• Le bâton de la rencontre

    Il y a des rencontres inattendues, improvisées. Et il y a des rencontres espérées et préparées.

    Les Anciens avaient coutume de voir derrière chacune d’elles l’œuvre du dieu messager, qui était Ερμής – EPMHΣ (en français : Hermès)

    Pour notre première épreuve de meltem dans l’archipel cycladique, nous nous sommes mis sous la protection du dieu messager. Non pas qu’Hermès ait le bras long auprès d’Éole, le Maître des vents, ou qu’il puisse intercéder en notre faveur auprès de Borée, qui fait déferler le vent du septentrion. Mais parce qu’à ce moment-là, le seul abri sûr était offert par Σύρος – ΣΥΡΟΣ, l’île qui dirigeait tout l’archipel et dont la capitale s’appelait Eρμούπολη – EPMOYΠΟΛΗ (en français : Ermoupoli)

    Eρμούπολη (en français : Ermou-poli) est un mot composé à partir de deux termes : un nom propre (Eρμού) et un nom commun (πολη). Le nom commun a donné naissance à mégalopole (grande ville), métropole (ville-mère), acropole (ville haute)...Quant au nom propre, c’est Ερμής (Hermès) avec la déclinaison du génitif, c’est-à-dire sous la forme d’un complément de nom.

    Donc, la grammaire dit que le Zeph a cherché refuge dans la « Ville d’Hermès ».

    Une gigantesque fresque murale, qui regarde vers le soleil levant, rappelle cette tutelle.

    Le dieu messager est représenté avec l’un de ses attributs favoris : le bâton du voyage, qui est aussi celui de la médiation. En ce XXIè siècle, nous dirions volontiers « le bâton de l’interface ».

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Hermès nous a menés vers des interlocuteurs exceptionnels. Exceptionnels par leur disponibilité et leur dévouement.

    Voici le Zeph qui se présentait devant la « Ville d’Hermès » :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    À tribord, il y avait le port officiel, fier de la modernité de ses infrastructures.

    Mais regardez ce qu’a fait le Zeph : il tournait le dos à la modernité des infrastructures.

     Le bâton de la rencontre

     

    Pour aller où ? Vers un havre caractérisé par la simplicité.

    À ce moment-là, le choix du Zeph semblait difficile à comprendre.

    En prévision de l’arrivée du meltem, la sécurité ne devait-elle pas passer par plus de confort ?

    Hermès, qui a inspiré le Capitaine, avait d’autres plans pour le Zeph. Le dieu qui établissait des relations et tissait des liens, a préparé pour celui-ci un chouette service d’accueil. Voici ce service d’accueil très sympathique, courageux et efficace :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Sur le quai, de droite à gauche, il y avait Sélim, Titouan et Dominique.

    Sélim, qui portait un tee-shirt rose, retenait l’amarre de devant. Son effort de traction était loin d’être feint. À ses côtés, son fils aîné, Titouan, qui avait un maillot bleu vert, se préparait à s’élancer vers l’amarre de l’arrière, qui volait encore dans les airs. La suite des événements révélerait que le geste de Titouan serait précis, adroit et efficace. L’adulte en habits clairs était Dominique, un ami de Sélim. Dominique aussi, esquissait un pas de danse pour suivre la chorégraphie de l’amarre.

    Hermès ne nous a pas montré la modernité des équipements, mais l’exemplarité en matière de dévouement.

    Quelle rencontre spectaculaire !

    Le clou du spectacle était l’engagement sans limite de Titouan.

    Nous avons voulu lui exprimer notre gratitude en conviant toute sa famille à partager quelques instants de convivialité à bord du Zeph, avant leur départ qui était imminent.

    La maman de Titouan s’appelait Françoise.

    Titouan avait un frère plus jeune que lui, dont le prénom était Elouann.

    Le bateau de Sélim, Françoise, Titouan et Elouann s’appelait « Zarafa ».

    Voici le « Zarafa » qui s’en allait vers Délos, l’île natale d’Apollon.

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Sélim tenait la barre franche. Françoise nous disait au revoir à partir du guindeau. Titouan avait son poste au pied du mât. Elouann, son jeune frère, était assis près du winch à tribord. Toute la famille portait des harnais de sécurité.

    En nous donnant à voir le « Zarafa » partir vers Délos avec la ferme intention de visiter cette île, Hermès nous délivrait un puissant message : à notre tour aussi, nous pourrions explorer l’île-sanctuaire. Avant notre arrivée dans le havre de la simplicité, elle nous avait toujours semblé hors de portée de rames. À présent elle nous paraissait accessible. D’abord, mentalement. Et bientôt, physiquement.

