• FOLEGANDROS, l'île !

    FOLEGANDROS, l'île !

    FOLEGANDROS et sa Chora perchée en bord de précipice ! Un bon spot pour le grand saut !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Et dominant la Chora, toujours plus haut, l'église de PANAGIA, la vierge Marie.

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    La vue y est spectaculaire !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    L'église en elle-même est un peu massive. Comme un gros animal prêt à bondir !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Ce qui est beau, selon mes propres perceptions des choses, évidemment, c'est qu'elle est toute blanche. Y'a pas une demi touche de bleu ! Et dans son environnement ultra sec de végétation rase, elle s'illumine ! 

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Vous ai-je dis que j'adorais ce genre de paysage ? En tout cas, pas plus d'une centaine de fois !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Et puis cette vue ! Je ne m'en lasse pas !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Quand on arrive à la Chora, ça casse pas des briques...

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Il faut se perdre dans des ruelles ombragées aux senteurs multiples...

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    ...pour qu'au détour d'un chemin tortueux, on découvre toute la beauté d'un village cycladique tout en couleurs subtiles !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Bon. 

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    FOLEGANDROS est une île paisible. Y'a pas grand monde en fait. On est à des années lumières de certaines autres îles des CYCLADES qui drainent tout un tas de jeunesse en quête de sensationnel par le biais de bouâtes de nuit ou de bars à musiques tonitruantes, et même pas d'la musique grecque en plus ! Bref. Venir à FOLEGANDROS, c'est vouloir s'échapper du monde !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Mais y'a quand même une vie ici... La preuve de ces enfants sur le chemin de l'école !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Y z'ont même des moyens de locomotion qui ne polluent pas ! Y sont à la pointe du progrès, en fait !

     

    FOLEGANDROS, l'île !

    Bon. Ben voilà. On ne reste ici qu'une seule journée... On va profiter du temps calme qu'on a pour tenter d'accéder à la petite île voisine : SIKINOS. Encore plus petite, plus calme, plus esseulée, plus aride que FOLEGANDROS ! C'est dire si SIKINOS est paumée !

     

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  • Commentaires

    1
    falsa
    Lundi 20 Juin 2022 à 11:46

    Curieux ces grands escaliers ! mais très jolis

      • Lundi 20 Juin 2022 à 15:53

         

        Chère lectrice,

        Ta réflexion intrigue et enchante à la fois.

        Qu'est-ce qui t'a surprise : la largeur de chaque marche ou le déploiement dans le sens de la verticalité ?

         

         

        Dans tous les cas, nous sommes ravis que tu nous ait livré ta première impression.

        Il nous semble que tu connais très bien la plus grande île de la Méditerranée, tant de fois magnifiée sur la pellicule du maestro Luigi Comencini.

        Justement, sur ces grands escaliers qui ont retenu ton attention, il s'est déroulé une scène qui aurait pu figurer dans l'oeuvre captivante du maestro.

        En effet, nous avons gravi ces marches la veille de la célébration d'un mariage. Le jour de notre visite était donc le jour des derniers préparatifs. Et parmi ceux-ci, il y avait le transfert des fleurs depuis la vallée jusqu'à l'autel de la chapelle. Une Grecque était chargée de ce transport. Elle se faisait aider par un collègue qui conduisait un engin motorisé, tout haletant à cause de la pente raide.

         

         

        La menace constante d'un déséquilibre faisait râler la Grecque à voix haute.

         

         

        Le mécontentement tonitruant de celle-ci et la suffocation répétée du moteur créaient un spectacle absolument burlesque.

        Nombre de matheux sont très fiers quand on leur dit qu'ils ont le compas dans l'œil. Pour parodier cette conjoncture, je dirais, en toute sincérité et sans aucune ironie maligne, que tu as de la transcendance dans le regard.

        Merci pour la spontanéité de ta contribution.

        RP

    2
    falsa
    Mardi 21 Juin 2022 à 15:09

    La hauteur et le nombre de marches sont impressionnants;

    qu'y a-t-il au rez-de-chaussée ? un autre appartement ? les réserves ?

    les habitants doivent avoir la forme ! 

      • Jeudi 23 Juin 2022 à 22:13

         

        Chère amie,

        En lisant le début de ce nouveau commentaire, votre serviteur s'est dit qu'il a peut-être fait du hors-sujet dans la réponse précédente.

        En effet, l'article montre deux sortes d'escaliers. Par ordre chronologique, il y avait d'abord l'escalier public qui menait à la chapelle la plus élevée du village. Puis, c'était l'escalier privé qui desservait chaque habitation du groupe de maisons sur la dixième photo, la onzième et la treizième.

