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Le zèle du garde
Une curieuse façon de montrer du zèle a eu lieu à Athènes, sur la colline de Φιλόπαππος – ΦΙΛΟΠΑΠΠΟΣ (en français : Philopappos), qui se trouvait au Sud-Ouest de l’Acropole.
Faisons plus ample connaissance avec la topographie du site pour mieux comprendre à quel point cette occurrence du zèle était incongrue, voire grotesque.
Voici le chemin d’accès au sommet de la colline de Φιλόπαππος – ΦΙΛΟΠΑΠΠΟΣ :
La mer était à droite. L’Acropole, à gauche.
La mer, c’est-à-dire le port du Pirée, et même le Golfe Saronique, avec l’entrée de la baie de Salamine. C’était la direction du soleil couchant.
La photo était faite avec les derniers rayons de l’astre solaire. À mi-hauteur de l’image, là où la lumière du couchant parvenait encore à traverser la colline de part en part, les arbres et les blocs de pierre étaient éclairés du côté droit tandis que l’autre face se trouvait dans l’ombre.
Le but de notre ballade était de photographier le coucher de soleil au-dessus de la mer. Donc ce serait sur la droite de la photo que nous dirigerions notre regard et l’objectif de l’appareil photo. Autrement dit, l’Acropole serait dans notre dos, complètement hors du champ de vision.
Pour jouir de toute la beauté du panorama, nous grimpions jusqu’au sommet, là où se dressait un monument funéraire, dont on apercevait les deux faces principales. Celle qui était à gauche et qui se trouvait dans l’ombre – parce qu’elle était tournée vers l’Est – montrait une courbure. L’autre face, qui était éclairée – parce qu’elle regardait l’Ouest – ne présentait pas de courbure.
Voici la face incurvée :
Le monument funéraire a été érigé en mémoire d’un mécène, qui s’appelait Φιλόπαππος – ΦΙΛΟΠΑΠΠΟΣ (en français : Philopappos) et qui a donné son nom à la colline. Le bienfaiteur est représenté sur le registre inférieur, en train de conduire un quadrige. Au premier plan, se dressaient les pointes métalliques qui délimitaient l’enceinte interdite.
Pour prendre son coucher de soleil, le mousse était resté bien en dehors de cette enceinte. De plus, cette face incurvée n’appartenait pas du tout à son champ de vision. C’était de l’autre côté qu’il s’est placé, du côté qui recevait pleinement la lumière du couchant. Voici la face éclairée du monument :
À l’arrière-plan, on reconnaît l’Acropole et le Parthénon. Mais cette direction n’intéressait nullement le mousse, puisqu’il orientait son appareil photo en direction du premier plan.
Sur le devant, bien à l’extérieur de la clôture qui protégeait le monument funéraire, apparaissaient trois buissons. Le plus volumineux des trois, qui était celui du milieu, poussait à un angle droit de l’enceinte métallique. C’était devant ce buisson que le mousse a planté son trépied. Pour voir quoi ? Ceci :
Le disque solaire faisait sa descente au-dessus de la baie de Salamine. Sur la gauche, des navires attendaient pour le déchargement ou pour le chargement.
Pas d’Acropole dans le champ de vision. Pas de mécène Φιλόπαππος non plus. Seulement le soleil couchant, pour sa beauté universelle, à l’air libre, hors de toute enceinte de sécurité. En dépit du droit à l’universel et malgré le libre accès à un spectacle de la nature, qui n’était l’œuvre d’aucun humain et qui n’appartenait à personne, un garde zélé a demandé au mousse de ranger le trépied. Tant pis pour le bougé du zoom !
Point de négociation possible, même en expliquant en grec que c’était seulement l’astre solaire qu’on voulait, sans Acropole, sans Φιλόπαππος.
Le zèle du garde était intransigeant, stupide, grotesque !
La mésaventure nous donnait l’impression que le Grec avait peur qu’on lui vole « son » soleil !
