• Et encore quelques autres...

    La lagune proche de PORT NAPOLEON au soleil couchant. Faut du courage pour venir jusqu'ici... A une certaine heure, des hordes de moustiques guettent le visiteur, et quand ils attaquent... BANZAÏ !

     

    Et encore quelques autres...

    Bon. Nous, on y vient quand même ! Parce que c'est souvent le meilleur endroit pour saisir les couchers de soleil...

     

    Et encore quelques autres...

    Et certains jours, le ciel s'embrase à souhait !

     

    Et encore quelques autres...

    Une forêt moderne, tout en alu...

     

    Et encore quelques autres...

    Les cabanes... Ça ressemble à la fin du monde ! Je ne sais pas pourquoi... Mais tout semble déshérité ici. Sans vie. Y'a même la mer qui vient lécher les murs ! En même temps, les constructions ne dépasse le niveau de l'eau que d'une 20taine de centimètres...

    Et faut voir le trait de côte, sur la plage NAPOLÉON !!! Le dernier hiver, celui de 2017, la mer a grignoté plus de 100 mètres de plage. L'eau est au pied des dunes. Pas la dune du PILAT avec ces 106 mètres de haut... Non. Les dunes de la plage NAPOLÉON n'ont qu'une courte dizaine de mètres de hauteur ! Et à peine plus dans leur largeur... Et quand elles auront été mangé à leur tour, la mer viendra déferler jusque sur le parvis des maisons individuelles de PORT SAINT LOUIS DU RHÔNE. Mon avis, c'est que les premiers réfugiés climatique français viendront de ce p'tit coin de terre !

     

    Et encore quelques autres...

    La vie en rose !

     

    Et encore quelques autres...

    Le mousse photographe en action depuis le pont du ZEF. Pour une fois, on est bien placé, ici, à sec, à 2 pas du vrai port, celui en eau, celui avec des bateaux dedans... On a l'impression d'y être un peu aussi.

     

    Et encore quelques autres...

    Et après avoir fait les fotos, on le retrouve généralement attablé devant l'ordi pour la mise en page. A moins que ce ne soit pour écrire ses textes. Ou peut-être pour se documenter avant d'écrire ses textes. Peut-être qu'il ne fait aussi que de regarder la météo pour savoir s'il va se lever tôt demain matin pour surprendre le soleil à son réveil ?

     

    Et encore quelques autres...

    Je regrette les vieux vaisseaux dont la voilure,
    Large et lourde, pendait du faîte au pied des mâts,
    Et leurs pesants rouleaux de toile dont l'amas
    Faisait fléchir l'antenne à l'immense envergure.

    La marche du meilleur navire était peu sûre :
    On dépendait du temps, des saisons, des climats ;
    On restait immobile aux jours des calmes plats
    Et parfois on errait longtemps à l'aventure.

    Mais ils étaient si fiers les fins voiliers, si beaux,
    Quand leurs voiles claquaient comme de grands drapeaux,
    Puis s'enflaient tout d'un coup, souveraines et rondes !

    L'ombre autour d'eux tombait en longs plis sur les eaux,
    Et les voiles semblaient dans leurs courbes profondes
    Porter en soupirant l'espoir de nouveaux mondes !

    Bien sûr, j'aime toujours autant Alfred ou Victor ! Mais Jean A. a aussi poétisé de belle façon ! Toujours de Jean A., j'aime décidément beaucoup celui-là !

    On carguait lentement les lourdes voiles rondes
    Qui poussaient le vaisseau sous les vents réguliers,
    Et l'Occident brisait ses flèches moribondes
    Sur leurs rondeurs s'offrant comme des boucliers.

    Derrière nous l'effroi de l'infini, le large.
    La houle nous faisait un lent et doux roulis ;
    Nos dix vergues en croix se plaignaient sous la charge
    Des voiles dont le vent gonflait les vastes plis.

    Salut, pins au versant des falaises natales,
    Ô palmiers, aloès, myrtes, arbousiers verts,
    Monts lointains, bords sacrés fréquentés des cigales,
    Horizon familier, salut, mon univers !

    La douceur du retour avait gagné mon âme.
    Le parfum de la plage arriva jusqu'à bord,
    Puis ce fut un cri d'homme, et puis un chant de femme :
    L'air était plein de voix nous invitant au port.

    Ton appel était fait, Provence maternelle,
    D'un mélange charmant de bruits et de chansons :
    Tout parlait, l'aboiement d'un chien, l'essor d'une aile,
    Et même la fumée au faîte des maisons.

    Tous les parfums d'avril venaient à la rencontre
    Du vaisseau de haut bord qui marchait calme et beau ;
    Arbre ou rocher, le point reconnu qu'on se montre
    Se profilait déjà distinct sur le coteau.

    Voyageurs ! voyageurs ! explorez la nature ;
    Tentez au bout des mers la pensée ou l'amour :
    Tout départ vous promet une heureuse aventure,
    Et ce bonheur fuyant n'est que dans le retour !

