• L'accueil de la maison royale

    Le roi est celui qui a inspiré au Poète les quinze mille vers de l'Iliade et les douze mille vers de L'Odyssée. Vous l'aurez deviné : il s'agit d'Ulysse, qui était roi d'Ithaque, une île de l'actuel archipel ionien.

    La famille royale d'Ithaque nous a réservé un accueil plein de sollicitude lors de notre première arrivée sur l'île. Cette fois-là, c'était le palefrenier qui s'est occupé de notre hébergement. L'homme exerçait ses fonctions dans une artère qui portait le nom du Roi. En effet, cette artère s'appelait ΟΔΟΣ ΟΔΥΣΣΕΩΣ (en français : RUE D'ULYSSE).

     

    L'accueil de la maison royale 

    L'homme était tout de suite disponible et extrêmement serviable.

    Il savait être à l'écoute.

    Grâce à lui, nous avions la chance de bénéficier d'une demeure qui donnait sur un axe portant le nom de la Reine. En effet, cet axe routier s'appelait ΟΔΟΣ ΠΗΝΕΛΟΠΗΣ (en français : RUE DE PÉNÉLOPE).

     

    L'accueil de la maison royale

     

    De notre habitation, nous voyions la mer qui était en contrebas.

    En même temps que la mer, nous apercevions de splendides oliveraies aux reflets d'argent.

     

    L'accueil de la maison royale

     

    L'olivier était et demeure l'arbre-roi dans la baie de Βαθύ – ΒΑΘΥ et dans tout le reste de l'île. Son rôle est primordial sur le plan paysager et nutritionnel, mais pas seulement. En effet, le texte de l'Odyssée, dans son avant-dernier chapitre, montre la valeur hautement symbolique de l'olivier, qui a son mot à dire par rapport à la sociologie et à l'éthique.

    Malgré sa brillante victoire à l'épreuve du tir à l'arc, Ulysse n'a pas dissipé tous les doutes de son épouse, qui refusait de se fier uniquement à une démonstration extérieure de l'identité du revenant. Pour Pénélope, qui redoutait une facétie usurpatrice, la preuve définitive ne pouvait venir que de la sphère intime, qui était celle de la chambre nuptiale, où résidait un secret connu seulement des jeunes mariés, vingt ans auparavant.

    La Reine a dit alors à la nourrice de préparer, pour le vainqueur de l'épreuve du tir à l'arc, le lit que le jeune époux royal avait jadis construit lui-même, et qui se trouverait désormais HORS de la chambre nuptiale.

    Immédiatement, Ulysse a riposté. Voici ses paroles d'indignation :

    « Ὦ γύναι, ἦ μάλα τοῦτο ἔπος θυμαλγὲς ἔειπες·

    τίς δέ μοι ἄλλοσε θῆκε λέχος ; χαλεπὸν δέ κεν εἴη

    καὶ μάλ᾽ ἐπισταμένῳ, ὅτε μὴ θεὸς αὐτὸς ἐπελθὼν 185

    ῥηϊδίως ἐθέλων θείη ἄλλῃ ἐνὶ χώρῃ.

    ἀνδρῶν δ᾽ οὔ κέν τις ζωὸς βροτός, οὐδὲ μάλ᾽ ἡβῶν,

    ῥεῖα μετοχλίσσειεν, ἐπεὶ μέγα σῆμα τέτυκται

    ἐν λέχει ἀσκητῷ· τὸ δ᾽ ἐγὼ κάμον οὐδέ τις ἄλλος.

    θάμνος ἔφυ τανύφυλλος ἐλαίης ἕρκεος ἐντός, 190

    ἀκμηνὸς θαλέθων· πάχετος δ᾽ ἦν ἠΰτε κίων.

    τῷ δ᾽ ἐγὼ ἀμφιβαλὼν θάλαμον δέμον, ὄφρ᾽ ἐτέλεσσα,

    πυκνῇσιν λιθάδεσσι, καὶ εὖ καθύπερθεν ἔρεψα,

    κολλητὰς δ᾽ ἐπέθηκα θύρας, πυκινῶς ἀραρυίας.

