1,3 miles.

Le titre est trompeur. J'ai bien fait les 1,3 miles, mais à pied. J'ai négocié 1 semaine de port à NETTUNO. La négociation a été rapide pour passer du tarif normal qui est de 30 € par nuit à 25 (ça, c'est sans négocier), puis à 20 (ça c'est en demandant poliment) et enfin à 17 (ça c'est en demandant poliment avec le sourire et en parlant italien).

Je suis au quai d'accueil et voilà la vue que j'aurais chaque matin en me levant...

Y'a pire comme vue au réveil... Et encore, le ciel est gris.

ANZIO, c'est un port de pêche très actif. J'y suis arrivé un peu tardivement. Faut dire que mes journées sont bien remplies et que je ne peux donc penser à tout ! Par exemple, aujourd'hui, avec un réveil aux aurores, vers 10H30, et un repas pris à midi sonnante, ayant l'estomac bien plein, je me suis cru obligé de faire une sieste tout en me regardant un bon film : Master and Commander – The far side of the world, un film où il y des 3 mats, du vent et des vagues ! Forcément, après, je me suis mis en retard ! D’ où mon arrivée au moment ou les pêcheurs sont déjà tous à quai.

Les pêcheurs, sont malins, ils embauchent des mouettes pour leur nettoyer les filets...

En même temps, ça donne une certaine ambiance de fin du monde... où de Bretagne. Un mélange des 2 quoi !

C'est un clin d’œil au papi qui quitte sa Provence ensoleillé pour une Bretagne qui l'est tout autant, mais c'est à prouver !...

 

1

RP

Mercredi 3 Février 2016 à 23:51   

 

Première montée des lumières dans la chronique du périple. Encore un hasard. Mais quel bel hasard !

La Gaule, que tu as saluée la semaine dernière en évoquant l’œuvre de Lucius Munatius Plancus, t'adresse ses salutations avec la même coquetterie vespérale.

 

 

 

 

 

 

Répondre

 

2

RP

Jeudi 4 Février 2016 à 09:03   

 

L'occupation du temps est toujours problématique, à cause du trop plein,comme en ce jour, ou à cause du trop vide, comme c'est arrivé certains jours précédents. Mais ce sont les modalités de cette occupation qui sauvent l'instant pour l'inscrire dans la mémoire.

L'occupation de l'espace n'est qu'une consommation de l'interchangeable, comme l'a rappelé la sagesse maternelle, qui a fait émerger de l'onde azurée de la baie des Canebiers l'adage de la tropézienne : " Tous les ports se ressemblent ! ". Tous les ports, même avec les aspérités des promontoires, les saillies des coques et des mâts, les convexités et les concavités de l'habitat. L'interchangeable s'enveloppe du voile de l'atténuation progressive pour sombrer dans la ouate de l'oubli.

Répondre