    Le « Zarafa » nous a confié que les informations et les encouragements provenaient de Dominique et de sa compagne Marie-Do. À Dominique et à Marie-Do, nous avons aussi dit merci pour l’amarrage du Zeph et pour l’horizon de Délos. Les voici à bord du Zeph, pour une collation de l’amitié :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    La double rencontre orchestrée par le bâton d’Hermès dès le premier jour de notre arrivée dans « Sa Ville », qui était Eρμούπολη – EPMOYΠΟΛΗ, était loin d’être futile ou quelconque. Au contraire, elle était extrêmement précieuse, car elle comportait une transmission de savoir et de savoir-faire.

    Cordial et bienveillant, le contact voulu et préparé par Hermès a suscité des échanges fructueux. La transmission intégrale des connaissances pratiques s’opérait tout naturellement chaque fois qu’un nouveau relais se présentait. La communication des bons procédés, présidée par le bâton de la rencontre, faisait naître une belle amitié entre navigateurs.

    Finalement, l’un des moments forts de cette saison de navigation a été la visite de Délos, l’île natale d’Apollon.

    Pour visiter Délos librement, c’est-à-dire sans dépendre des horaires des ferrys, il fallait mouiller dans l’une des baies voisines. Le Capitaine a choisi la baie de Ρήνεια – RHNEIA (en français : Rinia).

    Voici le Zeph dans la baie de Ρήνεια – RHNEIA :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    La photo dit notre confiance totale dans ce mouillage, qui s’est avéré extrêmement calme et parfaitement fiable.

    La visite de l’île-sanctuaire n’en était que plus fabuleuse !

    C’est Hermès qui a facilité l’accès au site et permis la réalisation du projet de visite en établissant la connexion avec les navigateurs qui nous ont servi d’éclaireurs providentiels et de conseillers avisés.

    Dans ce cas, le bâton de la rencontre était celui de l’octroi d’un privilège inestimable, qui était de parcourir à notre gré l’un des lieux les plus prestigieux de l’Antiquité.

    Un esprit fouineur pourrait faire remarquer qu’Hermès a favorisé l’entreprise du Zeph parce celui-ci voulait honorer la mémoire du demi-frère qu’était Apollon.

    C’était fort possible qu’Hermès ait arrangé les connexions qui avantageaient les intérêts de son demi-frère Apollon. Mais la bienveillance d’Hermès envers le Zeph avait une autre cause : la piété de celui-ci. Le messager des dieux ne pouvait ignorer la profonde gratitude du Zeph envers les Olympiens qui se montraient cléments.

    Se souvenant de la piété du Zeph, Hermès a offert à celui-ci des rencontres fabuleuses, même en dehors de l’horizon apollinien. La rencontre avec l’Hirondelle brestoise était l’une d’elles. Pour le Zeph, c’était encore une rencontre avec l’exceptionnel.

    Tout a commencé avec une amarre lancée à partir d’un catamaran, dont le nom, en breton, signifiait « Hirondelle ».

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Le capitaine qui était à l’origine du lancer était un Brestois, aux fort belles manières. Francis était son prénom. Francis avait une muse qui s’appelait Anne-Marie.

    Dès que l’amarrage de l’Hirondelle est terminé, Francis a dit au Capitaine du Zeph : « Du vin blanc pour ce soir, ça vous dit ? ».

    Ce qui était en jeu, ce n’était pas le vin blanc, mais la modalité de la réciprocité : son intensité et son immédiateté.

    En effet, le soir venu, le Capitaine du Zeph et le mousse ont été choyés à bord de l’Hirondelle avec un joyeux apéro au vin blanc.

    La réciprocité engendre la réciprocité. Alors nous avons convié tout l’équipage de l’Hirondelle à une collation qui aurait lieu le lendemain, à bord du Zeph.

    L’échange se nourrit d’équité pour être fécond et pérenne.

    La pratique de l’équité nous faisait prendre conscience que le dieu messager, par l’intermédiaire de l’Hirondelle brestoise, nous connecte avec Constantinople et Halicarnasse.

    Constantinople, devenue l’actuelle Istanbul, a été incarnée par une délégation française en poste sur les rives du Bosphore. Voici cette brillante et joyeuse délégation que le Zeph a eu l’honneur de recevoir, à cette occasion, à son bord :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Ce soir-là, le bâton de la rencontre a fait briller de mille feux la convivialité.

    On se serait cru dans un festin entre Olympiens.

    De ce magnifique feu d’artifice, ont émergé deux invitations très solennelles et extrêmement chaleureuses.

    Véronique, de la République des lettres, nous attend pour nous faire goûter dans sa demeure ottomane des mets qu’elle aura préparés elle-même avec les épices de l’Orient. Sur la photo, Véronique porte une robe noire et orange.