    καὶ τότ᾽ ἔπειτ᾽ ἀπέκοψα κόμην τανυφύλλου ἐλαίης, 195

    κορμὸν δ᾽ ἐκ ῥίζης προταμὼν ἀμφέξεσα χαλκῷ

    εὖ καὶ ἐπισταμένως, καὶ ἐπὶ στάθμην ἴθυνα,

    ἑρμῖν᾽ ἀσκήσας, τέτρηνα δὲ πάντα τερέτρῳ.

    ἐκ δὲ τοῦ ἀρχόμενος λέχος ἔξεον, ὄφρ᾽ ἐτέλεσσα,

    δαιδάλλων χρυσῷ τε καὶ ἀργύρῳ ἠδ᾽ ἐλέφαντι· 200

    ἐκ δ᾽ ἐτάνυσσα ἱμάντα βοὸς φοίνικι φαεινόν.

    οὕτω τοι τόδε σῆμα πιφαύσκομαι· οὐδέ τι οἶδα,

    ἤ μοι ἔτ᾽ ἔμπεδόν ἐστι, γύναι, λέχος, ἦέ τις ἤδη

    ἀνδρῶν ἄλλοσε θῆκε, ταμὼν ὕπο πυθμέν᾽ ἐλαίης. »

     

    Ὁμήρου Ὀδύσσεια

    Ραψωδία κγ'

    Στίχοι ρπγ’ – σδ’

     

     

    [183] " Femme, tu viens de prononcer une parole qui m'a déchiré le cœur !

    Qui donc a déplacé cette couche ? L'homme le plus habile et le plus fort n'aurait pu en venir à bout.

    [185] Il n'y a qu'une divinité qui ait pu transporter aisément ma couche ailleurs :

    il n'est pas facile de la changer de place,

    même pour le mortel le plus robuste.

    Il existe des secrets merveilleux dans cette couche habilement travaillée :

    c'est moi seul qui l'ai construite, et nul autre n'y a mis la main.

    [190] Dans l'enceinte de la cour s'élevait jadis un superbe et. vigoureux olivier à l'épais feuillage,

    dont le tronc était aussi gros qu'une colonne.

    Autour de cet olivier je bâtis la chambre nuptiale

    avec des pierres étroitement unies ; je la couvris d'un toit

    et je la fermai par des portes qui se joignaient exactement.

    [195] Je coupai ensuite le sommet de l'olivier,

    et, après avoir scié le tronc à partir de sa racine, avec l'airain

    je le polis tout autour, je l'alignai au cordeau,

    je le trouai de tous côtés avec une tarière,

    et j'en formai le pied de ma couche, que je façonnai avec le plus grand soin,

    [200] et que j'enrichis d'or, d'argent et d'ivoire ;

    puis je tendis en dessous des courroies de cuirs teintes en rouge.

    Voilà les secrets merveilleux dont je t'ai parlé.

    Maintenant j'ignore si ma couche est encore à l'endroit où je l'ai laissée,

    [204] ou si quelqu'un l'a transportée ailleurs en coupant l'olivier à sa racine."

     

    L'Odyssée d'Homère

    Chant XXIII

    Vers 183 à 204

     

    Le lit des jeunes époux était enraciné dans la terre d'Ithaque, par l'intermédiaire du tronc de l'olivier. L'arbre au feuillage d'argent avait un regard sur la sociologie du couple et devenait témoin de l'apparition de la postérité, incarnée par Télémaque.

    Dans le domaine de l'éthique, la contribution de l'olivier était énorme. Il assurait l'inamovibilité du lit nuptial, c'est-à-dire l'inaltérabilité d'une alliance et l'indestructibilité d'un amour.

    La stabilité dans l'espace signifiait la constance dans le temps.

    Dans la maison royale d'Ithaque, la silhouette de l'olivier évoquait la fidélité de l'attachement.

    Nous sommes heureux que l'île natale d'Ulysse nous accueille toujours avec la belle silhouette de l'arbre-roi.

    De notre première demeure, juchée en hauteur, nous pouvions admirer, au-dessus des feuilles sommitales, la fière silhouette des nefs qui paradaient dans la baie de Βαθύ – ΒΑΘΥ.

