De KATA à KIPA

On est tout en bas de la carte. 

KATAKOLON est désert... Pas un touriste. Même les chats sont absents !...

Normalement, ce port accueille les grands navires de croisière qui choisissent ce coin parce que proche du site antique d'OLYMPIA. Mais là, les 2 navires à quai sont des bateaux fantômes ! Ils sont là en remise, en attendant des jours meilleurs ! Alors, de fait, le grand parking pour les bus, les taxis, paraît encore plus grand, vide !...

Et le ZEF dans toute cette immensité ? Il est là, juste à droite du seul camping car au milieu de la photo !

Le seul moment de distraction, si on peut dire, est quand l'un des paquebot se pare aux couleurs de la ville !

Au matin, l'impression de solitude est encore plus importante ! Ça tombe bien, c'est aussi ce qu'on recherche !...

La place de l'église... Normalement, ici, ça devrait grouiller vu que c'est aussi le point de départ du train qui dessert le site d'OLYMPIA... Mais comme on dit, y'a pas un chat !

Après 3 jours passés ici, à KATAKOLON, 3 jours a ne rien faire sauf à dépenser l’électricité et l'eau douce du port, on a mis les bouts vers KIPARISSIA, par un bon petit vent d'une douzaine de nœuds, qui nous a poussé durant les 36,94 miles. Un régal de nav, même si j'ai un peu allongé la distance pour avoir le vent en 3/4 arrière et éviter ainsi le plein vent arrière, parce qu'à cette allure, le ZEF se traîne un peu beaucoup... Tandis qu'au grand largue, on a gazé entre 7 et 8 nœuds ! Mais pour ceux qui savent, avec l'histoire des polaires des vitesses, on va des fois plus vite quand c'est plus long que quand c'est court et qu'on va moins vite !!! Z'avez compris ?

On arrive !

L'entrée du port, avec toujours un petit moment d'incertitude... Va t'il y avoir de la place ?

Ben en fait oui ! Mais pas beaucoup vu que 90 % des bateaux, dont nous, nous mettons, ici, en along side !!! 

Alors voilà !

La vue sur la ville...

Le grand port... Mais il n'y a en fait qu'un seul quai qui est utilisé...

Y'a un côté, ici, de grand abandon ! On a l'impression d'être perdu à tout jamais !

 Mais comme je le dis souvent, on aime ça !