Il y a le visage éclatant de l’azur. C’est l’azur de l’exultation et du triomphe.
Il y a aussi le doux visage de l’azur. C’est l’azur qui apaise et console.
Hier soir, l’Adok, qui se prépare à clore l’épisode automnal de son périple dans les Baléares, a adressé au Zeph des salutations nimbées de bleus. Quel visage de l’azur l’Adok a choisi pour porter ses salutations ? Le visage qui exprime l’empathie et la compassion.
Choix extrêmement judicieux, que le mousse du Zeph a énormément apprécié, parce qu’à ce moment-là, il était pris dans une tourmente.
Il existe, sur la terre ferme, des épreuves qui sont comme des bourrasques en mer !
Donc pas de teintes qui rappellent les blessures de la vie.
Pas de rougeoiement incongru.
Pas de vue en surplomb, mais une vision presque au ras de l’eau, où tout semble à portée de main : la mer, le ciel, les collines.
Point de déséquilibre en hauteur. L’horizontalité habituelle, quotidienne, pour évoquer pleinement l’empathie.
La baie, non pas vue à partir de la mer, mais de la terre, du giron nourricier, pour mettre en valeur l’hospitalité évoquée par la courbure de l’amphithéâtre naturel.
L’envoi de l’Adok est arrivé à point nommé. La coïncidence de la date et la justesse des tons font réfléchir.
Les deux photos ci-dessus sont de Puerto de Sóller, comme celle envoyée par l’Adok. Mais seul le regard de l’Adok est empli de poésie :
Comment l’Adok a fait pour savoir que le mousse du Zeph avait besoin de réconfort ? L’amitié engendre la perspicacité, l’efficacité à distance.
L’homonymie avec la locution latine Ad hoc n’est pas une futilité. Au contraire, la similitude des sons attire l’attention sur un art, celui de faire éclore le καιρός – ΚΑΙΡΟΣ en vue du rétablissement de l’harmonie.
Merci à l’Adok d’avoir sollicité les vertus thérapeutiques du visage de l’azur !