Il arrive que le zèle ne supprime pas l’étroitesse d’esprit. Hélas, il peut même l’aggraver.
Autre démonstration saugrenue du zèle, toujours en plein air, sur une esplanade qui ressemblerait à celle du Trocadéro, à Paris : il s’agissait du parc offert à la municipalité d’Athènes par l’armateur Σταύρος Νιάρχος – ΣΤΑΥΡΟΣ ΝΙΑΡΧΟΣ (en français : Stavros Niarkhos).
Plantons d’abord le décor avant de déplorer l’irruption du zèle.
Comme au Trocadéro, il y avait, dans ce parc très intelligemment aménagé, des jets d’eau qui s’illuminaient dès la tombée de la nuit. De plus, le bruit de l’eau était accompagné par une fort belle musique symphonique, ce qui n’était pas sans rappeler la pompe des fêtes versaillaises.
Pour le spectacle de la mouvance féerique, la façade d’édifices culturels prestigieux s’offrait comme mur de scène. Au Trocadéro, il y a, entre autres, le Musée de la Marine et le Musée de l’Homme. Dans le parc athénien, deux bâtiments ultra-modernes formaient le mur de scène : il s’agissait de la Εθνική Λυρική Σκηνή (littéralement : la Scène Lyrique Nationale) et la Εθνική Βιβλιοθήκη της Ελλάδος (littéralement : la Bibliothèque Nationale de Grèce). Voici la configuration d’ensemble du site athénien :
Au premier plan, c’était le flanc Est de la Bibliothèque Nationale. On voit le Capitaine du Zeph, qui s’apprêtait à rejoindre le bas de l’escalier de la Bibliothèque.
En vis-à-vis, se dressait l’escalier de la « Scène Lyrique Nationale », c’est-à-dire de l’Opéra National. Sur la photo, juste à droite de cet escalier, s’élevait un pilier cylindrique qui, avec d’autres, devait soutenir le plafond de l’Opéra. C’était devant ce pilier cylindrique que le mousse s’est installé pour filmer les lumières de l’eau dansante.
L’eau était censée danser dans le bassin rectangulaire qui s’étirait sur la gauche de la photo. La caméra du mousse était donc orientée en direction de la roulotte blanche, qui vendait des crêpes. Donc, ni l’Opéra, ni la Bibliothèque n’entraient dans le champ de vision adopté par le mousse.
Voici le spectacle attendu :
La photo a été prise d’en haut de l’escalier de la Bibliothèque. Sur la droite, elle montre le départ du défilé des jets d’eau. Mais ce défilé se prolongeait vers la gauche et sortait du cadre de la photo. C’est pour cela que le mousse s’est installé devant le pilier cylindrique le plus extérieur de l’Opéra afin de pouvoir capter l’intégralité du panorama. Voici ce panorama, à partir de la nouvelle position :
On reconnaît la roulotte blanche qui proposait une alimentation rapide. Du côté de la plaque d’immatriculation, on pouvait lire : [C]REPES & WAFFLES (en français : CRÊPES ET GAUFRES)
La prise de vue n’enfreignait aucune règle concernant la propriété privée. Du moins, au premier abord. Car, tout de suite après le premier envol musical, l’Opéra a dépêché un garde pour demander au mousse d’enlever son trépied.
Qu’est-ce que le mousse n’avait pas le droit de filmer avec le trépied ?
Le bâtiment de l’Opéra ? Mais il lui tournait le dos !
La danse de l’eau ? C’était un spectacle public, gratuit, comme le feu d’artifice au-dessus du Trocadéro.
Dans chaque jet vertical, il y avait des circonvolutions sous forme de spirales et de torsades. Impossible de capter ce raffinement sans le zoom, c’est-à-dire sans la stabilité permanente octroyée par le trépied !
De surcroît, la musique qui accompagnait le ballet aquatique commençait par un puissant hommage à Μίκης Θεοδωράκης – MIΚΗΣ ΘΕΟΔΩΡΑΡΗΣ (en français : Mikis Théodorakis), qui venait de quitter pour toujours la scène terrestre.
