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Impétueux de nature, il lui arrivait de contester. Mais en définitive, il finissait par acquiescer ou subir, en raison de sa condition modeste. Il disait oui à la tradition dans laquelle il était né. Comme ses compatriotes, il subissait le joug d’un envahisseur qui a conquis tout le pourtour de la Mer Intérieure.

Il vivait de la pêche.

Un jour, pendant qu’il était occupé à remettre en ordre son outil de travail, passait par là un enseignant. Celui-ci lui a proposé de changer d’activité.

 

La liberté de contester

 

Il a répondu positivement à la proposition de l’enseignant, et depuis cet instant, ne l’a plus quitté.

 

La liberté de contester

 

Comme il adhérait pleinement à l’enseignement reçu et s’employait à le propager, il a été décapité pour servir de leçon à la nouvelle communauté à laquelle il appartenait.

Dans sa sa langue maternelle, il s’appelait יעקב. Pour l’administration, son nom était Ἰάκωβος – ΙΑΚΩΒΟΣ, ce qui a donné « Jacques » en français, « Saint Jacques » avec l’adjectif qui marque la sainteté. D’où « Santiago » en espagnol.

Le récit de la Bonne Nouvelle rapporte comment Jacques a reçu l’appel de son enseignant. En effet, on peut lire ceci :

1:16  καὶ παράγων παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας εἶδεν Σίμωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν Σίμωνος ἀμφιβάλλοντας ἐν τῇ θαλάσσῃ ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς

1:17  καὶ εἶπεν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς δεῦτε ὀπίσω μου καὶ ποιήσω ὑμᾶς γενέσθαι ἁλιεῖς ἀνθρώπων

1:18  καὶ εὐθὺς ἀφέντες τὰ δίκτυα ἠκολούθησαν αὐτῷ

1:19  καὶ προβὰς ὀλίγον εἶδεν Ἰάκωβον τὸν τοῦ Ζεβεδαίου καὶ Ἰωάννην τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ καὶ αὐτοὺς ἐν τῷ πλοίῳ καταρτίζοντας τὰ δίκτυα

1:20  καὶ εὐθὺς ἐκάλεσεν αὐτούς καὶ ἀφέντες τὸν πατέρα αὐτῶν Ζεβεδαῖον ἐν τῷ πλοίῳ μετὰ τῶν μισθωτῶν ἀπῆλθον ὀπίσω αὐτοῦ

ΤΟ ΚΑΤΑ ΜΑΡΚΟΝ ΕΥΑΓΓΕΛΙΟΝ. Kεφ. α’. Στίχος ις’ – κ’

 

16  Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André le frère de Simon qui lançaient [leurs filets] dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. 17  Et Jésus leur dit : “ Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. ” 18  Et aussitôt ils abandonnèrent leurs filets et le suivirent. 19  Et avançant un peu plus loin, il vit Jacques le [fils] de Zébédée et Jean son frère, alors qu’ils étaient justement dans leur bateau en train de réparer leurs filets ; 20  et tout de suite il les appela. Alors ils laissèrent leur père Zébédée dans le bateau avec les salariés et s’en allèrent à sa suite.

Bonne Nouvelle selon Marc. Chapitre 1. Versets 16 – 20

 

Jacques avait-il raison de tout abandonner pour suivre cet inconnu qui proposait une autre prise que celle des poissons dans un filet ?

Tout de suite après la parole « choc », l’homme au charisme incontestable a enclenché une action « coup de poing » pour illustrer son destin hors du commun.

Aussitôt après le recrutement de Jacques, se sont produits les événements suivants :

1:21  καὶ εἰσπορεύονται εἰς Καφαρναούμ καὶ εὐθὺς τοῖς σάββασιν εἰσελθὼν εἰς τὴν συναγωγὴν ἐδίδασκεν

1:22  καὶ ἐξεπλήσσοντο ἐπὶ τῇ διδαχῇ αὐτοῦ ἦν γὰρ διδάσκων αὐτοὺς ὡς ἐξουσίαν ἔχων καὶ οὐχ ὡς οἱ γραμματεῖς

1:23  καὶ εὐθὺς ἦν ἐν τῇ συναγωγῇ αὐτῶν ἄνθρωπος ἐν πνεύματι ἀκαθάρτῳ καὶ ἀνέκραξεν

1:24  λέγων τί ἡμῖν καὶ σοί Ἰησοῦ Ναζαρηνέ ἦλθες ἀπολέσαι ἡμᾶς οἶδά σε τίς εἶ ὁ ἅγιος τοῦ θεοῦ

1:25  καὶ ἐπετίμησεν αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς λέγων φιμώθητι καὶ ἔξελθε ἐξ αὐτοῦ

