Le joli port de KAVALA. On a bien essayé d'y trouver un hôtel, mais nos moyens sont un peu limités... Payer 70 € pour un plumard, c'est trop. C'est même trop pour mon cerveau ! Si j'ai sommeil, j'm'allonge dans un coin et je dors !
Bon. Et puis, de toutes façons, on s'dit qu'on viendra ici en bateau... Alors, pas besoin de s'y attarder !
Et donc, on s'est trouvé un camping, pas loin, histoire de nomadiser avec un minimum de confort !
Notre route nous a fait passé par PORTO LAGOS. Déjà, un mélange de GRECE et de TURQUIE.
PORTO LAGOS, jadis...
Aujourd'hui encore, il y a une petite marina qui peut accueillir une dizaine de voiliers dans un environnement boisé et à l'abri de toutes houles et de tous vents.
On y est arrivé le jour du marché. Beaucoup de femmes voilées pour témoigner d'une TURQUIE toute proche.
Deux chapelles posées sur la lagune. Bon. On aurait bien voulu aller s'y balader. Mais à peine l'auto arrêtée, on a été assailli par des myriades de moustiks !!! Vite, on reprend la route !
Encore un village aux allures pastorales. Ça détend de traverser ce genre de paysage !
La carte de notre parcours, la route en rose avec nos haltes en jaune.
Un petit millier de kilomètres pour rejoindre la frontière.
Arrivé dans la queue devant la douane à 14 H 27, on réussit à passer la frontière à 17 H 17... Et oui, on quitte l'EUROPE !
Mono dendri. Un seul arbre. En turc, on dit "Tek bir ağaç".
Vue sur le détroit des DARDANELLES.
Après un début de parcours chaotique : plus d'essence, pas d'argent turc pour en acheter, pas de bureau de change ouvert (on est dimanche), on ne connaît pratiquement aucun mot de cette langue, on finit à KEŞAN, une petite bourgade à une vingtaine de kms de la frontière, et, auprès d'un taximan, on arrive à lui échanger 50 € contre des livres turques au taux en vigueur (il nous croît sur parole !). Avec ça, hôtel, essence et bouffe !
Le lendemain, route jusqu'à ECEABAT, un petit port surmonté de son minaret au toit vert, comme pour marquer la digue tribord...
Ah oui, on a bien quitté l'Europe !
A peine plus loin, à KILITBAHIR, on s'embarque pour la traversée du détroit des DARDANELLES...
Voilà. Notre errance reprend vie !