Alors, devant le garde zélé, le mousse a levé les bras en direction du sommet des jets d’eau tout en s’exclamant, avec la gorge nouée : « Είναι Μίκης ! » (littéralement : C’est Mikis !) Avec l’intonation de la gorge nouée, le garde zélé a entendu : « [Mais] c’est Mikis [Théodorakis] ! » et a compris : « Mais, c’est notre Mikis Théodorakis, celui qui est aimé dans le monde entier ».
L’immense renommée du compositeur fait de son legs musical un patrimoine mondial. Et ce statut universel donne tout simplement le droit à un accès libre, gratuit et illimité.
Le garde envoyé par l’Opéra National a perçu l’émotion de la gorge nouée. En silence, il a rangé son zèle. Puis il a laissé le mousse et son trépied communier en paix avec l’illustre compositeur.
Il est réconfortant de savoir que le zèle peut entendre raison.
Il est aussi réjouissant de constater que le zèle peut servir de nobles causes. Cela est arrivé dans la capitale crétoise, Ηράκλειο – ΗΡΑΚΛΕΙΟ (en français : Héraklion).
Voici le lieu où le zèle s’est montré lumineux, éclairant, bienfaisant :
C’était l’église dédiée à Tite, qui avait jadis reçu de l’apôtre Paul le privilège de fortifier les congrégations crétoises.
Les portes de l’édifice étaient ouvertes le soir, pour qui voulait s’y recueillir ou tout simplement y promener ses pas.
Une fois les portes franchies, voici ce que pouvait découvrir le premier regard :
Seuls les abords de l’iconostase étaient éclairés. Tout le reste flottait dans la pénombre.
L’éclairage ne dilapidait pas la lumière, il en faisait une récompense progressive et méritée.
De temps à autre, les sources lumineuses de l’extérieur pouvaient mettre en valeur des baies vitrées héritées d’une autre civilisation :
L’étonnement grandissait. Le désir d’investigation, aussi.
C’est alors qu’est intervenu le zèle du garde. Celui-ci est sorti de sa discrétion et s’est mis à allumer toutes les lampes sur le chemin du mousse.
Aucun commentaire de la part du Crétois, aucune recommandation non plus. Et surtout, aucune restriction.
Le garde laissait le mousse entièrement libre. Libre de profiter de l’apport de lumière à sa guise. Libre de contempler pendant le temps qu’il fallait. Libre de choisir, d’hésiter. Libre de s’approcher le plus près possible du centre d’intérêt. Libre de s’avancer, de reculer, de se mouvoir dans toutes les directions possibles. Libre de se servir du trépied de toutes les manières.
Contrairement aux deux cas précédents, l’espace était, cette fois-ci, fermé car il était couvert. Cependant, de la part du garde, l’ouverture d’esprit et la largesse du cœur étaient confondantes.
Le garde employait son zèle en faveur de la lumière et de la connaissance.
Son comportement zélé était au service de l’empathie, du partage, sans restriction et sans limite.
Son zèle ne pressait pas, ni n’oppressait.
Grâce à ce beau zèle pour l’ouverture et la patience, le mousse a pu capter dans d’excellentes conditions ce qui faisait l’originalité de l’édifice religieux. Voici l’une des pièces maîtresses :
À droite de la photo, étaient exposées, sous un dais, les reliques de Tite, le compagnon de voyage de l’apôtre Paul. Bien sûr, la valeur testamentaire était primordiale. Mais, dans la circonstance présente, ce qui était tout aussi important, c’était l’emplacement choisi pour l’exposition de ces reliques. Regardez au-dessus du dais : éclairés par un lustre, des muqarnas témoignaient de la présence d’un culte antérieur.
Cette niche, sculptée par l’islam, appartenait à la mosquée Yeni, du temps où le culte musulman faisait son intrusion dans l’histoire de l’église crétoise.