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Ce magnifique spectacle n'a pas manqué de nous ramener, une fois de plus, vers le chant du Poète. En effet, dans son νεῶν κατάλογος – NΕΩΝ ΚΑΤΑΛΟΓΟΣ (en français : Catalogue des vaisseaux), Homère précise la contribution d'Ulysse pour armer la flotte grecque en partance pour Troie. La précision se trouve dans l'Iliade, au chant II :

    αὐτὰρ Ὀδυσσεὺς ἦγε Κεφαλλῆνας μεγαθύμους,

    οἵ ῥ᾽ Ἰθάκην εἶχον καὶ Νήριτον εἰνοσίφυλλον

    καὶ Κροκύλει᾽ ἐνέμοντο καὶ Αἰγίλιπα τρηχεῖαν,

    οἵ τε Ζάκυνθον ἔχον ἠδ᾽ οἳ Σάμον ἀμφενέμοντο,

    635οἵ τ᾽ ἤπειρον ἔχον ἠδ᾽ ἀντιπέραι᾽ ἐνέμοντο :

    τῶν μὲν Ὀδυσσεὺς ἦρχε Διὶ μῆτιν ἀτάλαντος :

    τῷ δ᾽ ἅμα νῆες ἕποντο δυώδεκα μιλτοπάρῃοι.

     

    Ὁμήρου Ἰλιὰς

    Ραψωδία β'

    Στίχοι χλα’ – χλζ’

     

     

    Ulysse était à la tête des magnanimes Céphalléniens :

    et ceux qui tenaient Ithaque et le Nèritos, couverts de forêts frémissantes,

    et ceux qui habitaient Krokyléia et Aigilipse au relief déchiqueté ;

    et ceux qui tenaient Zakynthos et ceux qui habitaient vers Samos,

    et ceux qui tenaient les terres du continent et ceux qui habitaient sur la rive opposée.

    Ulysse, que sa prudence égalait à Zeus,

    les conduisait sur douze vaisseaux, dont les poupes brillaient d'un rouge éclatant.

     

    L'Iliade d'Homère

    Chant II

    Vers 631 à 637

     

    Ainsi, Ulysse a apporté à la coalition grecque douze nefs.

    Et sous son commandement, il n'y avait pas que des hommes d'Ithaque. Le texte d'Homère montre que l'autorité royale d'Ulysse s'étendait aussi aux deux îles voisines Ζάκυνθος – ZΑΚΥΝΘΟΣ et Κεφαλλονιά – KΕΦΑΛΛΟΝΙΑ, où se trouvait le port de Σάμη – ΣΑΜΗ.

    C'est pourquoi, lorsque nous avions voulu nous rendre sur l'île de Κεφαλλονιά – KΕΦΑΛΛΟΝΙΑ en partant de la baie de Βαθύ – ΒΑΘΥ, c'était la maison royale d'Ithaque qui s'était chargée de nous trouver un moyen de locomotion pour que nous puissions nous rendre sur la côte occidentale et embarquer de Πίσω Αετός – ΠΙΣΩ ΑΕΤΟΣ. Ce service a été accompli avec empressement, diligence et gaieté de cœur.

    De notre première demeure, qui donnait sur la rue portant le nom de la Reine, nous pouvions facilement nous rendre au port en descendant une succession d'escaliers fort coquets.

    À chaque tournant, le chemin présentait un décor nouveau, toujours très fleuri.

     

    L'accueil de la maison royale

     

    La végétation semblait se réjouir, jusqu'à des temps indéfinis, des retrouvailles entre Ulysse et Pénélope.

    Quant au ravitaillement, la maison royale nous fournissait toujours des produits de qualité. Voulions-nous goûter les délices de la mer ?

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Nous étions royalement servis.

    Désirions-nous nous rassasier des ressources de la terre ferme ?

    L'accueil qui nous était réservé était d'une gentillesse sans limite.

     

    L'accueil de la maison royale

     

    C'est toujours avec une grande émotion que nous revenons à Ithaque.

    La toute récente visite a eu lieu avec le Zéphyros2.

    À Ithaque, dans la baie de Βαθύ – ΒΑΘΥ, il y avait une place que le capitaine affectionnait particulièrement : c'était celle qui se trouvait à l'extrémité Est du débarcadère jouxtant le bâtiment des garde-côtes.

