Notre dernière balade sur TILOS. Demain, on part vers KOS.
Depuis le port et depuis le premier jour, on regarde le KASTRO, tout là-haut, sur son rocher qu'on dirait quand même une haute montagne...
Il n'y a pas de sentier pour nous conduire au sommet. Il nous faut suivre la route puis des pistes de terre.
De la route, les paysages sont bucoliques. Et ce zèbrage des champs est, de mon humble avis, d'une incroyable beauté pastorale !
Il fait très chaud. Très chaud. Je le répète pour que vous compreniez bien ! La végétation est rase. Et quand un arbre est bien disposé à nous offrir l'ombre de sa ramure, on en profite sans discuter de sa situation.
Là, le long d'une piste de poussière, on s'abrite des rayons dévorants du soleil. C'est le premier arbre que l'on rencontre depuis qu'on a quitté le port.
Forcément, cette pause agrémentée d'une bière fraîche, tout droit sortie de la glacière à triple paroi que porte le Minh, me comble au plus haut point. D'ailleurs, ça doit s'voir un peu, non ?
La montée longue et harassante se poursuit...
C't'arbre est un peu trop loin pour qu'on s'y abrite de la chaleur... Mais franchement, il est pas beau cet arbre, seul sur ce fond brun rouge d'une montagne complètement asséchée ?
Le sentier s'élève toujours.
Et pour ceux qui m'voient, j'leur offre une bière...
(Quand on les verra !)
Là, c'est trop facile pour que j'propose le même deal !
Et là, si vous m'voyez, j'offre le tonneau !
Et ça va être dur... C'est moi qui prend la photo !
Voilà le KASTRO, objet de tous nos efforts !
On n'y reste pas longtemps. Juste le temps de se sustenter légèrement...
Et si vous voyiez le Minh, il vous offre une bière ! Et pour ceux qui ne le voient pas, il est tout là-haut, comme une ombre chinoise... Et je ne me moque pas !
Comme il n'y a aucun sentier qui monte au KASTRO, et donc, pour la descente, aucun sentier non plus pour redescendre au village et au port, et comme la végétation est tellement rare qu'elle laisse apparaître les roches nues du terrain, on décide de rentrer jusqu'au ZEF en coupant la montagne en ligne droite !
La pente est très raide. Mais ça va. Enfin... Ca va jusqu'à ce que le mousse fasse une belle chute, passant devant moi, cul par dessus tête, comme dans une culbute au ralenti ! Heureusement, plus de peur que de mal.
Bon. On finira par arriver vivant jusqu'au bateau !