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Une histoire d'arbres...
Arbre mort sur la côte Ouest de LEFKADA. On avait repéré cette côte en voiture avant d'avoir envie de la faire en bateau ! C'était tellement sauvage, avec des plages inaccessibles sauf si tu viens par la mer !
Sur le chemin du temple de POSEIDON sur l'île de POROS. On avait fait ce qu'on appelle du hors piste pour atteindre les ruines, faute d'obtenir des indications claires de la part des quelques grecs du coin qu'on avait rencontré et qui nous proposaient d'atteindre le site par la route ! Vous me connaissez, hein ? Moi ? Par la route ? A pied ? Non merci ! J'ai préféré trouver mon chemin par moi même... Et même si on a fait quelques détours, on a bien fini par y arriver !
Sur les hauteurs de ERMIONI alors que le vent fait rage !
Quelques jours avant d'être confiné... On était encore sur l'île d'AEGINE à se demander quelles seraient nos prochaines étapes...
Ici, les arbres sont dépouillés de tout et côtoient, comme un signe de leur devenir, un poteau électrique un peu encombré !...
A deux pas du chantier KALYPSO, une belle oliveraie !
C'est Minh qui a fait cette splendide photo d'un arbre mi mort, mi en hibernation, sur fond de baie de POROS ! On est à moins de 100 mètres du chantier ! Autant dire qu'on profite d'un superbe cadre pour cet hivernage 2020.
Melting pot ! Un ensemble homogène et harmonieux ! Citronniers, oliviers, cyprès, pins, etc... Toute la végétation de GRECE est ici rassemblée en un même et unique versant ! S'il pouvait en être de même des humains !!!
Sur les hauteurs du chantier KALYPSO, un oranger, seul, nous tend ses fruits mûrs !...
Olivier sur front de mer ! On est sur la presqu'île de METHANA. On est venu ici pour pique-niquer, tranquille, loin de tout !
En contre jour...
A VATHI, côte Ouest de la presqu'île de METHANA, des tamaris se délectent des embruns...
C'est rare de voir le GRECE en automne... On parcoure la route sinueuse qui contourne le cône du volcan de METHANA... Toute la presqu'île est formée de couches éruptives. Encore maintenant, y'a des endroits sur la presqu'île où on peut prendre des bains chauds et respirer à foison l'odeur de soufre où d'œuf pourri !
A METHANA même, au port, on a un pote qui hiverne à flot. Je ne voudrais pour rien au monde échanger sa place avec la notre ! Il est au débouché d'un bassin bien odorant ! Plus qu'un œuf pourri, ça sent des milliers d'œufs pourris !!! INSUPPORTABLE !!! Et dire qu'il paye pour ça !
AGIOS GIORGOS et ses palmiers ! Comme un petit air d'AFRIQUE !
Encore un tamaris qui se nourrit du sel de la mer !
En descendant les pentes de l'ancien volcan de METHANA, au détour du chemin, une chapelle et son arbre. Oui. L'automne est bien là !
Tags : arbre, ile, methana
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Commentaires
2virgDimanche 13 Décembre 2020 à 10:40Certaines photos du Blog sont si belles que vous pourriez peut-être en faire un livre sur la Grèce et pourquoi pas l'éditer ! Voilà un beau projet pour le retour à la vie française ...
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Lundi 14 Décembre 2020 à 17:00
La suggestion est un bel éloge de la qualité artistique des illustrations.
Néanmoins, il est difficile de ne pas tenir compte du principe suivant :
ΤΟ ΚΑΤΑ ΜΑΤΘΑIΟΝ ΕΥΑΓΓΕΛΙΟΝ. Kεφ. ι’. Στίχος η’
« Gratuitement vous avez reçu, gratuitement donnez ! »
Bonne Nouvelle selon Matthieu. Chapitre 10. Verset 8
Le texte grec met l’accent, non pas sur le verbe, mais sur l’adverbe qui précède celui-ci à deux reprises.
La gratuité, qui ponctue la phrase, est le pivot de l’injonction.
Or, c’est bien gratuitement que nous avons reçu de la Grèce toutes ces magnifiques illustrations. L’usage que nous devrions en faire est clairement indiqué dans ce texte énoncé il y a deux millénaires.
RP
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Le commentaire parle-t-il de la nudité originelle ?
À ce sujet, le texte hébraïque dit ceci :
…וַיִּֽהְיוּ שְׁנֵיהֶם עֲרוּמִּים הָֽאָדָם וְאִשְׁתּוֹ וְלֹא יִתְבֹּשָֽׁשׁוּ ׃ …
בְּרֵאשִׁית ב : כה
« Les deux étaient nus, l’Adam et sa femme : ils n’en blêmissaient pas. »
Livre de la Genèse. Chapitre 2. Verset 25
Le verbe יִתְבֹּשָֽׁשׁוּ , qui signifie pâlir de honte, est précédé de la négation לֹא (en français : ne … pas). Donc la nudité originelle n’était aucunement un sujet de gêne ou de culpabilité. Et le texte hébraïque n’en fait pas une question tabou.
Avec leur état premier, l’Adam et sa femme vivaient dans l’innocence.
Pour répondre au commentaire, les arbres dont la contemplation est relatée dans l’article nous ont ravis par le climat d’innocence qui les baignait.
Il se peut que le commentaire fasse allusion à l’arbre au sujet duquel il y a eu transgression.
À ce sujet, le texte hébraïque est très clair. Le voici :
וַיְצַו יְהוָה אֱלֹהִים עַל־הָֽאָדָם לֵאמֹר מִכֹּל עֵֽץ־הַגָּן אָכֹל תֹּאכֵֽל׃
וּמֵעֵץ הַדַּעַת טוֹב וָרָע לֹא תֹאכַל מִמֶּנּוּ כִּי בְּיוֹם אֲכָלְךָ מִמֶּנּוּ מוֹת תָּמֽוּת׃
בְּרֵאשִׁית ב : טז , יז
16. Et ordonna Jéhovah Dieu à l’Adam en disant : « De tout arbre du jardin, tu mangeras, tu pourras manger,
17. mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas
Livre de la Genèse. Chapitre 2. Versets 16, 17
À quelle espèce végétale appartenait l’arbre « défendu » ? À aucune !
La catégorie spécifiée ne relève pas de la botanique, mais de l’éthique.
Il appartient au Maître Jardinier de fixer la limite entre ce qui est convenable et ce qui ne l’est pas au sein de son Jardin.
La conscience, qui anoblit l’être humain, n’est pas née du sol poussiéreux.
Elle est un don de la transcendance.
Pour répondre au commentaire dans ce contexte de l’éthique, les arbres que nous avons pu contempler nous ont toujours incités à manifester une attitude respectueuse envers la législation humaine et l’harmonie du cosmos. Aucune pensée rebelle ou provocatrice ne pouvait naître dans ces clins d’œil à l’Éden.
RP