Les maisons étaient exposées plein ouest et leurs façades recevaient à profusion les derniers feux du soleil couchant. En effet, la rivière qui passait devant, avait son lit orienté selon un axe nord-sud. C'était la rivière d'Etel.

L'on venait de jouer à Indiana Jones, au milieu d'une salle de paléontologie à ciel ouvert, où jonchaient d'énormes cages thoraciques de dinosaures. En changeant de rive, l'on a changé de palette. On quittait le jaune, l'ocre et le brun du sable, du bois et de la rouille, et l'on s'est retrouvé devant une magnifique exposition de blancs et de bleus.

Malgré la pleine lumière, le blanc n'avait pas le vif éclat cycladique. Le blanc océanique avait la douceur de la ouate. Les volets clos étaient comme des paupières qui se fermaient par pudeur.

Beau cadeau du καιρός – ΚΑΙΡΟΣ  en cette première journée de transhumance entre échancrures bretonnes et sillon rhodanien !

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