-
Il pleut, il pleut et il pleut !
Longue journée de pluie, de ciel gris et de froid, à peine entrecoupée de fugaces éclaircies. J'en profite alors pour découvrir un peu plus la ville de NETTUNO.
Même la nuit, il pleut. Mais c'est moins embêtant parce que la nuit, moi, je dors ! Sauf quand la pluie se transforme en grêle. Alors là, ça fait un tintamarre de tous les diables.
La météo est difficile à apprécier : je suis au centre d'un système dépressionnaire. Au centre, le vent est quasi nul. Mais sur ses flancs, il se renforce nettement. Normalement, c'est au large que le vent adonne (F7/F8), mais il y a tellement de changement dans de très courtes périodes, que je préfère rester sagement au port en attendant que les choses s'assagissent !
Ma route future devrait me faire repasser par VENTOTENE, par ISCHIA, peut être par CAPRI avant de descendre vers le sud de l'ITALIE, embouquer le détroit de MESSINE (CHARYBDE et SCILLA m'effrayent un tantinet – je ne voudrais pas que ces 2 là me transforment le bateau en confettis) puis virer à gauche vers la GRECE. Ben oui, pour ceux qui ne le savent pas, j'ai décidé de prolonger mon errance jusqu'à fin août. Ce nouveau délai m'ouvre alors les portes du pays d'Ulysse. Je suis bien content, parce que dans quelques semaines, je vais pouvoir me délecter de pitas accompagnées de RETSINA.
Pour le moment, c'est encore NETTUNO, avec toujours de belles vues sur le bourg médiéval.
Tags : pleut, nuit, grele, pluie, italie, nettuno, zephyros
-
Commentaires
2RPLundi 14 Mars 2016 à 08:36Je reste rigoureux en évitant le hors-sujet. Je prends soin de dire la nuance. J'argumente toujours.
C'est un héritage du savoir grec et un hommage à la culture française.
Ajouter un commentaire
Une diaspora hellène s'est installée à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Une grande enseigne commerciale la ravitaille en denrées anti-nostalgie. Le capitaine et l'équipage du Zeph y puisent la force d'attendre le jour des retrouvailles avec la patrie d'Ulysse.
Initialement, le voyage d'hiver ne devait pas défier ni Χάρυϐδις – ΧΑΡΥΒΔΙΣ , ni Σκύλλα – ΣΚΥΛΛΑ . C'est pourquoi les caves du Zeph s'étaient remplies du breuvage égéen. T'en souviens-tu, Capitaine ?
Maintenant que la route vers l'Est s'ouvre avec le printemps, ces provisions de ρετσίνα – ΡΕΤΣΙΝΑ n'ont plus leur utilité ! Dans une ou deux lunes, tu boiras le cru du pays, au prix Δημοτικό – ΔΗΜΟΤΙΚΟ , dans l'ivresse des effluves attiques ou ioniens !
La disponibilité est la récompense de la prévoyance, l'autonomie est la rétribution de l'effort. Le goût grec est disponible dès maintenant, à bord du Zeph ! Étanche ta soif sans attendre la
Ταβέρνα – TABERNA à l'Est de l'Adriatique.
Le Παντοκράτωρ – ΠΑΝΤΟΚΡΑΤΩΡ , qui a sauvé deux randonneurs de la mort par déshydratation sur un sentier de la Crète, ne te blâmera pas si la ρετσίνα – ΡΕΤΣΙΝΑ te fait errer de Byzance à Constantinople.
Mais laissons la théologie de côté et savourons la voix envoûtante de celle qui chanta " Les bateaux de Samos ", " Je suis Grecque ", mais aussi " Melina Melinaki " :
" J'étais comme une reine
Assise à ses côtés
Parmi les hommes d'Athènes
Qui fument le narguilé
Et boivent le vin résiné "
Μελίνα Μερκούρη – ΜΕΛΙΝΑ ΜΕΡΚΟΥΡΗ , puisqu'il s'agit d'elle, alors en exil en France à cause du régime des colonels, évoqua dans cette chanson son enfance et le souvenir de son grand-père qui fut maire d'Athènes.
J'ADORE toujours autant cette idée de mêler 2 blogs en 1 : le blog du ZEF et le blog de RP et de ses commentaires colorés et parfois relevés !