Avec 5 terres à l'horizon, t'as intérêt à garder les yeux ouverts !

Longer RIOMAGGIORE, ancien village de pêcheurs fondé au 8ème siècle par des réfugiés grecs fuyant la persécution de LEON III l'Isaurien... Un turc semble t'il !... 

Longer MANAROLA puis CORNIGLIA avant de trouver, devant le petit port de VERNAZZA, une bouée, gratuite, offerte par le Parc des CINQUE TERRE ! Et heureusement qu'il y a des bouées, parce que, pour mouiller par ici, faut quand même avoir pal mal de chaîne !

Voilà le ZEF !

Le soleil se couche et nous itou. Mais d'abord, j'vais nous acheter une pizza !...

La place principale. Faut se rappeler qu'ici, en 2011, y'avait près de 5 mètres de haut en boue charriée jusque dans le port par des torrents nés de pluies diluviennes. Le village a été complètement submergé ! C'est dingue, non ?

Bon. Aujourd'hui, la vie est paisible. Il faut venir ici. C'est d'un beau ! Mais seulement la nuit, quand les myriades de touristes venus par  train et par bateau de croisière, s'en sont retournés chez eux ! En journée, ça grouille !

Le petit port.

L'église.

Au fond, là, c'est le premier (ou le dernier, ça dépend de ton sens de marche !!!) village qui compose les CINQUE TERRE ! Ce n'est pas le plus beau ! D'ailleurs, on y a jamais mouillé.

Mais ce qui est bien, ici, c'est de parcourir, à pied, tout le chemin qui relie les villages entre eux ! Ça permet de belles vues ! 

 VERNAZZA vue d'en haut !

 Le ZEF !

Toujours lui !

Et là... Devinez ! Non ? On est dans le port de RAPALLO !!! Ici aussi, y'a (y'avait !) des bouées gratuites ! Trois bouées en fait...

Le grand port de GENOVA... Là aussi, on aime bien y venir ! Ici, on trouve encore de ces coins perdus où les barques, aux peintures vieillies, entassent sur les quais des filets ruisselants dont les senteurs se mêlent aux relents d'urine et au suave parfum de l'huile de vidange, où les bars vomissent des jeunes ivres de vie et de bière, où des gargotes distillent à leurs portes une odeur de frites grasses que des mains poisseuses piochent dans des barquettes en carton, où quelques portes cochères éclairées d'une lumière blafarde peinent à dissimuler une faune débraillée qui s'en met un p'tit coup ! Ah ! Vraiment !... Ce sont ces ports là que j'aime !