Un mois avant l'arrivée officielle de l'été, l'ardeur du soleil bat son plein en Mer Égée.
L'ardeur du soleil stimule l'onde chromatique, en augmente l'intensité et la propagation. Pour le plaisir visuel. C'est-à-dire pour le fun !
L'ardeur du soleil a ses gammes de prédilection. Voici l'une d'elles :
Le soleil ardent rendait le blanc plus éclatant et le pourpre plus dense. Le contraste devenait plus saisissant. Mais le spectacle n'avait aucune dissonance. Au contraire, une incroyable harmonie s'en dégageait.
Ce magnifique tableau a été découvert sur l'île appelée Ίος – ΙΟΣ (en français : Ios), au cours de la balade qui nous conduisait du port au village perché sur les hauteurs.
Le soleil ardent savait mettre en évidence le profil détaché de chaque individualité tout comme il savait exalter la profusion. Tantôt il soulignait l'élégance du petit nombre, tantôt il créait l'euphorie de l'abondance.
Voici une illustration du deuxième cas :
Nous étions encore à Ίος – ΙΟΣ, dans le village perché, dont le nom traditionnel était Χώρα – ΧΩΡΑ (en français : Khôra).
À Ίος – ΙΟΣ, l'ardeur du soleil s'intéressait à ce qui se trouvait en hauteur et aussi à ce qui était situé au ras de l'eau.
Voici une vue de la place centrale :
L'ardeur du soleil apportait de la profondeur l'imposant massif composé de géraniums et de lauriers. En effet, entre deux branches de laurier, qui faisaient penser à une bouche ouverte, la perspective se prolongeait jusqu'au groupe de bateaux amarrés vers le phare rouge. Parmi ceux-ci, il y avait le Zeph.
C'était la vue en direction du soleil couchant.
Qu'en était-il de la vue en direction du soleil levant ? La voici :
L'énorme massif de géraniums et de lauriers semblait animé par un puissant phototropisme : les branches de laurier donnaient l'impression de vouloir rejoindre quelque chose qui se trouvait à gauche de la photo.
En vérité, de ce côté-là, se trouvait le monument qui commémorait le décès du plus grand poète de l'Antiquité : Homère.
À cause de cela, une devanture située à mi-chemin affichait le nom iθaka, en souvenir de l'île natale d'Ulysse.
L'ardeur du soleil ouvrait l'horizon et fluidifiait la circulation.
Dans les exemples précédents, la couleur pourpre était courtisée par le soleil ardent.
Une autre couleur rivalisait avec le pourpre pour accaparer l'ardeur du soleil : c'était le blanc.
Même tout seul, le blanc était magnifique dans une rencontre frontale avec le soleil ardent :
À gauche de la photo, une arche introduisait un passage sous une voûte. À l'arrière-plan, un demi-cylindre servait de toiture à un sanctuaire. Un seuil formé de blocs arrondis assurait la transition entre l'espace profane et l'espace sacré.
Comme ce microcosme, rehaussé de blanc, était fascinant grâce à l'ardeur du soleil !
Le soleil ardent créait aussi des splendeurs quand le blanc était au service de la ligne droite. Jugez-en par vous-même :
L'ardeur du soleil faisait ressortir la pureté des formes.
Parmi les églises qui dominaient la baie, c'était celle qui s'approchait le plus des bateaux tout en restant en altitude.
Voici la configuration d'ensemble :
La photo montre un bateau qui entrait au port. À tribord du bateau entrant, plusieurs voiliers étaient amarrés perpendiculairement au quai. Parmi ceux-ci, se trouvait le Zeph.
La trajectoire du bateau entrant semblait le mener tout droit vers un clocher. Celui-ci appartenait à la chapelle montrée ci-dessus.
Le soleil ardent transformait la surface de l'eau en un splendide miroir étincelant.
L'altitude favorisait l'évasion.
L'ardeur du soleil nous transportait vers la terre des pharaons :
La lascivité des palmiers nous donnait l'impression de nous retrouver à Alexandrie tandis que la magnificence de la pourpre nous semblait être une invitation à entrer dans les jardins de Cléopâtre.
Le soleil ardent aimait avoir le champ libre.
Tout obstacle à son rayonnement l'incitait à utiliser des ruses pour rendre sa présence encore plus désirable.
Dans le tableau suivant, des murs ont empêché l'ardeur du soleil d'illuminer la façade ornée d'un porche très élégant :
Qu'à cela ne tienne ! Profitant de sa position azimutale, le soleil a répandu toute son ardeur sur les corolles mauves pour transformer le bougainvillier en un feu d'artifice.
Le soleil ardent excellait dans l'art d'exploiter les faiblesses de l'obstacle rencontré. Chaque faiblesse donnait lieu à un passage en force, comme dans la situation suivante :
Il en résultait une constellation dansante, pleine de gaieté, d'entrain et d'humour.
Le giron du Zeph connaît bien le talent de magicien du soleil ardent.
En voici une magnifique prestation :
L'ombre qui assurait la fraîcheur de l'habitat a dû céder du terrain au soleil ardent qui s'était introduit à travers un hublot pour jouer avec le bouquet que le Capitaine avait confectionné avec le coton de Λίμνη – ΛΙΜΝΗ (en français : Limni) et les immortelles de Νάουσα – ΝΑΟΥΣΑ (en français : Naoussa).
Le tour de passe-passe du soleil ardent était loin d'être futile : il métamorphosait le bouquet pour en faire un ex-voto resplendissant devant des icônes, jadis acquises sur la route d'Olympie.
Avec ou sans obstacle, le soleil ardent était toujours un artiste
L'ardeur du soleil réjouissait la vue. Mieux encore, elle enchantait les papilles, en rendant féconde la terre nourricière.
Le soleil ardent stimulait la formation des fibres nutritives, l'accumulation des sucs vitaminés, la création des arômes.
Ces betteraves, récoltées à Νάουσα – ΝΑΟΥΣΑ, étaient gorgées de nutriments sains et savoureux, élaborés par l'ardeur du soleil.
Le soleil ardent suscitait une émulation entre les générations. En effet, sur la betterave qui se trouvait à gauche de la photo, deux jeunes pousses se montraient impatientes de signaler leur émergence.
Le mousse prenait grand soin de ce précieux cadeau offert par l'ardeur du soleil.
Il l'associait avec un autre produit gorgé de soleil et adulé par les Grecs : le chou rouge.
Pour parfaire l'assortiment, il faudrait la contribution d'une onctuosité engendrée par l'ardeur du soleil : l'huile d'olive.
Voilà, les rouleaux de saumon fumé étaient prêts pour des agapes sur le balcon posé directement sur la mer.
L'ardeur du soleil offrait au Zeph des plaisirs salés, mais aussi des plaisirs sucrés.
En voici un exemple au mouillage de Ρήνεια – PHNEIA (en français : Rinia) :
Ces fraises, qui magnifiaient l'ardeur du soleil égéen, nous attendaient après la visite de Δήλος – ΔΗΛΟΣ (en français : Délos), l'île où est né Apollon.
Nous avons eu la très grande chance de visiter le berceau d'Apollon sous un soleil radieux. Puis nous avons connu le délicieux bonheur de déguster des fruits rouges choyés par l'ardeur du soleil.
L'ardeur du soleil rendait la Mer Égée extrêmement désirable.