    Son amie, Gaëlle, disciple de Pythagore, nous attend aussi, non sans impatience, pour nous faire découvrir in situ les charmes du Bosphore. Sur la photo, Gaëlle porte un chemisier noir.

    Voilà, la connexion a été établie. Le contact, immédiatement fécond, guette l’heure de son accomplissement total.

    D’autres que nous auraient pu prendre l’amarre de l’Hirondelle brestoise. Il y avait, entre autres, Dominique et Marie-Do qui se trouvaient dans les parages. Les voici en pleine conversation avec le pilote et le co-pilote de l’Hirondelle brestoise :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Mais le bâton de la rencontre n’a pas désigné le bateau de Dominique et Mari-Do, mais notre Zeph.

    Ça, c’est pour la contribution côté terre.

    Quant à celle côté mer, celui qui lance l’amarre n’est pas obligé de proposer un verre de vin blanc à celui qui la réceptionne. C’est là qu’intervient l’exceptionnel. Car Francis, le pilote de l’Hirondelle brestoise, et Anne-Marie, le co-pilote, sont exceptionnels. Tout de suite après que l’amarre a-t-elle été stabilisée aux deux extrémités, ils ont lancé l’invitation à déguster le vin blanc à bord de leur Hirondelle brestoise, le même soir.

    Tout le monde ne dit pas merci, parce que beaucoup aiment à penser que ceux qui prennent les amarres sont des employés du port, donc déjà rétribués par le port.

    Et parmi ceux qui disent merci, peu, très peu ont la grandeur d’âme de Francis et Anne-Marie. Votre serviteur ne déforme pas la vérité s’il dit que par rapport à ce contexte de l’amarre, personne, absolument personne, n’a montré, jusqu’à ce jour, la grandeur d’âme de Francis et Anne-Marie.

    C’est le bâton de la rencontre qui a guidé le gouvernail du Zeph jusqu’à ce havre étonnant, stimulé les pieds du Capitaine pour qu’il courre jusqu’à l’Hirondelle brestoise et commandé l’ouverture des mains de celui-ci pour qu’elle réceptionne l’amarre prophétique.

    En effet, ce lien qui s’est élancé dans les airs pour atterrir sur le quai, avait non seulement la célérité et la beauté des ailes qui ornaient le bâton d’Hermès, mais aussi une portée prophétique. Car l’apothéose était à venir.

    Le lendemain de la rencontre avec la délégation du Bosphore, les routes de l’Hirondelle brestoise et du Zeph se sont séparées à cause des objectifs pré-établis dans leurs emplois du temps.

    Douze jours plus tard, le Zeph, qui fuyait encore le meltem, s’est de nouveau réfugié dans la « Ville d’Hermès ». Voici le Zeph de retour dans le havre de la simplicité :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Sur la photo, le Zeph était reconnaissable à son éolienne tricolore. Par rapport à la progression du Zeph à cet instant, il y avait à tribord deux catamarans. Celui de l’arrière-plan avait un pavillon tricolore et une bôme bleu clair. Celui du premier plan avait une bôme bleu foncé et pas du tout de pavillon. Celui de l’arrière-plan était l’Hirondelle brestoise. Mais à ce moment-là, le Zeph ne s’en est pas rendu compte.

    Après ce premier tour qui a permis d’avoir un coup d’œil sur l’ensemble des places disponibles, le Zeph se prépare à s’installer pour de bon.

    Le voici avec ses derniers coups de propulseur :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Le Zeph était toujours reconnaissable à son éolienne tricolore. Il se préparait à s’amarrer contre le quai longitudinal qui courait vers la droite de la photo. Ce quai se croisait avec un autre, qui était donc transversal. Au niveau du croisement des deux quais, se dressait un vélo. Le catamaran amarré en bout de quai, au niveau de ce vélo, c’était l’Hirondelle brestoise. Même à ce moment-là, le Zeph n’en était pas conscient.

    Mais la proximité des deux nefs était fort troublante.

    Qu’est-ce qui a fait que le Zeph est venu s’installer là, alors que d’autres places étaient disponibles ailleurs.

    Il faut admettre qu’une aimantation réciproque existait. Et c’est le bâton d’Hermès qui faisait que cette aimantation se mettait en œuvre.

    La proximité spatiale ne suffisait pas, ne se suffisait pas.

    Il fallait lui donner sens en lui donnant vie.

    Et l’âme de la re-naissance, c’était Anne-Marie, qui a accouru vers le Zeph en s’écriant : « Mais c’est Pierre ! »

    Anne-Marie avait une robe aux reflets pourpres, qui volait de joie à cause de ces retrouvailles inespérées.

    Au premier acte, c’était l’Hirondelle qui offrait le vin blanc.

    Au second acte, c’était encore l’Hirondelle qui s’élançait vers le Zeph.

