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Nous avons quitté Φολέγανδρος (transcription : Folégandros), sans précipitation, mais aussi sans regret.

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici la carte marine du départ :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la sortie du port, nous avons pris la direction du Sud-Est.

La lumière du soleil éclairait en priorité le flanc gauche du Zeph :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’impatience de retrouver le cratère affaissé dans la mer nous incitait à tout voir de manière positive :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était très difficile de ne pas laisser la destination finale absorber tout notre flux vital.

Jadis, nous étions venus sur le site avec les ferries. À présent, le plaisir de la redécouverte était beaucoup plus excitant, grâce à la nouvelle liberté par rapport au déplacement et au grand confort par rapport au temps de la visite.

Le nom grec du volcan est Θήρα (transcription : Théra). À partir du XXIIè siècle, une deuxième appellation, avec des sonorités italianisantes, briguait le devant de la scène : c’est Σαντορίνη (transcription : Santorini). Nous préférons Θήρα, qui est le nom originel.

Θήρα est devenue célèbre par l’éruption qui a eu lieu il y a trente-sept siècles, à l’époque minoenne. Cette éruption a donné naissance à un archipel volcanique. L’îlot Θηρασία (transcription : Thirassia), qui se trouvait sur le flanc occidental du cratère d’origine, nous servait de base.

La carte marine montre que nous nous sommes approchés de l’archipel volcanique par le Nord-Ouest.

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes arrivés à Θηρασία avec plus de deux heures d’avance par rapport à l’horaire prévu. En conséquence, nous en avons profité pour faire une promenade à l’intérieur du cratère immergé, à bord de notre Zeph si brave et si coopératif.

Notre premier point de mire était le quai des ferries, non pas pour y retrouver la foule, mais parce que c’était là que se trouvaient les premières habitations, qui possédaient le charme indémodable de l’authenticité.

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La hauteur vertigineuse de la paroi rocheuse, qui était la face interne du cratère, possédait une attractivité inusable.

Vers le milieu de la photo, le chemin des ânes, qui assuraient le transport à l’ancienne, suivait un tracé en zizag, facilement reconnaissable grâce à la blancheur des murets qui l’encadraient.

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le privilège de l’instant présent multipliait les ronds dans l’eau pour embrasser le caractère grandiose du spectacle sous différents angles de vue.

La fascination nous incitait à continuer l’exploration du vertige en suivant la migration naturelle de l’habitat en direction de Οία (transcription : Iya), qui était l’extrémité septentrionale des terres émergées :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ocre foncé de la roche tonifiait la vision sans affecter le caractère vertigineux du surplomb des habitations qui s’avançaient dans le vide.

Avec délectation, nous jouissions du temps de la contemplation et de celui de l’enregistrement pour la mémoire :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les constructions, blanchies à qui mieux mieux, pour recevoir l’hôte de passage, faisaient penser à l’écume qui s’apprêtait à déborder d’en haut de la falaise.

Puis est arrivée l’heure de regagner notre base à Θηρασία :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Éblouis, nous ignorions encore que le vertige de la profondeur succéderait à celui de la hauteur.

En effet, voici la face interne de l’îlot, celle qui était tournée vers l’intérieur du cratère :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici encore, un escalier en zigzag, mieux matérialisé par la chaux, permettait d’accéder au sommet du cratère.

Des bateaux d’excursions aimaient se pavaner au pied de la falaise, surtout quand celle-ci était encore éclairée par le soleil.

Sur le rivage, tout à fait à droite de la photo, s’était installée une taverne qui louait aussi des bouées pour l’amarrage.

Voici le Zeph amarré à l’une de ces bouées, sans l’obligation d’aller manger à la taverne !

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La taverne qui louait les bouées se trouvait à gauche de la photo. Cette taverne possédait une terrasse dont le toit était soutenu par des poteaux rouges.

Vers la poupe du Zeph, apparaissait un canot pneumatique de couleur foncée : c’était l’embarcation utilisée par le loueur de bouées pour aider à l’amarrage.

Au premier plan, un petit ferry prenait appui sur le quai : c’était la navette qui nous amènerait vers l’autre rive du cratère. Le trajet durerait une demi-heure et coûterait seulement 1 € par personne.

Même au-dessus du sable noir du cratère, le Zeph exhibait les reflets de ses lignes bleues, grâce à la complicité du soleil couchant.

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour mieux contempler le coucher de soleil, nous avons emprunté l’escalier décrit ci-dessus. Voici le magnifique spectacle vu d’en haut du cratère :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’arrière-plan, c’était Θήρα vue d’en haut, au coucher de soleil.

Au pied de la falaise rosie par les dernières lueurs, un paquebot de croisière était encore stationné.

La poésie du site faisait sortir une multitude de voiliers qui glissaient avec douceur sur l’eau.

Après une journée riche en émotions, nous avons apprécié la douceur des légumes.

Pour accompagner ces beaux produits du potager, il y avait un tendre gigot d’agneau :

 

Le balcon posé sur la mer (26) entre Φολέγανδρος et Θηρασία

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le vertige de la hauteur et celui de la profondeur, nous avons plongé corps et âme dans le plaisir vertigineux de la table.

Le balcon posé sur la mer entre Φολέγανδρος et Θηρασία était un balcon du vertige.

Tag(s) : #2024 La GRECE, #cyclades
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