La Chora de IOS...
Avec partout, des touches de couleurs...
Une Chora tout en escaliers...
Et toute en chapelles aussi !
Toutes les églises et chapelles ponctuent d'une subtile touche de bleu, la blancheur immaculée de la Chora.
On se perd avec délices dans des chemins tortueux qui, toujours, s'ouvrent subitement sur des vues aériennes de toute beauté.
C'est sûr qu'il faut aimer les escaliers par ici...
Un dôme bleu environné de blanc. La simplicité à l'état pur !
La nuance est parfaite quand les portes et fenêtres des maisons basses se parent aussi des mêmes couleurs.
La ville est si envoûtante, qu'on y reste jusqu'au soir, à la montée des lumières.
Et dans l'ombre naissante, les touches colorées des chapelles ressortent d'autant plus !
Le seul hic de ce tableau idyllique, c'est le monde ! On ne le voit pas sur nos photos parce qu'on fait attention ! On évite la populace. On attend le bon moment pour saisir chaque nuance.
On ruse avec la géographie du lieu pour masquer ce qu'il y a de moins beau !!!
Mais le monde est là. Bien présent. Avec son lot de personnes bêtes. En 30 ans de GRECE, depuis qu'on voyage dans ce pays, JAMAIS personne ne nous a reproché d'empiéter dans une propriété privée. En GRECE, c'est comme si la propriété privée n'existait pas. Bien sûr qu'elle existe, mais elle n'est pas privée au sens strict. Le sens de l'hospitalité est toujours le plus fort.
Et il a fallu qu'ici, alors qu'on suivait un chemin en escalier qui nous a menés dans un cul-de-sac dominant la Chora, alors que rien ne pouvait présager d'une quelconque privatisation du lieu, et bien, il a fallu qu'ici, ce soit une Française habitant l'une des maisons voisines de cet escalier à sens unique, qui nous a reproché d'être dans SA propriété !!!!!!!!!
Je n'ai pas envie de m'étendre sur une telle bêtise. Je n'ai pas eu envie de lui dire, à cette Française, que par ces mots, elle souillait l'histoire même de la GRECE. Qu'elle salissait toute l'hospitalité que chaque Grec se met en devoir de respecter. Quelle conne en fait !
Bon. On ne vas pas se souvenir bien longtemps de cette dame. La preuve ! Dès le lendemain, sous un soleil écrasant, on retourne dans la Chora.