        Le nouveau commentaire semble s'adresser à ce second type d'escalier.

        Le jour de notre visite, nous avons vu une dame très âgée sortir de son rez-de-chaussée. Elle avait peut-être quatre-vingt printemps. Elle mettait beaucoup de temps à fermer sa porte à clé. Puis, une fois sur la chaussée, elle avait une démarche très lente et instable. Elle n'utilisait ni canne ni bâton pour se déplacer.

        Cette scène aurait quelques éléments de réponse aux interrogations soulevées.

        Par définition, le rez-de-chaussée est très facile d'accès. Il accueille les mesures d'urgence, qui pourraient aller du stockage provisoire au repos pour profiter tout de suite de la fraîcheur. D'où une fonctionnalité polyvalente, qui ne s'opposerait nullement à l'installation d'une table pour la nourriture physique, voire des agapes entre amis.

        Sans doute que le rez-de-chaussée est devenu, au fil du temps, le lieu de vie principal de la dame âgée que nous avons vue sortir de son domicile.

        Les Grecs raffolent d'empilement et surtout du caractère ostentatoire de celui-ci. D'où l'exhibition de ces structures élévatrices, comme une nécessité architecturale, à l'instar des acrotères.

        L'innocence du regard de votre serviteur ne voyait dans l'escalier privé qu'un jeu de formes géométriques. À présent, l'occasion lui est donnée de réfléchir à l'utilité économique de la chose.

        Pendant qu'il explorait le quartier pour découvrir d'autres silhouettes de l'escalier privé, votre serviteur a vu un homme dévaler lestement les marches qui le conduisaient du premier étage à la chaussée.

        Le Grec, qui avait entre trente et quarante ans, était en pleine forme. L'escalier de l'ostentation serait destiné à magnifier des formes physiques ostentatoires.

        Chère amie, tes interrogations sont d'une grande utilité. Elles ajoutent de nouveaux éclairages et permettent d'approfondir le sujet.

        Nous avouons que nous ne connaissons pas encore suffisamment la société grecque pour te répondre.

        Nous espérons qu'avec le temps, cette connaissance du mode vie hellénique sera moins lacunaire.

        RP

    3
    Anne
    Mercredi 22 Juin 2022 à 14:05

    Je me faisais exactement la même réflexion en voyant ces escaliers... Cela doit être épuisant pour les habitants (les escaliers+toutes les pentes de rues, chemins ...). Quid des personnes âgées? handicapées? malades? 

      • Jeudi 23 Juin 2022 à 23:44

         

        Chère lectrice,

         

        La pertinence d'un commentaire engendre la pertinence d'un autre commentaire. Et le Zeph s'en félicite !

         

        Merci d'avoir introduit l'enjeu sociologique dans le jeu architectural.

         

        Et souvent la sociologie est limitrophe de l'éthique.

         

        Le présent commentaire s'interroge sur le geste compensatoire qui rétablirait l'égalité des chances dans un environnement tout en dénivellation.

         

        L'égalité des chances n'a de résonance que dans une société qui prône la solidarité fraternelle.

         

        Or, la société antique, grecque ou romaine, ignorait le concept de fraternité universelle.

         

        C'est le Nazaréen qui l'a introduit dans la pensée occidentale.

         

        Depuis Périclès, l'organisation de l'espace grec se préoccupe plus de l'esthétique en faveur d'une ville surélevée, c'est-à-dire d'une acro-pole, que de l'égalité dans les droits d'accès.

         

        À Σέριφος – ΣΕΡΙΦΟΣ (en français : Sérifos), pendant que nous cherchions l'église que jadis le Capitaine avait peinte sur l'une de ses toiles, nous avons rencontré une Grecque, qui empruntait le même chemin en pente que nous. Mais seulement sur une cinquantaine de mètres.

         

         

         

        Elle se déplaçait pour nourrir ses chats. Elle allait de chez elle, c'est-à-dire de son rez-de-chaussée, au seuil de la voisine, qui était à cinquante mètres plus loin et un peu en hauteur, pour chercher une boîte de nourriture. Un cortège de chats la suivait dans la montée, puis dans la descente, sur le chemin du retour. La Grecque se montrait très affable et semblait faire complètement abstraction des tremblotements dus à son grand âge.

         

        Quel que soit le moment de l'accident qui est à l'origine du handicap, le caractère grec traverse l'épreuve grâce au principe de l'autonomie. Et l'autonomie mentale précède toujours l'autonomie musculaire.

         

        RP

         

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