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Au matin, sans regret, on quitte le mouillage de FOLEGANDROS. J'ai très mal dormi. Obligé de relever mon mouillage pour me déplacer de 10 mètres, je me suis retrouvé bien près d'un des 2 bateaux déjà en place... Lui-même, pas rassuré du tout à ma proche présence, m'a demandé d'aller me faire voir ailleurs !!! Et oh ! C'est un Allemand ! Faut pas déconner, hein ! Y z'ont trop pris l'habitude qu'on cède devant eux !!! Bon. Pour le rassurer, je lui ai dit que je veillerais toute la nuit pour éviter que les bateaux ne se touchent dans les changements de direction du vent. Et c'est ce que j'ai fait !

 

FOLEGANDROS. Je souhaite ne pas avoir à y revenir une troisième fois ! 

 

- Tu crois qu'y vont comprendre pourquoi tu dis ça ?

- M'oui... Sauf si z'ont pas lu mon précédent article !

 

Le vent est pile poil dans le nez. Mais pour près de 30 miles à faire, alors même qu'on est certain d'avoir une place à notre arrivée (on a réservé une bouée), on préfère avancer à la voile même s'il nous faut allonger la route, dégrader le cap, en serrant le vent.

 

- C'est technique, hein ?

 

A l'arrivée, vu que notre bouée nous attend, on s'dit que quand même, SANTORINI, ce n'est pas une île comme les autres, et que ça s'rait dommage de ne pas en faire le tour par l'intérieur ! L'intérieur de la caldera !

 

Parce qu'avant d'être ce qu'elle est, SANTORINI a, jadis, été probablement une île normale, toute ronde, avec une montagne-volcan en son milieu. Un peu comme NYSIROS, quoi. Et puis un jour, HEPHAISTOS a dû se fâcher avec DEMETER ou peut-être avec HERMES parce qu'il ne voulait pas payer son séjour sur l'île ? Ou peut-être avec les 2 !!! Et bon, il a tout fait exploser ! Toute l'île a alors disparu dans les flots ! De l'île, il n'en reste que les bords ! 

Le mieux, pour bien comprendre, c'est de voir la carte de SANTORINI que j'ai mise en entête dans la rubrique où cet article est rangé.

 

- Et si y comprennent pas la phrase, z'ont ka aller voir le mode d'emploi !

 

Avec le temps, l'île, ou du moins ce qu'il en restait, s'est probablement encore transformée avec un nouveau cratère qui a surgi des flots et qui a versé sa lave jusqu'en 1950. C'est cet ilot tout noir que l'on voit aujourd'hui, et qui fait comme une perle dans son écrin !

 

Et c'est parce que l'île est ainsi, avec ses villages tout blancs accrochés au faîte des falaises de roches noires, avec ses eaux d'un bleu si sombre tellement elles sont profondes, avec cette caldera pratiquement ronde et son point central, comme symbolique de l'or ou du soleil, qu'elle attire, qu'elle aimante même le visiteur !

 

Et il est tellement normal de retrouver des mastodontes qui viennent mouiller jusque sous l'aplomb des falaises ! 

 

Tout ce beau monde accoste aux rares endroits où c'est possible et gagne la cité par l'un des deux seuls escaliers qui unissent le bas au haut !

Enfin... C'était ainsi jusqu'à la construction du téléphérique et du dynamitage de gigantesques pans de roches pour y bâtir des routes...

 

Mais bon. Vue du large, la magie du lieu opère toujours autant...

 

On dirait comme un gros gâteau meringué qu'on aurait coupé en deux par le milieu, à la mode TOP-CHEF, pour voir comment l'intérieur est fait !

 

Jadis, c'était ici le seul port de l'île... Un minuscule port, tout en longueur, pour la seule convenance de quelques pêcheurs.

 

Une moitié d'église.

 

- Pourquoi une moitié ?

- Parce que de l'autre côté, c'est la falaise !

 

De loin, on dirait du guano !!!

 

- C'est pas gentil pour THERA, la capitale de l'île !!!

- Ni pour OIA qu'on va visiter demain !

 

 

En tout cas, on ne se lasse pas de longer les falaises... On pourrait s'approcher de beaucoup plus près vu qu'y'a pas loin de 400 mètres de fond à moins de quelques dizaines de mètres de la côte !!! Mais bon. Depuis quelques temps, je ne sais trop pourquoi, je suis devenu méfiant !!!

Tag(s) : #2024 La GRECE, #cyclades
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