    Il vous attend sous l'arbre, au seuil de votre porte,
    Où vous avez, enfant, joué, souri, pleuré ;
    Sur la plage où chanta votre jeunesse morte,
    Au pays où l'aïeul paisible est enterré.

    Ah ! puisqu'il faut enfin qu'on s'incline et qu'on meure,
    Retournez au foyer. — « Mais il est muet ! » — Non ;
    Car tout vous est ami dans la vieille demeure,
    Et les gens d'alentour connaissent votre nom.

    Ne vous resterait-il que l'amitié des choses,
    Dans le petit enclos sans fermiers et sans chien,
    Retournez-y ; d'ailleurs, là, sous ces lauriers roses,
    Quand vous aviez seize ans ne promîtes-vous rien ?

    Voyageurs, le retour c'est l'instant où l'on aime ;
    Jamais on n'aime tant ; jamais on n'aime mieux ;
    Peut-être que nos morts ont pour bonheur suprême
    Un éternel retour au pays des aïeux !

    Ainsi dans l'inconnu je perdais ma pensée ;
    Cependant le vaisseau s'arrêtait mollement ;
    Et, pour fixer enfin sa halte balancée,
    L'ancre se décrocha sur un commandement.

    Un cri part : masse lourde, elle tombe, et sur elle
    La vague qui s'ouvrit n'est pas fermée encore
    Qu'un rejaillissement de lumière étincelle,
    Et la mer jette au ciel des nacres et de l'or.

    Un trait de flamme luit dans les mâtures lisses,
    Et l'on voit resplendir au jour occidental
    Tout l'enchevêtrement des agrès et des drisses.
    Puis le navire éteint ses reflets de métal.

    Adieu les vergues d'or et la pourpre des voiles !
    Le jour meurt, regretté des marins revenus,
    Et nous dormons sur l'onde, où baignent les étoiles,
    Dans la sécurité des horizons connus.

     

    Et encore quelques autres...

    Ça devait être notre dernier trajet de la saison 2018 entre la Corse et la France. Un vraiment beau coucher de soleil avec de jolis reflets. Dans ces instants là, je comprend que l'esprit puisse s'égarer. La nature est belle, ainsi.

    Ça m'fait penser, Dieu sait pourquoi,... Du moins, je pense qu'il sait pourquoi, à la mort !... Wouah !!! Chouette, on va s'détendre un peu ! J'entendais à la téloche la réflexion de Bernard. Oui, Bernard le philosophe... Bernard TAPIE, quoi !... On lui demandait s'il avait peur de la mort, parce que vu qu'il est malade, potentiellement, sa maladie le rapproche plus vite que prévu vers cette échéance où tu négocies, avec le grand Manitou, les conditions de ton adhésion à ce grand rassemblement de tout ceux qui ont fini avec plus où moins  de bonheur leur vie terrestre ! (Oui, je sais, la phrase paraît un peu alambiquée... Même moi, j'ai du mal à suivre !)

    Bref. Et il a répondu qu'il n'avait pas peur de la mort. Que la nature était bien faite, parce que plus les années passent, et plus la nature se manifeste en te rappelant qu'il y a plein de choses qui fonctionnent moins bien qu'avant ! Avec le temps, tu dois faire attention à ce que tu manges, à ce que tu bois, la maladie trouve des chemins d'entrée dans ton corps qui n'existaient pas avant, ta vue baisse, ta libido aussi..., ta peau se plisse, se ride, tes cheveux blanchissent, s'il t'en reste encore... Ce qui fait qu'à un moment donné, le désir de vivre est moins présent qu'avant, et que, petit à petit, la perspective de la fin t’apparaît comme moins terrible !

    Bon. Bien sur, faut être philosophe pour comprendre et accepter cela. Moi ça va. J'ai rien compris. Donc la menace de la fin est moins présente vu que j'ai rien compris. Non ?

     

    Et encore quelques autres...

    Là ? On est seul ou presque à SALECCIA. Quand j'pense que ça bataille dur, à SAINT FLORENT, pour un confetti de terre. Et sans grand attrait en plus !

     

    Et encore quelques autres...

    Ambiance à bord !

     

    Et encore quelques autres...

    J'bricole mon moteur. Parce que j'vous ais pas tout dit... En août, dans l'article ELBA, j'disais que j'avais tout démonté le moteur HB puis tout remonté sans ni perdre, ni oublier aucune pièce... Ben c'était pas tout à fait vrai ! En fait, j'avais bien oublié le montage d'une pièce..., que j'ai retrouvé dans le tiroir des couverts de la cuisine ! Alors, ce coup-ci, j'emmène le moteur chez moi histoire que si j'oublie encore une pièce, au moins, je suis sur que rien ne tombera à l'eau ! J'vous dirais plus tard si le moteur me pète entre les doigts ou s'il va faire un doux vroum-vroum.

     

    Et encore quelques autres...

    Reflets...

     

    Et encore quelques autres...

    Vous vous rappelez que je suis tombé d'un escabeau ? Ben maintenant, quand j'en vois un, j'le découpe à la meuleuse !

     

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