1:26  καὶ σπαράξαν αὐτὸν τὸ πνεῦμα τὸ ἀκάθαρτον καὶ φωνῆσαν φωνῇ μεγάλῃ ἐξῆλθεν ἐξ αὐτοῦ

1:27  καὶ ἐθαμβήθησαν ἅπαντες ὥστε συζητεῖν πρὸς ἑαυτοὺς λέγοντας τί ἐστιν τοῦτο διδαχὴ καινὴ κατ᾽ ἐξουσίαν καὶ τοῖς πνεύμασι τοῖς ἀκαθάρτοις ἐπιτάσσει καὶ ὑπακούουσιν αὐτῷ

1:28  καὶ ἐξῆλθεν ἡ ἀκοὴ αὐτοῦ εὐθὺς πανταχοῦ εἰς ὅλην τὴν περίχωρον τῆς Γαλιλαίας

ΤΟ ΚΑΤΑ ΜΑΡΚΟΝ ΕΥΑΓΓΕΛΙΟΝ. Kεφ. α’. Στίχος κα’ – κη’

 

21  Et ils pénétrèrent dans Capernaüm. Dès que ce fut le sabbat, il entra dans la synagogue et se mit à enseigner.

 

La liberté de contester

 

 22  Et ils étaient frappés de sa manière d’enseigner, car voilà qu’il les enseignait en homme qui a pouvoir et non pas comme les scribes. 23  De plus, juste à ce moment il y avait dans leur synagogue un homme sous le pouvoir d’un esprit impur, et il cria, 24  en disant : “ Qu’avons-​nous à faire avec toi, Jésus, Nazaréen ? Es-​tu venu pour nous détruire ? Je sais parfaitement qui tu es : le Saint de Dieu. ” 25  Mais Jésus le réprimanda en disant : “ Tais-​toi, et sors de lui ! ” 26  Et l’esprit impur, lui donnant une convulsion et hurlant de toute la force de sa voix, sortit de lui.

 

La liberté de contester

 

27  Eh bien, les gens furent tous si stupéfaits qu’ils se mirent à discuter entre eux et à dire : “ Qu’est-​ce que ceci ? Un enseignement nouveau ! Avec pouvoir il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. ” 28  Et la rumeur à son sujet se répandit aussitôt de tous côtés à travers tout le pays d’alentour dans la Galilée.

Bonne Nouvelle selon Marc. Chapitre 1. Versets 21 à 28

 

La liberté de contester

 

Sans tarder, l’enseignant a surpris par sa liberté de ton, sa liberté de pensée et sa liberté d’action. Mais à quoi servait cette liberté ? À contester la pensée dominante.

D’emblée, l’enseignant-surprise a marqué la différence, et elle a été tout de suite ressentie comme telle par l’auditoire.

Différence par rapport à quoi ? À qui ?

À peine le verset 21 a-t-il fini de planter le décor de la synagogue de Capernaüm que le verset 22 signale que l’enseignant accompagné des quatre pêcheurs récemment recrutés : Pierre et André d’abord, puis Jacques et Jean ensuite, se démarquait par rapport aux « scribes ».

Qui étaient ces « scribes » ?

Littéralement, ce sont ceux qui écrivaient, c’est-à-dire ceux qui avaient pour tâche d’écrire. Qu’écrivaient-ils ? Rien de nouveau, justement. Car ils ne faisaient que recopier les prescriptions d’un code moral et juridique plus que millénaire, et ils avaient la stricte obligation de ne rien changer au texte transmis.

L’homme venu de Nazareth, lui, prenait des libertés par rapport à cette tradition ancestrale.

La nouveauté étonne, dérange, condamne.

L’adjectif καινός/καινὴ, qui est employé dans le verset 27, et qui signifie « nouveau/nouvelle », indique que pour l’auditoire, ce qui se passait à ce moment-là, dans cette synagogue de Capernaüm, était du jamais vu auparavant.

En quoi consistait la nouveauté ?

L’apport nouveau de l’enseignant surgi du rivage de la Mer de Galilée s’exprimait sur deux registres : celui de la parole et celui du geste.

Il s’agissait d’une démonstration d’efficience pratique, d’autorité lumineuse, de légitimité naturelle.

D’abord, le pouvoir sur les textes, en montrant que toutes les prophéties s’accomplissaient en sa personne. En cela, l’enseignant-surprise se mettait à dos le clergé, qui refusait de reconnaître comme Messie un agitateur venu de Nazareth.

Ensuite, le pouvoir sur les puissances maléfiques, qui tenaient en esclavage certains corps infortunés. Pouvoir d’exorciser, de guérir sur-le-champ. Pouvoir miraculeux, que seuls détiennent des êtres connectés avec l’omnipotence divine.

La façon de faire du Nazaréen et sa réussite équivalaient à une contestation du pouvoir suprême du Grand Prêtre, qui, seul, avait accès à la présence divine, en pénétrant une fois l’an dans le « Saint des Saints » au Temple de Jérusalem.

