• C'est beau une pinède !

    On est toujours sur l'île d'EUBEE, quelque part autour de LIMNI.

      

    TRISTESSE 1/2

    C'est beau une pinède quand il en reste un peu !... 

     

    « Le nord d’Eubée a été effacé de la carte »

    "La forêt verdoyante a disparu sous une couche de cendres. Les pins élancés ont été décimés. La terre a pris la couleur du charbon".

     

    TRISTESSE 1/2

    Le feu a tout mangé, jusqu'aux arbres sur la plage !

    A LIMNI, des centaines de gens ont dû être évacuées par la mer grâce à des ferrys spécialement affrétés !

     

    Des centaines de maisons ont été détruites... Et par miracle, comme des îlots de nature préservés... Mais bon... Près de 100 000 hectares sont partis tout de même en fumée...

     

    Il a suffi de quelques ondées pour que, 4 semaines plus tard, la végétation redémarre. Mais il faudra attendre longtemps avant de retrouver la pinède d'antan !

     

    TRISTESSE 1/2

    Et encore plus longtemps pour que les oliveraies retrouvent leur parure argentée... Il ne reste des arbres que leur écorce ! Ils ont été mangé de l'intérieur !

    Ces formes décharnées, torturées, rappellent à Minh certains épisodes violents et haineux : la Shoah !

     

    TRISTESSE 1/2

    Sans commentaire.

     

     

    A le voir nu comme un marbre,

    L'été, parmi d'autres arbres

    Verts et vigoureux,

    On dirait que la nature

    L'a laissé sans sépulture

    Pour un crime affreux.

     

    Alphonse BEAUREGARD

     

    L'espoir après la tempête ?

     

     

     J’ai vu des nobles fils de nos forêts superbes

    Les grands troncs abattus dispersés dans les herbes,

    Et de l’homme en ces lieux j’ai reconnu les pas.

    Renversant de ses mains l’œuvre des mains divines,

    Partout sur son passage il sème et les ruines

    Et l’incendie et le trépas.

     

    A LACAUSSADE

     

     

    Les bras hirsutes dans la nuit

    Menaçants et sombres, tendus

    S'accrochant à ce temps perdu

    Dernier témoin de cette vie. 

     

    CHALEIL

     

     

    La forêt se défait de ses belles couleurs,

    Dans le froid du matin quelques rêves s’accrochent,

    L’automne se consume et l’hiver se rapproche,

    Le temps s’écoule avec une extrême langueur…

     

    I CALLIS-SABOT

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