• Il ne s'est pas passé grand chose aujourd'hui. Chaque jour ne peut pas être une fête à lui tout seul. Le temps a été gris et maussade une grande partie de la journée. Seule consolation, le vent a viré au sud, ce qui a fait légèrement monter les températures... Elles devraient atteindre les 16° d'ici à mardi.

    Mais un vent de SUD, pour moi, c'est un vent de face... Quand j'ai eu à faire de l'EST, en gros jusqu'à NICE, j'ai souvent eu du vent d'EST... Quand j'ai eu besoin de faire du NE, jusqu'à GENOVA, j'avais un vent de NORD donc quasi de face et maintenant que j'ai à faire du SUD, j'ai un vent de SUD. C'est pourquoi j'envisage (peut être) de partir mardi de LIVORNO pour profiter d'un courant d'OUEST (en théorie un F4), mais avec de la houle... Et oui, on ne peut pas tout avoir !

    Avec le vélo prêté par le port, j'ai fait une longue promenade au sud de LIVORNO : il y a une piste cyclable qui longe la mer où les italiens sortent pour la passeggiata dominicale. Aucune photo à vous présenter parce que rien à montrer vraiment !

    La seule photo que j'ai prise aujourd'hui, c'est le canot de sauvetage de la vedette de sauvetage ! Le bonus, c'est qu'on voit le ZEF : le premier en partant de la gauche. Journée ordinaire au bord de la mer

    Et pour répondre au Papi à propos de son commentaire relatif à  une certaine euphorie, dans laquelle il serait prudent de ne pas trop s'installer! Nous sommes en hiver (ou presque) et la Méditerranée est (tu le sais) souvent assez "garce".

    Je reprend un extrait d'un courriel envoyé à RP ou j'apporte une réponse (en gras).

    Je pense qu'il ne faut pas dissocier les 2 espaces : terre et mer. Les 2 espaces nous réservent des surprises agréables et aussi désagréables. J'apprend doucement comment réussir à mélanger les 2 espaces. La terre est magnifique quand tu es sur mer et réciproquement, la mer me manque quand je suis sur terre ! Alors, un port, c'est ce que je pensais jusqu'à  ce 21/11, est l'idéal pour associer terre et mer. Jusqu'à ce 21/11 ou, dans le port de GÊNES, qui est un grand port avec des infrastructures solides, le vent tellement fort m'a fait craindre le pire!... Alors, maintenant, quand je regarde les ports sur les cartes, je me dis : que ce serait-il passé si j'avais eu à subir ici les vents génois? La réponse est souvent mauvaise! Tout à coup, dans mon esprit, je découvre qu'il y a plein de port qui sont réellement des pièges en cas de vent très fort. En même temps, c'est mieux d'être au port qu'en mer. (On n'a pas à subir la furie des vagues). Alors quel choix? Tu as raison quand tu dis que au port ou en mer, tu es prisonnier des éléments. A terre, la différence est que, parfois, tu peux t'en échapper. mais pas tout le temps. Un orage en montagne est digne d'une tempête dans le port de Gênes. Peut être faut-il être fataliste et prendre les événements  comme ils arrivent et où que tu sois. Ne pas se laisser aller, à terre comme sur mer, et travailler à se donner toutes les chances de surmonter l’événement. Après, c'est à la providence de décider. Au hasard de la vie. Comme ces jeunes qui se sont fait tuer à Paris : Etre, dans le grand méandre de la vie, au mauvais moment et au mauvais endroit.
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