    Le bâton d’Hermès suscitait des élans du cœur.

    Dès le premier jour des retrouvailles, l’hirondelle brestoise avait un geste extrêmement séducteur à l’égard du Zeph. Ce geste consistait à prélever du chocolat anatolien dans les réserves, puis à le disposer sur un plat estampillé BODRUM, pour une dégustation commune.

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Bien sûr, l’onctuosité des gourmandises anatoliennes séduisait bigrement.

    Mais en même temps que la dégustation enchantait le palais, l’esprit s’évadait volontiers vers Bodrum, qui occupait le site de l’antique Ἁλικαρνασσός – ΆΛIKAPNAΣΣOΣ (en français : Halicarnasse), célèbre pour son Mausolée :

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Le Mausolée d’Halicarnasse faisait partie des Sept Merveilles du monde antique.

    Orchestrée par le bâton d’Hermès, la rencontre avec l’Hirondelle brestoise était une préparation mentale pour que le Zeph aille, physiquement, à la rencontre du rivage anatolien.

    Sur le plan matériel, des préparatifs sont en cours. Un jalon important vient d’être franchi avec l’acquisition des amarres flottantes.

     

    Le bâton de la rencontre

     

    Programmée par Hermès au sein de la ville qui lui était consacrée, la rencontre avec l’Hirondelle brestoise a été exceptionnelle à plus d’un titre. D’abord par la générosité des échanges concernant la nourriture terrestre. Ensuite, par la mise en œuvre de ressources mentales et matérielles pour que l’Égée et l’Anatolie ne fassent plus qu’un dans l’univers du Zeph.

    Certes, le dieu messager a d’autres traits de caractère, d’autres manières d’être et d’autres façons d’agir. Mais en ce qui nous concerne, il se montre bienveillant. Et cette bienveillance nous suffit amplement.

    Le bâton de la rencontre est un bâton de la convergence physique.

    Avec de la bonne volonté, il devient celui de l’enrichissement mutuel.


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  • Commentaires

    1
    Hanabi
    Jeudi 13 Octobre 2022 à 19:53

    Vous faites de merveilleuses rencontres, et  c'est aussi parce que vous êtes merveilleux  tous les 2.  On vous adore.

      • Mardi 18 Octobre 2022 à 00:51

        Le Hanabi a raison d'exhiber la clé du succès : ces rencontres merveilleuses ont lieu parce qu'à chaque fois, il y a réciprocité. Cette réciprocité s'exprime par la promptitude et la plénitude. Dans de telles occasions, le don du retour est toujours immédiat et sans limite.

        A ce sujet, le Hanabi lui-même fait montre d'une exemplarité sans faille.

        L'histoire du melon jaune de Missolonghi, racontée dans l'article " L'ambition de l'autonomie " (publié le 13 octobre 2019), est un exemple de l’immédiateté du geste de retour de la part du Hanabi.

        Quant au second critère, qui concerne l'amplitude, il est toujours rempli de façon remarquable par le Hanabi. A titre d'exemple, on peut citer l’accueil très chaleureux que nous avons reçu en janvier dernier.

        Voici le magnifique panorama qui se déployait devant la chambre qui nous a été réservée :

         

         

        Le Hanabi ne nous a pas offert seulement des lits bien confortables. Il a aussi pensé à faire de notre réveil un moment d'émerveillement, en convoquant les Quatre Éléments, comme dans l'Antiquité : le Feu par l'intermédiaire du soleil qui faisait rosir l'horizon, l'Air qui produisait la ouate pour magnifier encore plus les reflets du levant, l'Eau sous forme de neige magique et la Terre, fière de ses sommets majestueux.

        Autre moment-clé de la journée dans la demeure terrestre du Hanabi : celui des agapes.

        Voici la table des retrouvailles :

         

         

        Le Feu était dans les reflets rougeoyants des guirlandes du sapin. L'air était niché dans les alvéoles du citron, prêt à nous éclabousser de vitamines. La Terre a donné la farine utilisée pour préparer des galettes bien dorées. L'Eau était représentée par l'onctuosité de la chair du saumon fumé.

        La complétude du geste de l'hospitalité était l'expression d'une générosité sans borne.

        Le cadre était merveilleux. La présence humaine l'était davantage encore.

        Voici le Hanabi et le Zeph, réunis dans le fief alpin du premier :

         

         

        Le Hanabi faisait découvrir à l'équipage du Zeph tous les champs de neige au soleil pour lui montrer la splendeur du tandem Feu/Eau. La Terre complice portait nos pas allègres. L'Air froid stimulait nos neurones en fête.

        La merveilleuse rencontre, qui a eu lieu à Missolonghi et Kyparissia, a continué de prospérer dans les Alpes parce que la réciprocité était toujours à l’œuvre.

        RP



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