Les Crétois n’ont pas jugé utile d’effacer les traces de la douloureuse humiliation. Pour eux, l’objectivité a besoin de l’intégralité des sources.
En redonnant vie aux murs, le zèle du garde a offert au mousse un émouvant voyage dans le temps, au milieu des tempêtes de l’histoire.
L’émotion était d’autant plus forte que le temps de sa gestation et de son déploiement n’était entravé par aucune contrainte liée à l’horloge.
Il était là, le côté sublime du zèle du garde : dans l’extensibilité à souhait du temps accordé !
Le mousse était très chanceux d’avoir une effigie du garde si zélé dans la patience et la douceur. C’est le Crétois qui lisait, sur la gauche de la photo. Le garde ne mettait pas de la douceur dans le zèle, mais le zèle dans la douceur. La première façon correspondrait à un amollissement du zèle tandis que la seconde manière indique un service accru en faveur de la douceur, toujours avec la douceur comme finalité.
Un autre exemple remarquable de zèle nous a été dévoilé en guise d’au revoir à la Crète. C’était le jour où nous devions prendre le ferry pour quitter l’île et rejoindre le continent.
Voici le lieu de la révélation ultime :
Il s’agissait de la basilique qui s’appelait H Παναγία των Σταυροφόρων (en français : Notre-Dame des Croisés).
Nous y sommes entrés par hasard, vraiment par hasard.
C’était en début d’après-midi.
La sentinelle qui nous a accueillis avait un cœur zélé pour les choses du monde d’en haut et des mains zélées pour transfigurer le quotidien.
Patiemment, avec beaucoup de goût et de talent, elle confectionnait des couronnes de fleurs fraîches et décorait les cierges en les revêtant de pourpre et d’or pour magnifier l’élégance de la spiritualité.
Le zèle qu’elle avait pour l’idéal qui lui apportait beaucoup de bonheur guidait ses mains d’artiste pour faire émerger du corps inerte de la cire des messagers ailés, dont le charme était dans l’ondulation de la chevelure, des ailes et de la tunique.
Nous étions très admiratifs devant les merveilles accomplies grâce à son zèle.
Émue par notre sincérité, la sentinelle nous a conviés à la célébration qui aurait lieu dans un peu plus d’une paire d’heures.
Nous lui avons dit que nous avions le ferry à prendre ce soir-là. Elle nous a laissé libres de décider de notre emploi du temps.
En définitive, nous sommes revenus au moment où la célébration commençait.
La sentinelle était très heureuse de nous revoir.
Avec bonheur, nous avons contemplé son immense travail de décoration, qui était maintenant entièrement dévoilé par les lustres allumés.
Après une demi-heure de communion avec la liturgie byzantine, nous étions dans l’obligation de prendre congé de la sentinelle.
Le mousse lui a dit au revoir les yeux dans les yeux.
Pour nous excuser, le mousse a prononcé ces mots : « To πλοίο ! » (littéralement : « Le bateau ! »), pour lui rappeler que nous avions un ferry à prendre, et que celui-ci ne nous attendrait pas.
Tout de suite, la sentinelle a répondu au mousse : « Φύγε ! » (littéralement : « Pars ! »).
Mais avec l’émouvante tendresse qui brillait dans les yeux de la sentinelle, ce seul verbe à l’impératif équivalait à tous ces mots : « Ne te mets pas en retard, cher ami ! Pars avec toute notre affection ! »
Au moment de franchir le seuil, nous avons été rappelés par la sentinelle.
Elle connaissait la phrase en grec :
« οὐκ ἐπ᾽ ἄρτῳ μόνῳ ζήσεται ὁ ἄνθρωπος »
ΤΟ ΚΑΤΑ ΜΑΤΘΑIΟΝ ΕΥΑΓΓΕΛΙΟΝ. Κεφάλαιο δ’. Στίχος δ’
« L’homme ne vivra pas seulement de pain »
BONNE NOUVELLE SELON MATTHIEU. Chapitre 4. Verset 4
Mais cette parole non restrictive n’était pas incompatible avec la réalité suivante, qui est inclusive :
L’homme vivra aussi de pain.
