• Alors Ventotene, c'est comment?

    Ben oui, c'est beau.

    Son port Romain, que les romains ont creusé dans le tuf de l'île.

    Alors Ventotene, c'est comment?

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    On voit encore vraiment le travail à l'image des arches qui délimitent les anciens magasins...

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    Les instructions nautiques disent qu'un bateau de moins de 12 mètres peut s'y amarrer. J'ai bien fait de ne pas essayer : entre les pendilles qui courent de partout et la chaussée immergée qui déborde le quai sur près de 2 mètres... 

    En plus, faut pas se tromper dès l'entrée : il faut se présenter devant le port et virer à 90° sur tribord tout en évitant les dites pendilles et la dite chaussée. C'est pas après être entrer dans le port qu'on se pose la question des défenses ou des amarres !

    Alors Ventotene, c'est comment?

    Ce que j'ai trouvé presque émouvant, ce sont les bittes d'amarrage à l'entrée du port. Bittes taillées (je ne fais aucune allusion à quoi que ce soit !) directement dans le tuf. On peut presque encore s'imaginer une galère manœuvrant dans le port.

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    Bon. VENTOTENE, c'est aussi un joli village, aux maisons vieillies par le vent et les embruns. Par le soleil aussi.

    Alors Ventotene, c'est comment?

    Alors Ventotene, c'est comment?

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    En dehors du village, la côte semble aussi belle...

    Alors Ventotene, c'est comment?

    Mais à l'image de cette photo, il est très difficile d'accéder au trait de côte. On nomme VENTOTENE, l'île friable tellement tout se détache. Elle est comme une grosse pierre ponce. Alors tous les accès aux falaises sont barrés, grillagés, cadenassés, murés, clôturés, et j'en passe ! Et puis, tout est "proprieta privata". Nous sommes très loin du démotico de la GRECE. Au final, se balader sur l'île n'est pas vraiment agréable. Seuls le village et le port sont bien et font carte postale. Les gens aussi. Le fait de ne pas avoir de WIFI au port m'oblige à aller dans les cafés pour échanger leur WIFI contre une boisson ou des amuses-gueules. Au café VERDE, sur la place du village, les gens sont vraiment accueillants. Je sens toute leur sympathie. Leur empathie aussi. Peut être est-ce du au fait que je sois le seul touriste, en hiver, et arrivé par la mer?

    Quand au bateau, il est là.

    Alors Ventotene, c'est comment?

     

    Quand à moi, si la météo est favorable, je m'en vais demain vers ISCHIA. Si j'attends lundi, aux dires de la météo, j'aurais du vent de face alors que demain, il devrait être portant. J'aimerais bien faire un peu de voile, moi!

    Alors Ventotene, c'est comment?

    ISCHIA, c'est l'île bleuté que l'on devine sur l'horizon. Le gros caillou sur lequel on voit des constructions, c'est la dernière des îles PONTINES. C'est l'île du Diable, l'île de SAN STEFANO, l'île prison.

    Bon, ben à bientôt.

     

    Commentaires

     

     
    1
    Maman
    Dimanche 13 Décembre 2015 à 17:03   Supprimer le commentaire
     

    Pour la première fois je suis montée à l'étage et j'ai pu suivre ton périple sur ton blog.

    Fascinée je suis par la beauté de tout ce que je viens de voir, le désir d'etre avec toi dans ces

    lieux pour moi nostalgiques.

    Bisous

     
      • Lundi 14 Décembre 2015 à 19:06   Supprimer le commentaire
         
         Éditer

        Coucou Mamie...

        Je suis content de te lire pour la première fois. Ca veut dire que tu vas mieux puisque tu es montée à l'étage pour regarder l'informatique. Je penses très fort à toi ma chère maman.

        pierre

     
    2
    RP
    Lundi 14 Décembre 2015 à 17:49   Supprimer le commentaire
     

     

    Comme la palette est diversifiée et riche ! C'est un vrai bonheur que de pouvoir s'affranchir de la tyrannie du bichromisme « bleu et blanc », tant galvaudé par toutes les pubs de croisière !

