En escale à ACCIAROLI pour 2 ou 3 jours, et en balance du précédent article qui ne contient que du texte, aujourd'hui, ce soir plutôt, un article en photo.
Le village de FORIO d'ISCHIA et sa plage bordée de palmiers.
Le bateau dans le port de CAPRI.
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Quelques barques aux formes, disons, basiques ! Port de CAPRI
Le bateau, dans le port d'ACCIAROLI.
Le port.
Le village se poursuit derrière le port.
La vue depuis le bateau.
Ce soir, à 20h00, j'ai assisté 2 heures durant, à la procession religieuse dans les rues du village : toutes les 14 étapes de la crucifixion de JC (pas Jules, l'autre !). Un beau chemin de croix ou des gens portent la vierge Marie et JC en gisant. Prières et chants dans le froid avec le bruit des vagues en toile de fond. J'ai beaucoup apprécié, lors de la 12 ème étape (JC meurt sur la croix), la minute de silence imposée par le curé. Cette minute là, je l'ai trouvé émouvante. Le vent seulement. Le bruit de la mer étant étouffée par les murs de la cité.
A Bientôt.