAFPLIO ! A l'image de cette petite église sous de vertes frondaisons... Dommage que le grand port ne soit pas complètement sûr par forts vents de Nord à Ouest. 

     

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    NAFPLIO la nuit, depuis les sommets du KASTRO.

     

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    On entre dans la baie de DREPANO. On n'y reste pas. C'est un bon endroit pour hiverner sur corps-morts, à ce qu'on dit ! Mais j'y ai de mauvais souvenirs... Des bons (avoir rencontré le MAYERO) et des mauvais (y avoir rencontré le CERBERE à 3 têtes !!!)

     

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    C'est au mouillage dans la baie de PORTO HELI qu'on passe la nuit. Encore une fois, je n'aurais pas l'occasion de mettre pied à terre ! C'est dommage. Pourtant, y z'ont construit une grande marina avec des pendilles toutes neuves, mais avec un tarif exagéré de 40 € ! Pourquoi payer 40 € par nuit (en octobre...) alors que le mouillage ici est parfaitement sûr, avec de la bonne vase pour tenir ton ancre ? Hein ? Et puis tu peux aussi enfouir ton ancre dans la vase devant le quai public, payant (je ne sais pas combien) mais sûrement bien moins cher que la marina. D'ailleurs, leur marina, elle est à 95 % vide ! Les gardiens de cette tour d'ivoire ne veulent même pas négocier ! Ils arguent du coût de l'investissement pour justifier leur prix. Moi, je dis que s'ils faisaient payer une quinzaine d'€, ils z'auraient du monde ! Et comme je dis toujours, pas grand-chose (15 €), c'est mieux que rien du tout (ZERO) ! Y z'auront l'temps de monter les prix quand la demande dépassera l'offre ! En tout cas, c'est pas demain !

     

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    Le mouillage est sûr, à condition de ne pas oublier de fermer une vanne !

     

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    L'église au toit bleu de PORTO HELI.

     

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    Le village de SPETSAI sur l'île du même nom ! J'ai toujours bien aimé cette île, prémices des villages blancs des CYCLADES. Ce qui est dommage ici, c'est que les ports sont soit exposés au vent et à la houle, soit archi bondés ! 

    On va bien essayé de se mettre along side dans le premier, les quais y sont déserts, mais on n'y restera pas. Ça bouge trop. En plus, le ZEF y a laissé quelques éclats de gel-coat ! Crotte alors ! Alors on tente notre chance dans le second... Et...

     

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    Et... Voilà la vue qu'on a depuis le pont du ZEF !

     

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    C'est un peu osé, non ? Se mettre à couple d'un petit cargo... Bon. On y est bien accroché et, comme lui l'est tout autant à la terre par de nombreuses amarres et par ses 2 ancres, normalement, si personne (les gardes-côtes) ne nous dit rien, ben on va faire l'arapète sur cette coque encore quelques jours !

     

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    La manœuvre n'a pas été facile, surtout pour aller passer les amarres au niveau de son pont !

     

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    Dans ce trou de côte, beaucoup de chantiers traditionnels s'y sont installés. Ça donne une belle ambiance !

     

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    Une barque en devenir...

     

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    La multiplicité des chantiers navals explique pourquoi ce port est si encombré ! Entre les bateaux en construction, en réfection, ceux qui hivernent devant les chantiers, les barques des pêcheurs et les quelques nombreux plaisanciers qui aimeraient bien se faufiler au milieu de tout ça, ben y'a du monde sur l'eau !


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  • Commentaires

    1
    ADOK
    Vendredi 16 Octobre 2020 à 10:13
    S'était....notre rêve! Avez vous vu LE " balcon sur Spetsai"?? BISOUXXXXX
      • Vendredi 16 Octobre 2020 à 22:48

         

        La demeure liée à la mémoire de Michel Déon, auteur du "balcon sur Spetsai", s'est invitée, sans aucun indice précurseur, dans la conversation qui a eu lieu entre le capitaine et un charpentier, au cours de la première matinée du Zeph à Spetses.

        Il ne s'agissait pas de n'importe quel charpentier. L'artisan, qui connaissait à la perfection la membrure de chaque coque, fabriquait des bateaux en bois, longs de douze mètres, pour une cinquantaine de milliers d'euros.

        L'homme qui maniait avec habileté le rabot, le marteau, la scie et le pinceau, nous a parlé spontanément de Michel Déon, en disant que la demeure qui surplombait le chantier naval avait abrité l'écrivain français.

        C'était une jolie habitation, qui dominait la plage de galets et s'avançait vers la mer avec un balcon exhibant un magnifique bougainvillier blanc. De tous côtés, la maison était blanche. Le bois des cloisons était en bleu gris.

        Dans un premier temps, nous avons cru dans la parole du charpentier grec. Mais quand nous avons emprunté le chemin qui longeait la maison, non plus côté plage mais côté colline, nous avons vu qu'elle était contiguë à une autre habitation, plus gaie, plus lumineuse, plus séduisante, qui offrait un balcon de plus grande envergure, sur l'Ouest mais aussi sur le Nord de la baie. De surcroît, cette deuxième demeure affectionnait particulièrement le bleu turquoise, qu'elle plaçait aux endroits stratégiques pour mettre en valeur des cubes éclatants de blancheur. Nous n'avons pas pu résister à la tentation de penser que c'est cette demeure-ci qu'aurait choisie Michel Déon.

        Notre désaccord avec le charpentier grec nous a poussés à mener l'enquête plus en profondeur. Le capitaine s'est mis à interroger tous les artisans qui travaillaient dans les parages. Quelle n'a pas été notre surprise quand l'un d'eux a désigné une maison située plus en hauteur que les deux précédentes, mais qui donnait sur la côte à l'Est, et non pas sur le chantier naval à l'Ouest. Cette troisième habitation, qui avait aussi des murs blancs, se prévalait du rouge vif de son bougainvillier et de sa proximité avec une pinède où foisonnaient asphodèles et cyclamens.

        Qui croire ?

        En définitive, la réalité historique nous importe peu.

        Ce matin, le mousse a fait d'autres photos de la maison bleu turquoise, avec ses massifs de fleurs aux teintes violacées.

        Admiratives, deux Grecques se sont approchées du chasseur d'images. Elles avaient supposé que celui-ci cherchait la « maison de Michel Déon ». Avec tact, elles ont révélé que celle-ci a été vendue depuis des décennies, et que la demeure photographiée appartenait en ce moment à leurs amis. Satisfaites d'avoir donné le renseignement escompté, elles ont salué le photographe en lui disant, sur un ton tout guilleret : « Surtout, prenez du bon temps ! »

        RP

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