• SIVOTA, dernier jour

    Je dois remercier Minh. Il sait pourquoi. Vous non ? Tant pis !

    Je suis en fait resté ici. Une météo incertaine, un vent attendu juste un peu trop fort pour faire ma manœuvre dans le port étroit de GAIOS sur PAXOS, un réveil un peu tardif qui m'aurait fait arrivé un peu tard,et peut être juste après les flottilles qui arrivent généralement vers le milieu d'après midi.

    SIVOTA, dernier jour

    La lumière est toujours belle lorsqu'elle se dispute avec le gris du ciel.

    SIVOTA, dernier jour

    En s'élevant un peu...

    SIVOTA, dernier jour

    Vue sur le port. Celui là est mieux abrité de la houle que le quai de la ville. Et il est équipé de pendilles. Par contre, il faut payer pour l'électricité et l'eau alors que sur le quai de la ville, il y a moyen de prélever sa cote part en catimini !

    SIVOTA, dernier jour

    La zone de mouillage au coucher du soleil.

    SIVOTA, dernier jour

    La pluie vient juste de s'arrêter...

    SIVOTA, dernier jour

    La vue que j'ai depuis le resto ! Pas mal quand même, hein ? Et vous ça va chez vous ? Bon, je vous taquine !

    J'arrête, ma daurade grillée vient d'arriver !

     

    A bientôt...


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  • Commentaires

    1
    RP
    Mardi 17 Mai 2016 à 00:50

    Capitaine, tu renoues avec le geste épistolaire à la table des tavernes. C'est une excellente chose. Voilà qui rappelle l'âge d'or des sacs à dos et des ferries.

    Les trois premières photos font penser à Loutro, en Crète, avec la vue à travers la frondaison des arbres. La quatrième, avec le contre-jour, a des airs de Ha-Long, mais en moins tourmenté. La cinquième donne la vue au ras des quais, avec une ambiance pittoresque et colorée, comme dans le Dodécanèse. La sixième fait rêver, avec son balcon sur la mer, à l'heure où la lumière dorée du couchant inonde la baie. Cadre magnifique, pour une savoureuse dégustation ! Il n'y a pas à douter que la daurade, grillée avec de l'origan et du basilic, puis agrémentée d'un filet de jus de citron pressé, est absolument fabuleuse.

    Il va de soi qu'un appétit en réveille d'autres. Te souviens-tu de ce bord de mer, qui serpente entre soufre et iode ?

     

     

    L'île est  Νίσυρος – ΝΙΣΥΡΟΣ  . Le chemin qui longe la mer jusqu'à la construction cylindrique était celui qui menait vers les délices du poisson frit. Rituel du poisson frit, accompagné de  Ρετσίνα – ΡΕΤΣΙΝΑ  , chaque soir, avec la question non moins rituelle sur la température du breuvage :

    « Είναι πολύ κρύα – ΕΙΝΑΙ ΠΟΛΥ ΚΡΥΑ ; »

     

    Interrogation qui ne dit pas le scepticisme, mais l'hédonisme, le plaisir de rechercher l'adéquation parfaite pour exalter le goût. Et la maîtresse des lieux, de répondre avec le sourire irrésistible de la conviction :

     « Ναι, πολύ κρύα είναι – ΝΑΙ, ΠΟΛΥ ΚΡΥΑ ΕΙΝΑΙ ! »

     

    Elle avait compris qu'elle avait devant elle, non pas des clients pénibles, mais des fins connaisseurs, et elle en était toute heureuse.

     

     

    L'art de la table, comme celui de la navigation, ne s'improvise pas. Ils se préparent avec soin, et se produisent avec dextérité.

    Regards polymorphes, plaisirs polymorphes.

    Capitaine, savoure la diversité. Enivre-toi de nuances !



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