KHALKI, c'est une petite île avec un seul village. Un village, un port, une seule plage, un kastro, et c'est tout !

Le village en lui-même accueille pas loin de 200 habitants. C'est déjà beaucoup quand on sait que l'économie de l'île ne tient que par le tourisme.

Quelques tavernes qu'on n'aura pas essayées, deux supermarkets dans lesquels on aura rien acheté, les prix sont 2 à 4 fois plus chers qu'à RHODES..., et une boulangerie. C'est tout.

A partir de juin, un ponton flottant est installé. Et quand le ponton n'est pas en place, il n'y a aucune autre solution de visiter l'île que de mouiller au ras de la côte, tout en laissant libre la zone d'évolution des ferrys.

Bon. Pour nous, on aura la chance de se mettre along side du ponton, évitant ainsi les salades de chaînes quand les bateaux de loc vont et viennent tout au long de la journée !!!

La baie dans laquelle se trouve le port est bien protégée. Et même si nous n'aurons jamais de vent fort, on sait qu'il peut y avoir de forts catabatiques quand même... (On testera dans quelques semaines puisque on reviendra ici début août !) 

Pas de vent fort donc, même quand le Meltem souffle au large, mais toujours une petite houle résiduelle qui nous berce... Et parfois plus que de raison !

L'île est quasi désertique. Un paysage de roches où s'emmêlent de rares buissons odorants.

Et je dois dire que je me sens extrêmement bien ici, à KHALKI. Le paysage marin composé d'ilots me va à merveille !!!  C'est un environnement de terres et de mer que j'affectionne particulièrement !

Et donc, on joue les prolongations dans ce petit coin de GRECE !

Alors oui, le port est payant. Mais 10 € par jour en plein été, c'est quand même pas très cher. On a l'eau courante, mais pas d'électricité. Qu'à cela ne tienne, avec les panneaux solaires et l'ardeur d'HELIOS, on en a plus que nécessaire !

- Et donc, qu'est ce que vous faites de beau ici ?

- Rien ! On s'promène un peu, mais surtout, on vit !

Et puis la mer est si belle dans sa transparence...

Et le ZEF est si beau !!!

Alors quand vient le soir, on regarde ce que la vie nous a donné, et on se dit qu'on a quand même bien de la chance malgré tous les petits tracas de la vie en mer et l'absence de revenus !