• Après une escale de 23 jours à SALERNO, 45 miles plus au nord, il y a la perle PROCIDA.

    La navigation par F4 a été bien agréable. Dans ces vents là - 15 nœuds- le bateau marche du tonnerre, avec des vitesses > à 8 nœuds. Parti à 9H00, j'ai fini de m'amarrer à 18H00.

    Du village de PROCIDA, là ou est situé le port, au nord de l'île, le soleil d'hiver n'éclaire que l'église... Je n'y peux vraiment rien si seule l'église est ainsi magnifiée. Qu'on ne me prête aucune intention !

    On the road again...

    La vue depuis le bateau est bien belle au petit matin, malgré le ciel blafard...

    On the road again...

    Quant au bateau, il est là.

    On the road again...

    Le port est cher. 60 €.Aussi cher que CAPRI. Par contre, à l'autre bout de l'île, au port de CHIAIOLELLA, il y a 2 concessions, l'une à 30 € / nuit et l'autre à 40. La première est juste à l'entrée du port et la seconde est un peu mieux protégée. La prochaine fois que je viens à PROCIDA, je viens directement ici.

    On the road again...

    On the road again...

    PROCIDA, c'est surtout le village de CORRICELLA, au sud. Pour peu qu'il y ait du soleil et les couleurs en deviennent resplendissantes.

    On the road again...

    J'aime beaucoup ce village où les maisons s'empilent les unes au dessus des autres.

    On the road again...

    On the road again...

    Hier soir, je me suis offert le livre "Seul autour du monde" de Joshua SLOCUM. C'est un livre que j'ai vu chez beaucoup de monde, mais je ne l'avais jamais lu. En préface, on y cite Joseph CONRAD dans "Le miroir de la mer" où il soutient que les navigateurs en général n'aiment pas la mer, contrairement à ce que croient de façon très romantique les marins d'eau douce : ils la craignent et la respectent. Pour ma part, je ne pense pas non plus aimer la mer. J'aime plutôt ce qu'elle peut parfois nous apporter en joie et plénitude. Mais toujours avec un regard sur l'arrière au cas où il lui prendrait l'envie de faire surgir une grosse vague prête à m'engloutir ! Mais ce qui est sûr, c'est que j'aime la regarder depuis un port... En fait, je dis souvent que j'aime la mer quand je suis loin d'elle. C'est là ou elle me manque...

    On the road again...

     Je repense aux 45 miles d'hier... J'ai fait de longues séquences vidéo. Mais je n'arrive pas à les intégrer dans le blog.

    J'aime quand le bateau navigue tout seul. Que je suis spectateur de ses embruns. J'aime quand les voiles sont bien réglées et que tout est alors dans un juste équilibre. Les vagues sont franchies avec force mais sans heurts. Le sillage s'allonge quand le loch s'affole. Bon, faut pas exagérer, mais une vitesse de plus de 8 nœuds, ça commence à pulser. J'aime voir le bateau gîter, depuis l'avant. J'aime aussi beaucoup ces instants ou je sens que le vent devient juste un peu trop fort par rapport à la toile que je porte. Je sais alors que le bateau donne tout ce qu'il a. Ça, ce sont des instants de bonheur !

    On the road again...

     

    Pour en revenir à Joseph (CONRAD), il parle de l'amour du marin pour son bateau. Et c'est vrai qu'un bateau a quelque chose de sexy... Ses formes, son galbe, comme une belle croupe !... 

    Bon. J'arrête. Trop de bla bla.

    Je vous laisse avec ces 2 demoiselles qui nous montrent leur dessous !

    A bientôt. 

    On the road again...

    On the road again...

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