    De mémoire de mousse, jamais ce vœu n'a été exaucé, jusqu'à l'an dernier. Jusqu'à l'été dernier, à chaque fois, le Zeph se drapait dans sa résignation et s'en allait se placer parmi d'autres nefs au mouillage.

    Mais, cette année, le miracle s'est produit. Le Zeph avait ce qu'il désirait tant :

     

    L'accueil de la maison royale

     

    La photo a été prise le lendemain matin de notre arrivée.

    Le Zeph était facilement reconnaissable grâce à son éolienne, même si celle-ci n'était plus qu'une dépouille ambulante après l'épreuve dans l'archipel des Παξοί – ΠΑΞΟΙ. Était aussi visible, à bâbord, le vélo pliant du capitaine.

    La lumière du soleil levant provenait de la droite. Les ombres qui s'étiraient vers la gauche indiquaient que le soleil n'était pas encore très haut. À gauche de la photo, sur le débarcadère, se dressait une statue qui représentait Ulysse, en compagnie d'un rameur. Par conséquent, l'homme qui se tenait debout était donc le personnage royal. Seul le dos de celui-ci était éclairé par le soleil du matin. Ulysse regardait donc vers l'Ouest. En effet, quand il venait de Troie, c'était vers l'Ouest qu'il devait tourner son regard pour retrouver son île natale.

    Au premier plan, était amarré un bateau blanc et rouge, avec l'inscription ΟΔΥΣΣΕΑΣ ΝΙ 459. L'immatriculation rendait au hommage à la mémoire du Roi.

    Derrière ce bateau, se trouvait un autre bateau, à la coque bleu foncé. Les deux embarcations avaient la même fonction : elles proposaient des circuits touristiques autour de l'île.

    Sur la longueur opposée, le rectangle du débarcadère recevait plusieurs bateaux de plaisance, cul à quai.

    La topographie exhibait l'immense avantage dont jouissait le Zeph.

    Pas besoin d'annexe pour aller à terre : le pays d'Ulysse était accessible à toute heure de la journée, pour le plus grand bonheur du chasseur d'images.

    Pas de promiscuité, pas de nuisance sonore, pas de Covid en embuscade.

    Combien de temps ce privilège allait-il durer ?

    Personne n'était venu pour nous le disputer.

    Tout le monde nous laissait tranquilles.

    Nous jubilions sans retenue car la deuxième nuit s'annonçait avec les meilleurs auspices.

    Voici le Zeph après la deuxième nuit :

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Toujours la même place royale !

    Sur le côté Nord, le débarcadère rectangulaire a perdu tous les bateaux en transit.

    Nous, nous restions, car nous pouvions arpenter à notre guise, sans aucune contrainte, les chemins de notre tout premier séjour. Comme les chemins de la mémoire sont envoûtants et addictifs !

    Mais le véritable attrait de l'île ne résidait pas dans le confort spatial. Le magnétisme d'Ithaque était dans l'attitude de la maison royale.

    Nous nous sommes acquittés d'un péage pour nous amarrer au quai où se dressait la statue d'Ulysse. Et comme nous étions sympathiques et presque aussi fins négociateurs qu'Ulysse lui-même, nous avons obtenu une remise de 50%. Autrement dit, la deuxième nuit nous a été offerte, grâce à l'éloquence du capitaine.

    Y a-t-il eu une troisième nuit, à la même place royale ? Et à quel tarif ?

    Voici le Zeph, après la troisième nuit :

     

    L'accueil de la maison royale

     

    La photo a été prise à partir de la demeure en hauteur, là où nous étions logés pour notre tout premier séjour.

    On reconnaît le Zeph grâce l'éolienne, qui était la seule présente dans le paysage. On distingue sur le débarcadère rectangulaire la statue de bronze d'Ulysse. Sur le côté Nord du débarcadère, de nouveaux bateaux de plaisance étaient amarrés.

    Le Zeph, mis en majesté, semblait indétrônable.

    Mais le Zeph n'était pas arrogant, il était reconnaissant, et même, très reconnaissant.

    Car cette troisième nuit lui a été aussi offerte !

