• 41 miles jusqu'à GENOVA

    Au port de LOANO... Il est 7H00 du matin. Je vais faire un petit tour en ville, m'acquitter des 40 € de la nuit et zou.

    41 miles jusqu'à GENOVA

     

    Je n'ai pas eu le temps de faire grand chose à LOANO. Juste le temps de voir le côté créatif des gens du cru..., à l'image du mur de l'église joliment décoré.

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    J'ai aussi vu une jolie machine à laver, multi-jets. Manque plus que les bras.

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    Et un joli Christ noir, mais je ne suis pas certain de la photo, mais je la met quand même.

    41 miles jusqu'à GENOVA

     

    A côté du Christ, y'a les bougies électriques... Tu mets une pièce en guise d'offrande et la bougie s'allume pour un temps donné. C'est beau le progrès, non? Bon. Pour moi c'est définitivement non.

    Depuis que je navigue, depuis 2007 en fait, j'aime faire du rase cailloux... (Mais moi, contrairement à certain, je ne touche pas !). Donc, ici, un joli village aux allures siciliennes. Je ne suis jamais allé en Sicile, mais c'est ainsi que j'imagine ces villages où les habitations ont les pieds dans l'eau.

    41 miles jusqu'à GENOVA

    A nouveau, les 41 miles du jour se sont fait quasi qu'au moteur. Y'a qu'à l'arrivée ou j'ai pu profiter du vent, qui devenait fort du reste.

    41 miles jusqu'à GENOVA

     

    41 miles jusqu'à GENOVA

     

    A l'arrivée, j'ai eu le droit à l'illumination du bateau alors que le gris des nuages nous enveloppait complètement. FIFI va encore dire que j'ai vu la vierge... Mais c'était vraiment çà.

    41 miles jusqu'à GENOVA

     

    41 miles jusqu'à GENOVA

     

    Normalement, je reste 4 nuits à GENOVA, parce que quand tu en payes 3 (40 € / Nuit), la quatrième est offerte. J'vais quand même pas me gêner pour rester.

    Le bateau est d'ors et déjà amarré dans tous les sens en prévision du coup de semonce qui est sensé nous tomber sur le coin de la figure... 

    Question manœuvre, ça commence à bien rentrer dans l'ordre. Je n'angoisse plus, même quand le vent se lève. Je prépare tout et m'efforce de stabiliser le bateau à sa place avant d'envisager de l'attacher. Parfois, j'ai l'aide de l'ormeggiatori et parfois celles de voisins, inquiets que je ne percute leur barcasse ou simplement désireux d'aider l'autre. Pour partir c'est encore plus simple. Y'a qu'à détacher et contrôler la ou le vent te pousse !... Bien sûr, il y a le propulseur d'étrave qui rend bien des services.

    Bon. C'est tout pour aujourd'hui. Il est 21h00 et je vais aller me faire à manger.

    Portez vous bien, tous.

     

    Commentaires

     

     
    1
    RP
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 10:58   Supprimer le commentaire
     

    Il en est de la mer comme de l'existence. Tous les jours ne sont pas radieux, il en existe même de très maussades. En effet, Ἑρμῆς m'a confié qu'à l'arrivée, Genova était enveloppée par « un gris à couper au couteau ». La poursuite du « plaisir » ensoleillé est donc une vanité ! Construire du sens n'en est pas une, même en pleine tempête. Les augures prévoient que des furies vont se déchaîner ce soir sur la Superba. Même si le temps ne sera plus à l'aisance dorée, le voyage continue parce qu'il fait toucher du doigt le fil ténu des jours.

      • Vendredi 20 Novembre 2015 à 20:02   Supprimer le commentaire
         
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        RP s'il te plait, ARRETE d'écrire tes noms grecs en minuscule puisque je ne les comprend pas. 

        Merci!

     
    2
    RP
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 13:43   Supprimer le commentaire
     

     

    Maillage au-dessus de l'eau pour éviter la danse folle, le chaos des chocs, l'effroyable naufrage collectif. Enchevêtrement de cordages pour stabiliser les coques, sécuriser les emplacements, protéger une réputation. Prévoyance et professionnalisme des vigiles de la Superba.

     

    Collision crépusculaire de trois des quatre éléments des Anciens : rafales de vent pour l'air ; flots démontés pour l'eau, pontons et digues en prolongement de la terre. Et le quatrième élément, le feu ? Il entrera en scène à Napoli, par le Vesuvio ! Voir Napoli, et...(non pas mourir, pour reprendre le dicton), mais frémir, à la manière des Romantiques !

     


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