L’enseignant surgi de la Mer de Galilée disposait-il de la liberté de se comporter ainsi ?

Certainement, en raison de sa généalogie.

En effet, le démon qui a été démasqué, tancé puis chassé, a quand même dit à celui qui lui avait tenu tête : « Te prends-tu pour le ‘Saint de Dieu’ ? » (verset 24)

Littéralement : pour ‘Celui qui est mis à part’ afin de proclamer la miséricorde du Très-haut.

Sur le ton du défi certes, mais de manière explicite, la force maléfique qui terrassait l’homme malchanceux n’a pas pu s’empêcher de comparer le Sauveur de la situation avec le « Saint de Dieu ».

Cette capacité d’agir, ce pouvoir d’obtenir des résultats, cette légitimité qui procurait la liberté de contester le système sclérosé et caduc qu’a été le clergé dans la Judée du premier siècle, tout cela est exprimé par le substantif ἐξουσία. Dans le texte grec, ce terme apparaît à deux reprises au cours de la narration de l’exorcisme : au début du récit, avec le verset 22, puis à la fin du récit, avec le verset 27.

Double occurrence pour insister sur le fait que l’enseignant qui venait d’embaucher les quatre pêcheurs bénéficiait d’une totale liberté pour contester la pensée dominante.

Depuis cet instant mémorable dans la synagogue de Capernaüm, Jacques, fils de Zébédée, n’a cessé de suivre la magistrale leçon sur la liberté de contester.

 

La liberté de contester

 

Pourquoi et comment Jacques a-t-il connu le martyre ?

Le déroulement de l’épreuve de la mort est conté dans le livre des Actes des Apôtres en ces termes :

κατ᾽ ἐκεῖνον δὲ τὸν καιρὸν ἐπέβαλεν Ἡρῴδης ὁ βασιλεὺς τὰς χεῖρας κακῶσαί τινας τῶν ἀπὸ τῆς ἐκκλησίας

ΠΡΑΞΕΙΣ ΤΩΝ ΑΠΟΣΤΟΛΩΝ. Kεφ. ιβ’. Στίχος α’

 

Vers cette même époque, Hérode le roi avança ses mains pour maltraiter quelques-uns de ceux de la congrégation.

Actes des Apôtres. Chapitre 12. Verset 1

 

Le texte grec précise l’intention du meurtrier. Le verset qui introduit le meurtre explique que l’autorité politique locale s’en prenait au petit groupe de fidèles qui suivaient l’enseignement du Nazaréen. Le cas de Jacques devait servir d’exemple à l’Église primitive.

Les modalités de l’exécution sont décrites dans le verset suivant :

ἀνεῖλεν δὲ Ἰάκωβον τὸν ἀδελφὸν Ἰωάννου μαχαίρῃ

ΠΡΑΞΕΙΣ ΤΩΝ ΑΠΟΣΤΟΛΩΝ. Kεφ. ιβ’. Στίχος β’

 

Il supprima Jacques, le frère de Jean, par l’épée.

Actes des Apôtres. Chapitre 12. Verset 2

 

L’instrument de la mise à mort était l’épée. Autrement dit, Jacques a été décapité.

Le verset d’après indique la conséquence de ce meurtre :

ἰδὼν δὲ ὅτι ἀρεστόν ἐστιν τοῖς Ἰουδαίοις προσέθετο συλλαβεῖν καὶ Πέτρον

ΠΡΑΞΕΙΣ ΤΩΝ ΑΠΟΣΤΟΛΩΝ. Kεφ. ιβ’. Στίχος γ’

 

Quand il vit que cela plaisait aux Juifs, il continua en arrêtant aussi Pierre.

Actes des Apôtres. Chapitre 12. Verset 3

 

L’autorité politique cherchait à plaire au peuple. Et comme le peuple obéissait aux directives du clergé, dont l’autorité était contestée par le Nazaréen, l’autorité politique a commis des méfaits pour bénéficier des bonnes grâces du pouvoir religieux en place.

Dans le collège des Douze, Jacques, fils de Zébédée et frère de l’évangéliste Jean, était, par ordre chronologique, le premier à subir le martyre.

 

La liberté de contester

 

La toile précédente a été réalisée par le peintre flamand Van Dyck Antony. Elle est exposée au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes.

À Compostela, la Galice et toute l’Espagne honorent avec faste l’héritage spirituel de Santiago, hijo de Zebedeo.

Au cours de notre balade à Compostela, nous avons abordé la Catedral de Santiago par le côté Nord. Nous voici sur la Plaza de La Immaculada, après avoir suivi la Calle de Las Casas Reales :

 

La liberté de contester

 

Puis, nous sommes allés voir la façade occidentale, qui donnait sur la Plaza del Obradoiro. Sur cette « Place de l’Ouvrage d’or », la conscience ibérique a rendu un somptueux hommage au premier apôtre martyr, qui est devenu el santo patrón protector de España.