    Point de péage supplémentaire, car le capitaine s'est essayé à la langue d'Homère pour s'adresser à la maison royale. Celle-ci, touchée par ces efforts d'élocution, reconnus comme uniques (dans le sens où aucun autre plaisancier n'a fourni de tels efforts), a considéré que le Zeph faisait partie désormais de la flotte d'Ulysse. Et un enfant du pays n'avait pas à s'acquitter de quelque péage que ce soit dans ce cas.

    Nous voilà donc adoptés, du moins officieusement.

    Le Zeph était orienté dans l'axe de la baie de Βαθύ – ΒΑΘΥ, qui s'ouvrait au nord.

    Si l'on suivait cet axe du fond de la baie jusqu'au grand large, voici ce que l'on pouvait voir :

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Au premier plan, était exposée une œuvre d'art qui avait une fonction commémorative.

    Sous l'énorme ancre de bronze, figurait l'inscription :

    ΣΤΟΥΣ ΘΙΑΚΟΥΣ ΝΑΥΤΙΚΟΥΣ

    ΠΟΥ ΑΓΚΑΛΙΑΣΕ ΓΙΑ ΠΑΝΤΑ ΤΟ ΚΥΜΑ

     

    Littéralement :

    AUX ITHAKIENS MARINS

    QU'A EMBRASSÉS POUR TOUJOURS LA VAGUE

     

    Nous étions venus par la mer : nous étions donc marins.

    Mais étions nous « Ithakiens » ?

    La réponse serait « oui », d'après la dispense de péage, généreusement accordée par la maison royale.

    La vague nous a-t-elle « embrassés » ?

    Oui, dangereusement même, dans l'archipel des Παξοί – ΠΑΞΟΙ !

    Alors, nous nous sentions très concernés par ce monument commémoratif.

    À l'anneau qui terminait le manche central de l'ancre, était accrochée une couronne. C'était une couronne de souvenir, mais aussi de gloire. Un ruban pourpre disait le caractère précieux du souvenir. Le pourpre symbolisait l'autorité royale. En conséquence, le monument s'adressait aux compagnons infortunés d'Ulysse, et à tous ceux qui suivaient leurs sillages, au sens propre comme au sens figuré.

    Le Zeph remplissait toutes les conditions énumérées par le monument commémoratif, sauf celle indiquée par la locution adverbiale ΓΙΑ ΠΑΝΤΑ (en français : POUR TOUJOURS).

    Grâce soit rendue aux divinités qui n'avaient pas permis que cette locution adverbiale s'accomplisse dans l'archipel des Παξοί – ΠΑΞΟΙ !

    C'est pourquoi le Zeph, reconnaissable cette fois à son orin rouge, à son annexe suspendue et à sa tenture blanche, s'estimait extrêmement chanceux de se retrouver dans la douce accolade qu'offraient l'arc inférieur de l'ancre et la face supérieure du marbre.

    Il existe une autre perspective qui illustrait le lien affectif entre le Zeph et la maison royale d'Ithaque. C'est celle-ci :

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Au premier plan, c'était le moyen de locomotion que la maison royale avait mis à notre disposition pour que nous puissions rejoindre Πίσω Αετός – ΠΙΣΩ ΑΕΤΟΣ et embarquer pour l'île voisine Κεφαλλονιά – KΕΦΑΛΛΟΝΙΑ, comme il a été dit ci-dessus.

    À l'arrière-plan, c'était le Zeph, à sa place royale, lors de notre tout récent séjour.

    Quinze ans séparent les deux positions.

    Quinze ans d'empathie, d'appréciation et d'admiration réciproque.

    Nous avons voulu fêter ces quinze ans de relation privilégiée, par quinze ans de maturation des tanins d'un grand vin de Bordeaux :

     

    L'accueil de la maison royale

     

    C'était un cru de 2005, fierté du Château Verdigan.

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Le breuvage allait à merveille pour célébrer les quinze ans de stabilité, de confiance et de cohérence du lien qui nous unit à la maison royale d'Ithaque.

    Comme le pas du capitaine était léger et allègre au moment de l'au revoir !

     

    L'accueil de la maison royale

     

    Non pas parce que nous étions heureux de nous en aller d'Ithaque. Mais parce que l'accueil plein de sollicitude de la part de la maison royale nous a soulagés de maints fardeaux !

     


    Tags Tags : , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :