C'est pas souvent qu'on s'autorise cette petite détente... On devrait le faire plus souvent ! C'est quand même vachement agréable de boire un p'tit coup, tout en dominant le monde !
Oui, parce que de là où on est, toute la ville s'offre au regard. On est en surplomb presque. L'instant est paisible, goûteux et 10 € en moins dans le porte-monnaie... La descente se fera plus légère !
- Enfin... Plus légère en ferraille et plus lourde en liquide !
La ville de SYROS en mode panorama !
Et donc, après avoir mis le ZEF en ordre de marche, moteur nettoyé, filtres et courroie changés, toutes voiles dehors pour un joli bord de travers, avec des belles vitesses, parfois, quand le vent souffle un peu, on a posé l'ancre pour la seconde fois dans une bonne vase, dans la baie de PARIKIA sur l'île de PAROS. Et on va rester ici, sans bouger, 5 nuits durant ! Un vrai kiffe comme les jeunes disent !
Bon. Ce n'est pas qu'on voulait absolument rester 5 nuits... Mais en fait, on attendait surtout le soleil pour profiter au mieux de la très très très jolie bourgade de PARIKIA...
Et là, le ciel, même s'il nous donne toute une variation de gris, et que c'est joli aussi, ça reste gris quand même !
Tellement gris que même les bleus de la chapelle et de la barque semblent gris aussi ! Bon. Ils sont bleus... Mais ils sont fades !
Notez qu'on se balade quand même...
Et que c'est quand même pas si mal que ça...
Par contre, le gris du ciel donne un nouveau cachet aux ruelles quand elles s'allument. La lumière ainsi sublimée nous apparaît comme plus chaude !
Un miaou à moitié endormi !
Une chapelle en arcades...
Le Nazaréen veille...
Certains soirs, le ciel se colore d'une sorte de rose pâle, comme si le soleil reflétait sa lumière dans des nuages chargés de sable et d'eau...
D'autres soirs encore, quand le vent s'apaise enfin, le mouillage devient tel un lac. Le silence s'entend mieux ! Les bateaux se balancent mollement au gré des ondes générées par les ferrys...
C'est alors l'heure de se faire de petits plaisirs simples, à la seule lumière d'une lampe tempête, celle-là même que j'avais achetée 27 Francs, dans un salon nautique à PARIS. J'avais 13 ans !