Cette façade reçoit le soleil de l’après-midi, jusqu’au crépuscule.

Tout en haut de l’édifice, trône la silhouette de l’apôtre, avec le bâton et le chapeau de pèlerin. À un étage inférieur, se tiennent les deux disciples Atanasio et Teodoro, qui ont emmené le corps du martyr de la Judée jusqu’en Galice.

 

La liberté de contester

 

Le transfert a été effectué par la mer. La grande traversée depuis le Proche-Orient jusqu’à l’Extrême-Occident couvrait plusieurs milliers de miles nautiques. La plus haute vigilance était requise pour protéger la précieuse cargaison de la traîtrise des vagues et de la sévérité des contrôles de police.

Juste au-dessous encore, apparaissent les parents du martyr.

Le père, Zébédée, est au Nord.

 

La liberté de contester

 

La mère, Salomé, se trouve au Sud.

 

La liberté de contester

 

Chaque parent est entouré de deux personnages, dont l’un tient, de façon ostentatoire, une palme. C’est la palme de la gloire, à moins que ce ne soit une immense plume, destinée à rédiger l’histoire d’un destin singulier et spectaculaire.

Ceux qui se sont occupés de la sépulture sont placés au-dessus de ceux qui ont donné la vie. La filiation spirituelle coiffe le lien biologique.

L’iconographie de la façade occidentale vise la magnificence.

Quelle est la tonalité du discours iconographique sur la façade opposée, celle qui est à l’est, c’est-à-dire qui se tourne vers Jérusalem ?

Comme il se doit, la place centrale et sommitale est encore réservée au martyr de la première heure.

L’effigie de la coquille spécifique apparaît en maints endroits : sur le chapeau, sur le rebord de la cape.

 

La liberté de contester

 

Souriant, le visage de l’apôtre respire la bonté.

Saint Jacques est entouré des deux disciples qui lui ont donné une sépulture ici, à Compostela.

 

La liberté de contester

 

Sur cette fachada este, qui donne sur la Plaza de la Quintana, la péninsule ibérique célèbre, de façon très originale, le souvenir de celui qui contestait sans ambages, à l’exemple du Nazaréen, la mainmise, plusieurs fois millénaire, de l’imperfection humaine, et le pouvoir, réputé invisible, de la mort.

À présent, cette liberté de contester s’épanouit en bénédictions au passage de la Puerta Santa, qui est l’entrée du côté Est. En quoi cette entrée est-elle « sainte », plus sainte que le portail occidental ? L’explication est dans le nom, qui indique la fonction, c’est-à-dire la finalité. En l’occurrence, la Puerta Santa s’appelle encore Puerta del Perdón.

De quel pardon s’agit-il ?

Il s’agit du pardon pour tous les ratés commis à cause de la nature imparfaite de l’être humain.

Seul le Nazaréen a pu prononcer avec une limpidité bouleversante ces mots :

ἀφίενταί σου αἱ ἁμαρτίαι

ΤΟ ΚΑΤΑ ΜΑΡΚΟΝ ΕΥΑΓΓΕΛΙΟΝ. Kεφ. β’. Στίχος ε’

 

« Tes péchés sont pardonnés. »

Bonne Nouvelle selon Marc. Chapitre 2. Verset 5

 

L’entrée de la Puerta del Perdón se présente comme une arche, dont la voûte met en valeur la présence de l’apôtre martyr. Quant aux deux piliers latéraux, ils portent les effigies de douze prophètes pour le côté Sud, et celles des Douze Apôtres pour le côté Nord.

 

La liberté de contester

 

Pour celui qui entre dans la cathédrale, il a, sur sa gauche, l’ancienne alliance, conclue par l’intermédiaire de Moïse, au Sinaï. Et sur sa droite, la nouvelle alliance, conclue par l’intermédiaire du Nazaréen, à Jérusalem.

En navigation, quand un bateau entre dans un port, le phare rouge est à gauche tandis que le phare vert est à droite.

De même, quand un voyageur pénètre par la Puerta Santa, il laisse à gauche les interdictions codifiées par la Loi de Moïse, et il bénéficie, à sa droite, des nouvelles libertés amenées par el Maestro de Santiago.

Ce dimanche 29 décembre 2019, à Compostela, le ciel était limpide. Le soleil, généreux. La température, printanière. Et la foule, presque inexistante. Ces conditions extrêmement favorables nous ont permis d’être à notre aise pour savourer le programme iconographique déployé en hommage au premier apôtre martyr, dont le ministère a été bâti sur la liberté de contester la pensée dominante de l’époque.

Comme nous étions chanceux ! Notre privilège a été immensément grand !

 

La liberté de contester

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