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LIPARI
C'était le jour de notre arrivée sur l'île. Combat entre le jour et la nuit, entre le beau temps et l'orage.
Cette soirée là, ce sont les nuages qui l'ont emporté !
Pour fêter notre arrivée dans la patrie d'EOLE, c'est Champagne et cuisine gastronomique ! Le tout prévu et concocté par mon voisin de droite... C'est sympa d'avoir un voisin de droite, non ? De gauche aussi, hein... Parce que de droite ou de gauche, c'est pareil. Le tout est d'avoir un voisin !
Le village de LIPARI en allant vers le port de plaisance.
La petite marina vecchia avec, en surplomb, la citadelle et son théâtre grec. Les voiliers n'entrent pas ici bien que le fond près du môle soit important.
Sur la marina CORTA, dans la partie vieille du village.
Une jolie barque. Le galbe des italiennes est plus fin que celui des provençales...
A vélo (les fous !), nous avons fait le tour de LIPARI (les complètement cinglés !!!). Résultat : 37 kms dont plus d'une dizaine à pied, à pousser le vélo dans les nombreuses côtes, dont une montée de plus de 7 kms... Mais au final, de jolis paysages.
Une carrière désaffectée de pierre ponce, avec encore ses bâtiments, installations mécaniques, ... Une ruine industrielle.
La pierre est tellement friable qu'à la moindre pluie, au moindre vent, le paysage se sculpte, à l'image de cet étroit boyau dans lequel nous nous sommes faufilés, non sans crainte que tout s'éboule subitement ! Mais bon, hein... On est toujours là !
La route, parfois très colorée, s'est inlassablement déroulée au gré des nombreuses montées et des rares descentes ! Pourtant, sur une île, tout ce que tu montes, t'es quand même sensé le descendre, non ?
En fin de journée, juste trop tard pour saisir les reflets du soleil couchant... Au loin, l'île de VULCANO.
Les quelques lumières du village avant que la nuit ne s'abatte sur l'île.
Tags : ile, lipari, iles éoliennes, zéphyros, blog, océanis 393
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Commentaires
2VirgMardi 19 Avril 2016 à 15:07Les couleurs et les saveurs (on les imagine) participent aux plaisirs du voyage ...
Les moments de pose alternant ceux de la balade permettent de profiter de l'instant présent ...
Le printemps va accompagner les voyageurs avec tous ses enchantements.
Attention Pierre toutefois aux coups de soleil !! :)
Bises à tous, et demain pour nous un petit périple à Concarneau !
Virginie
3RPMercredi 20 Avril 2016 à 02:13Bienvenue en Grande Grèce, dans la Grèce expatriée, que les Anciens qualifiaient de " Grande ", géographiquement, en raison de la migration des premiers colons, qui avaient étendu au-delà du bassin égéen le territoire des cités-mères !
" Grande " aussi par son rayonnement, par la diffusion de son culte du beau.
Le beau dans l'art des promontoires, dans l'organisation urbanistique, dans l'édification des acropoles.
Le beau comme ingrédient du bon, pour rendre la vie savoureuse et l'instant présent désirable.
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zéphyrosVendredi 22 Avril 2016 à 21:29
Grande GRECE, grande cuisine, grand voyage, grand tout quoi !
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Exemple de " belles paroles " : le " plateau " mentionné par le Guide du Routard pour décrire la topographie de Quatropani, à mi-chemin entre Acquacalda et le port de Lipari. Parole si belle que le capitaine y adhère volontiers, tout de suite, sans méfiance. Parole sournoisement belle, qui fait croire à la fin du dénivelé et à la dispense des efforts pour soulager les coursiers d'argent, bien fourbus, et les muscles humains, endoloris et proches de la crampe.
La rhétorique, qui se définit comme l'art des belles paroles, enfante le rêve, entretient l'illusion et mène au leurre.
La réalité est que les montées s'enchaînent les unes aux autres, sans répit, sans pitié. La déception se mue en colère. La résignation, en désespoir.
Raffinement dans la pratique des belles paroles : selon le Guide du Routard, le fameux " plateau " est de surcroît " fleuri " . Promesse double : terrain plat et floraison assurée.
Dans la lumière crépusculaire qui ne transporte aucune vision romantique, mais qui annonce l'approche du piège de l'obscurité, les deux nigauds qui ont succombé à la rhétorique du Guide du Routard sont comme deux naufragés sur le cordon asphalté perpétuellement ascendant ! L'on est toujours victime de sa propre crédulité. Et dans ce genre de malheur, les divinités s'abstiennent d'intervenir.