Poursuite de notre errance sur des routes aériennes où seules les chèvres élisent domicile... Faut dire que s'il n'y a pas grand-chose à brouter, le peu qu'il y a est vachement odorant. Je serais chèvre, j'adorerais brouter le thym, la ciste et même les chardons !
Que j'aime ces paysages, comme un monde en train de naître ! L'homme, ici, traite la nature encore avec respect !
Ici, la nature, c'est la vie !
Et comme je le disais précédemment, les routes sont souvent des chemins que j'emprunte avec délices !...
Bon. Parfois, y'a des obstacles imprévus...
Les chèvres ont décidé de nous encercler !!! Comme si elles nous attendaient !
Et quand il n'y a plus de chemin pour faire passer une auto, les Grecs utilisent le lit des rivières, voire des torrents, et tant pis si le risque est grand de se prendre un caillou sur la tête !
Comme ici avec les gorges de KOTSIFOU !
Notre boucle montagneuse nous emmène jusqu'en bord de mer. Là, la civilisation est de retour. Pourquoi pas. Ca dépayse !!!
Le port abri de PLAKIAS.
Et juste un peu plus loin, un vrai port... Sauf qu'il est installé dans un couloir de vent et qu'ici, que ce soit à flot ou à sec, les bateaux sont malmenés, tellement les rafales catabatiques sont fortes !!!
La côte est bien belle. Faudra qu'on y revienne.
Au soleil couchant.
Un chaos de roches...
Dernières lumières...
Et juste avant que le soleil ne se couche (et nous aussi, du reste), un village blanc, au pied de la montagne percée de gorges étroites à l'image des gorges d'IMBROS, de KALIKRATIS, d'ASFENDOS et de SKALOTI ! Rien qu'ça ! Autant de couloirs à vent qui déboulent à des vitesses faramineuses ! Ce jour-là, on avait du mal à tenir debout pour prendre la photo.
Voilà.
C'est tout !