• NISYROS, le grand volcan !

    NISYROS, le grand volcan !

    Je disais qu'il fallait payer 6 € pour pouvoir descendre dans le cratère du grand volcan. Pour voir quoi ? Quelques fumerolles soufrées ? 

     

    NISYROS, le grand volcan !

    En fait, c'est le site qui est beau... Alors avec la moto qu'on a louée, on s'est mis en tête d'escalader les pentes du cratère par une piste si caillouteuse que... Bon ! Normalement, il aurait fallu un 4X4 pour franchir ses ornières tellement profondes que si tu y plonges un âne, pas sûr que les oreilles dépassent du trou !!!

       

    NISYROS, le grand volcan !

    Et voilà ce que ça donne... Là oui. Tu vois vraiment le volcan !

     

    NISYROS, le grand volcan !

    Et toujours MON arbre..., seul dans l'immensité déserte.

     

    NISYROS, le grand volcan !

    Toujours plus haut, depuis l'un des 2 villages qui se sont posés sur les lèvres du cratère.

     

    NISYROS, le grand volcan !

    NISYROS, le grand volcan !

    NISYROS, le grand volcan !

    Dans l'un d'eux, une fois n'est pas coutume, on s'est attablé pour déguster un café frappé ! Un régal !

     

    NISYROS, le grand volcan !

    Le second village s'abandonne presque à l'ardeur du soleil...

     

    NISYROS, le grand volcan !

    Moi ? J'prends le frais dans la chapelle...

     

    NISYROS, le grand volcan !

    La chapelle...

     

    NISYROS, le grand volcan !

    - Attends... Ne me dis rien... Sont-ce des chaises ?  

    - Oui. Tout simplement !

     

    NISYROS, le grand volcan !

    Le village est mignon comme tout avec, pour seule rue principale, un escalier !

     

    NISYROS, le grand volcan !

    - Attends... Ne me dis rien... Un chat surpris à jouer au milieu des chaises ?

     

    NISYROS, le grand volcan !

    Le sommet du village. Et tout là-bas, à gauche, le volcan.

     


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  • Commentaires

    1
    Anne
    Mardi 12 Juillet 2022 à 11:50

    Y a-t-il des âmes humaines dans ces villages??? Vos photos de ces derniers articles frappent par l'absence de gens (à part dans le port). On dirait que vous êtes seuls au monde. Un lendemain d'apocalypse! 

    Enfin, c'est splendide, je me régale. 

      • Vendredi 15 Juillet 2022 à 15:23

         

        Chère lectrice,

         

        Merci de nous avoir confié ton sentiment.

         

        La délectation est là, c'est l'essentiel.

         

        Le désert avec des dunes, c'est الصَّحْراءُ  (en français : le Sahara).

         

        Le désert avec des cratères, c'est Νίσυρος – NIΣΥΡΟΣ (en français : Nisyros).

         

        À Νίσυρος – NIΣΥΡΟΣ, l'oasis, c'était le port.

         

         

         

         

        La photo a été faite devant la maison du pope. À droite des pétales roses les plus hautes, on peut reconnaître l'éolienne du Zeph.

         

        L'endroit était fleuri, parce que c'était le jardin d'un résident important.

         

        Cette photo pose la question de la motivation de l'occupation du sol.

         

        Il y a ceux qui habitent dans le désert, parce qu'on ne leur a pas laissé le choix.

         

        Puis il y a ceux qui recherchent le désert, parce qu'ils en ont la vocation.

         

        Dans la première catégorie, il y a ceux qui sont nés sur place et qui sont encore liés au toit ancestral.

         

        Un exemple est donné dans la photo suivante :

         

         

         

         

        Trois jeunes silhouettes se dirigeaient vers l'endroit de leur baignade.

         

        Cette photo contient un élément de réponse très important par rapport à la question soulevée par le commentaire : seule la jeunesse s'exhibe dans la chaleur écrasante du soleil.

         

        Comme nous choisissons souvent la période du soleil azimutal pour avoir le moins d'ombre, nécessairement nous ne pouvons apercevoir que très rarement les aînés. D'où, l'impression de village désert.

         

        C'était au moment où nous nous préparions à quitter le site que le village commençait à s'animer.

         

         

         

         

        Sur cette photo, l'entrée de l'église se faisait par une porte située à gauche. Devant cette porte se trouvait une chaise. Un pope était assis sur cette chaise pour se reposer. Puis il est entré dans l'édifice religieux. Pour reprendre les mots du commentaire, il y avait au moins « une âme humaine » dans ce village, dont la photo n'a pu rendre que l'apparence déserte, faute d'opportunité.

         

        L'intérêt de cette photo était aussi dans la partie ombragée du sol, qui se préparait à être recouverte de tables et de chaises pour les agapes du soir, entre résidents qui étaient majoritairement des natifs du pays.

         

        Il existait aussi des êtres venus d'ailleurs et qui étaient tombés amoureux du désert de soufre.

         

        Voici le seuil de la maison de l'un d'eux :

         

         

         

         

        Nous nous trouvions devant une demeure très rustique, sans doute l'une des plus élevée du village. À gauche de la photo, se voyait un cratère.

         

        Encore plus à gauche, en dehors du champ de la photo, c'était le village dont on a vu l'église dans la photo précédente.

         

        Voici la suite du panorama :

         

         

         

         

        À droite du palmier et de la coupole ocre, se voyait le clocher aux trois étages d'arches.

         

        Pendant que votre serviteur avançait et reculait pour obtenir un cadrage qui mette en valeur les chardons du premier plan, un homme, qui manifestait très clairement ses caractéristiques anglo-saxonnes et qui se prenait pour un ermite hellène, était sorti de la maison louée pour « protéger » ce qu'il considérait comme sa propriété privée pour quelques jours encore.

         

        L'absence de silhouette humaine ne signifie pas toujours absence de vie.

         

        Pour percevoir la vie, c'est-à-dire ne pas se leurrer par l'image superficielle de l'abdication et de l'échec, il faudrait se montrer plus attentif.

         

        Là où n'apparaissaient que des décombres, la teinte vive des pétales pouvait témoigner de l'existence d'une vie contemporaine, toute proche.

         

         

         

         

        Ce bouquet pascal disait bien que la piété, donc la vie, n'a pas déserté le village.

         

        RP

         

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