C’est pourquoi la main animée par le zèle de la bonté a plongé dans la corbeille des offrandes pour en retirer une énorme brioche circulaire, qui nous a été tout de suite remise, comme provision de voyage.
Avons-nous une image de cette brioche du zèle ? On la voit dans la photo suivante :
Initialement, il n’était pas prévu que cette photo soit faite. Le hasard a voulu que nous traversions la muraille vénitienne à cet endroit au moment où les lampadaires venaient de s’allumer. Vite, il fallait saisir les reflets dorés sur la pierre pendant que le ciel était encore bleu.
Le chasseur d’images a demandé au Capitaine de revenir sur ses pas et de se mettre devant un pilier pour personnaliser la prise de vue. Dans sa main droite, le Capitaine tenait le masque. Dans la main gauche, il y avait la brioche du zèle.
Au cours de la traversée, nous avons savouré le moelleux de la brioche. Pendant que des effluves de cannelle s’en dégageaient, nous revoyions, avec les yeux de notre cœur, l’image de la sentinelle délicieusement zélée :
Sublime image d’un zèle qui a magnifiquement atteint son but.
Sur le visage de la sentinelle, se reflétaient la joie, la douceur, l’affection.
Sur ses doigts, se voyaient le courage, l’endurance, le dévouement.
L’image du zèle de la bonté était le cadeau d’adieu de la Crète.
Tags : zèle, bonté, garde, sentinelle, Φιλόπαππος, Νιάρχος, Μίκης, Ηράκλειο, Tite, Παναγία των Σταυροφόρων, Matthieu 4:4, apôtre Paul
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Commentaires
Mais quelle belle sentinelle ! Et pour Minh: caméra cachée....un simple trou dans sa doudoune sans manche, ni vu ni connu et que je t'embrouille.
En effet, la sentinelle qui assurait la garde du sanctuaire Notre-Dame des Croisés était très belle. Sa grande beauté, qui était la parure de tout l’être et particulièrement du visage, était porteuse d’un message.
Les Grecs ont coutume de dire : “το πρόσωπο είναι ο καθρέφτης της ψυχής” (en français : le visage est le miroir de l’âme).
Derrière le magnifique visage de la sentinelle, il y avait une âme pleine de zèle.
Ray Comfort, un penseur né vers le milieu du siècle dernier en Nouvelle-Zélande, a dit : « I think the key to passion, to zeal, is gratitude. Or to put it another way, the fuel to motivate is gratitude. »
En français : « Je pense que la clé de la passion, du zèle, c'est la gratitude. Ou pour le dire autrement, le carburant pour motiver est la gratitude. »
Par son zèle, la sentinelle du sanctuaire exprimait sa gratitude. Gratitude pour la vie, même dans les choses quotidiennes. Gratitude pour la lumière, qui a guidé ses pas jusqu’à ce jour. Et de manière plus circonstancielle, gratitude pour notre visite, notre sympathie, notre bien-être in situ.
Contemplons à nouveau l’ocre qui habillait la cire blanche.
On reconnaît aisément les traces de pinceau. Couleur de la glaise qui a pris forme en la personne d’Adam. Couleur du fluide de la vie, versé par le Rédempteur. Couleur de la flamme, qui symbolise l’espoir du Relèvement.
La même main a manié le pinceau et posé les filaments d’or. Les ondulations expriment le frémissement de la vie. Pas de rigidité, pas de brutalité, ni dans le graphisme ni dans l’avenir promis. Par contre, l’or de la délicatesse et de la douceur, pour dire que les outrages du temps disparaîtront à jamais.
L’art créé par le zèle de la sentinelle glorifie une beauté intemporelle.
RP