• Jusqu'à KIPARISSI...

    On quitte MONEMVASSIA. Et j'écris toujours de un seul doigt !

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Le rocher s'éloigne. On devine sur son versant Ouest la cité ceinturée de remparts. Comme une cité mauresque...

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    On ne fait qu'une petite dizaine de miles avant de se poser à nouveau dans le minuscule port de GERAKA. On s'trouve une position en bout de quai. 

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Le village est croquignolesque ! Et on va y faire un tas de rencontres par la force du destin !

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    D'abord Christian et Micheline dit Michou. Sur la photo, ils possèdent le plus grand bateau ! Un 53 pieds de chez JEANNEAU. Ils nous ont d'abord pris les amarres... Et puis j'ai blagué avec eux jusqu'à temps qu'ils m'invitent à leur bord pour boire un coup !!! Au final, rendez- vous est pris pour le soir pour un apéro géant ! En fait, ils vont inviter tous leurs voisins ! Des Suisses (Gérard et Rita), des Belges (Patrick et Edith) et nous ! Ils auraient bien invité 2 campingcaristes qui traînaient sur le port, mais point d'eux au moment des agapes !

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Le petit village et sa lagune qui s'enfonce loin dans les terres.

    Bon. Revenons à nos moutons. Après l'apéro, nuit noire (et c'est tant mieux pour la suite...), chacun s'en retourne chez soi. Minh à la cuisine pour nous préparer des frites, et moi, dans le cockpit à somnoler mollement...

    Quand soudain... J'entends des cris dans la nuit ! FIRE ! FIRE ! (AU FEU, quoi !). Je sors aussitôt de ma léthargie pour découvrir, en reflet, des drôles de lueurs dans le carré du ZEF. Je m'y précipite et, horreur, de grandes flammes montent jusqu'au plafond !!! C'est la gamelle d'huile des frites qui a pris feu ! Le pauvre Minh est comme tétanisé devant l'incendie !!! Je récupère en urgence une couverture anti-feu pour couvrir le brasier. Mais ça ne suffit pas à étouffer les flammes qui s'échappent encore de la gamelle en contournant la couverture. Sans réfléchir, devant l'urgence, j'me dis que la seule solution est d'évacuer le biniou ! Et donc, à mains nues, je saisis la casserole en feu et la projette dans le cockpit avant de la saisir une seconde fois pour parvenir à la jeter à l'eau ! Ca a presque réussi... La gamelle s'est pris les pieds dans le portique, la couverture imbibée d'huile en feu s'y est aussi accrochée, menaçant d'étendre l'incendie au bimini ! Et là, surgit de nulle part, c'est là qu'on retrouve un des campincaristes, extincteur à la main, qui vient finir d'éteindre le feu ! Ah oui ! Merci à lui ! J'ignore même son nom !!!

    Voilà. L'incendie total du ZEF a été évité, mais j'y ai laissé 8 doigts sur 10 !!! Rien d'irréversible, normalement, mais brûlures au second degré dixit Philippe M. J'ai les doigts tout cloqués qu'on dirait des mains de monstres ! Maintenant, j'ai une vraie raison pour ne pas faire la vaisselle !!!

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    GERAKA, c'est comme un petit fjord qui pénètre les terres. Et c'est vraiment très sauvage ! 

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Un bateau semble bien perdu au milieu de ces paysages vides et désolés !

    C'est au cours de notre feu de joie que toute une chaîne de solidarité s'est mise en place !

    Il y avait 2 campingcaristes. Les premiers, des Autrichiens, nous ont aidés avec l'extincteur, et les seconds, des Allemands je crois bien, dont l'un d'eux était infirmière, a pris en charge les premiers soins ! Y'a même un couple de Français qui, habitant le village, s'est proposé de me conduire à la ville pour trouver une pharmacie et les produits vitaux nécessaires ! ENCORE MERCI A TOUTES ET TOUS !

    Toute c't'histoire m'a quand même coûté le fond de la cave du ZEF !!! J'ai remercié chacun des protagonistes avec des bouteilles de p'tit vin blanc français (BORDEAUX sec)... Vous savez ? Ma cuvée spéciale...

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    GERAKA n'est pas un port bien protégé si le vent se lève... Alors on a repris la route. En mode moteur pour ne pas que mes mains ne travaillent trop !

    Et nous voilà donc pour une nuit, ici, à KIPARISSI.

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Encore un petit village, presque un hameau, bien joli !

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    On n'est que 2 bateaux sur le bout de quai !

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Et c'est dans le petit village juste au dessus du port, que je retrouve avec plaisir le chemin de la maison de Laure, que j'avais rencontrée voici déjà 4 ans !

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Sa maison est juste derrière la bâtisse blanche...

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

     Une jolie petite maison, typiquement grecque ! Et Laure, donc, qui, de suite, m'invite à boire un coup et parler du temps qui passe !!!

     

    Jusqu'à KIPARISSI...

    Tout guilleret, quittant le village de Laure et vue sur le village du port !

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