     

     

     

    À Porto Ercole, le 04 décembre dernier, tu t'interrogeais sur l'opportunité d'un licenciement qui ouvrirait sur la belle saison. À la belle saison, tu subiras les contre-coups de l'affluence, et tu n'auras même pas une miette de ce qui fait ton régal actuellement.

     

    Souviens-toi du mépris avec lequel les Corses de Macinaggio, c'est-à-dire des insulaires qui parlent la belle langue de Molière comme toi, t'ont refoulé en dépit de ton besoin de te ravitailler en eau.

     

    Souviens-toi aussi que, de l'autre côté de la Tyrrhénienne, Giglio, complètement cadenassée par les porte-monnaies de la haute société, t'as refoulé plus d'une fois, sans aucune pitié. On a même raillé tes manières xénophiles en ridiculisant les gestes de tes mains, qui accompagnaient ta supplication.

     

    Très difficile d'oublier le délire paroxystique de Capraia, où les places se distribuaient comme dans une criée pour le poisson, où l'aplomb des uns crée la détresse des autres, comme dans une foire d'empoigne, pour qu'en définitive, la loi des mafiosi s'impose. Devant les pratiques mafieuses, les divinités elles-mêmes s'inclinent. Ἑρμῆς - ΕΡΜΗΣ , le messager aux mille ressources, en perdrait ses chaussures ailées. Et Ἀθηνᾶ - ΑΘΗΝΑ , jusqu'à son casque et son bouclier. !

     

     

     

      • Lundi 14 Décembre 2015 à 19:22   Supprimer le commentaire
         
         Éditer

        OUI. J'ai bien pensé à tout ce que tu dis. Quand j'ai écrit le texte, j'ai failli y mettre son pendant des contrariétés amenées par l'été en Italie. Il est sûr que je n'aurais pas pu m'ancrer à PONZA, que je n'aurais  pas eu de place à LERICCI, ni à SANTA MARGHARITA, ni à PORTO ERCOLE, ni à TALAMONE, ni dans le porto vecchio de CIVITAVECCHIA, et qu'on m'aurait fait payer des sommes astronomique, à l'image des 110 € réclamés par MARINA di GALERA à côté de PORTO ERCOLE. Ici, par exemple, à FORIO D'ISCHIA, le prix officiel en décembre est de 35 €. Il est de 110 € en été avec une majoration de 10% les week-end !Evidemment que toutes les autres saisons que l'été sont bonnes pour naviguer en Italie et probablement l'hiver est la meilleure : pas de pbs de place dans les ports et tarif négociable partout. En hiver, le soleil se couche tôt, oui mais en été, j'aurais été au mouillage avec parfois la difficulté de se rendre à terre ou l'incertitude de laisser le bateau dans la confusion de tout ceux qui arrivent après toi et qui se mettent sur toi s'ils le pouvaient ! En été, il faut des coins de navigation ou il y a des vraies possibilités de mouillage, comme en Corse pourquoi pas, même si, effectivement, la Corse n'est pas une destination alléchante si les corses sont majoritairement à l'image de ceux de MACCINAGGIO.

     
    3
    virg
    Lundi 14 Décembre 2015 à 20:51   Supprimer le commentaire
     

    Hello, me revoilou, améliorée, je l'espère, par des apprentissages de communication non violente ; la mise en application me paraît toutefois délicate, mais bon, comme toute amélioration, des efforts seront nécessaires ! 

    Concernant les photos de la côte italienne, les petits ports me donnent envie de manger des poissons grillés !! Les hauts des falaises promettent de belles balades ; et la mer tranquille doit apporter son lot de sérénité ...

    Bisous,

     
    4
    RP
    Mardi 15 Décembre 2015 à 08:33   Supprimer le commentaire
     

     

    Pour préserver, il faut isoler et extraire. Pour te préserver, préserver ton confort et le sens de ta navigation, les divinités t'ont isolé de la foule et extrait ton itinéraire des routes de l'affluence. Remercions-les pour leur art de manier les créneaux temporels pour t'offrir à toi seul l'espace désiré.

     

     


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