• ELBA

    Une très jolie barque dans le port de LIVORNO.

     

    Et oui ! On a gagné l'archipel Toscan ! Le vent, depuis LERICI, a toujours été magnifiquement clément, beau même, même si on l'a souvent eu magnifiquement dans le nez !

     

    J'exagère un peu... Les 35 miles de LERICI à LIVORNO se sont faits quasi à la voile, mais il a fallu tirer des bords...

     

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    LIVORNO et sa cité lacustre... Une petite VENISE, que j'aurais bien aimé parcourir avec l'annexe... Mais, vous verrez plus tard pourquoi on l'a pas fait !

     

    LIVORNO, toujours une belle escale. Le prix du port a aussi été une invitation à y rester : 40 € négociés à 25 par nuit.

     

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    Promenade à vélo dans les rues de LIVORNO.

     

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    Le plus dur est de ranger les vélos... Et c'est Bibi qui s'y colle !

     

    J'ai l'impression que les ports italiens ont revu leur prix à la baisse. Peut-être y a-t-il eu une telle désaffectation que plus personne n'y allait ? Bon. ELBA ne confirme pas cette tendance. C'est toujours 80 € à MARINA MARCIANA par exemple. Alors on continue dans la série des mouillages.

     

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    LIVORNO, la bohème !

     

    Après les 3 jours à LIVORNO, on a passé une nuit à PORTO BARATTI (41 miles), histoire de couper le trajet sur l'île d'ELBE, et nous voilà donc arrivés dans une Toscane maritime.

     

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    Les coureurs du tour de LIVORNO au repos après une rude montée... de sueur !

     

    Depuis quelques jours déjà, on s'est installé notre divan d'avant : des coussins spécialement découpés pour épouser les formes du bateau. Ainsi, au mouillage, on s'y prend les apéros, voire même les repas (on y a plus d'air que dans le cockpit ), quand il n'y a pas de roulis !

     

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    Les ferrys de chez MOBY sont toujours très gais !

     

    On a abordé ELBA par le Capo VITA. On tente 2 zones de mouillage, mais l'environnement est bof et la mer aussi ! Une sorte de houle bizarre. Alors, zou, demi-tour vers la rade de PORTO FERRAIO.

     

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    En...

     

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    Longeant ...

     

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    Les falaises !

     

    20 miles plus loin, l'ancre au fond de la vase, pas loin du BELEM, avec vue sur la cité, je paresse en regardant se développer une grosse cellule orageuse... Ah, ah, ah ! Va-t-on se la prendre sur le coin de la figure ?

     

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    Le BELEM.

     

    Depuis GENOVA, je sais que mon moteur de l'annexe est HS ! Une grosse fuite d'essence. C'est pas top, parce qu'ici, on est trop loin de la ville pour y aller à la rame... Alors me v'là t'il pas qu'il me prend de tout démonter !!! J'ai démonté le carburateur, l'arrivée d'essence, le robinet d'essence, (j'ai d'ailleurs pris une grosse giclée de carburant !), le starter, le filtre à air, le réservoir, la bougie, le pointeau et le flotteur dans le carbu, et j'ai tout remonté après avoir tout nettoyé. A la fin, devinez quoi ? Je n'ai fait tomber aucune pièce à la mer, et après le remontage, je ne me retrouve avec aucune pièce en excédant ! Incroyable non ? Maintenant, le moteur ne fuit plus. Mais il ne marche pas pour autant ! Saleté, va !

     

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    En entrant dans la rade de PORTOFERRAIO.

     

    De PORTO FERRAIO à MARINA MARCIANA, il n'y a que 8 miles. La tentation d'aller à terre... Et dans la nuit, le piège de MARCIANA s'est refermé sur nous ! Je dis le piège parce que la dernière fois où on était allé là-bas, au mouillage donc, avec le premier ZEF, c'était en 2010, il a fallu déguerpir en vitesse suite à un orage violent ! C'était pas tant l'orage que la densité du mouillage où les bateaux étaient à 2 doigts de se cogner !

     

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    Beaucoup trop de bateaux à MARINA MARCIANA !

     

    Ben 10 ans après, rebelote ! Alors à minuit, on a mis les bouts pour refaire les 8 miles dans l'autre sens dans une mer bien formée ! C'est chouette la navigation, hein ? On s'ennuie pas, hein ? Maintenant, je me suis replanté dans la vase de PORTOFERRAIO, et je ne bouge plus !

     

    ELBA

    2 antiquités !

     

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