Tout fini par arriver ! On est enfin parvenu, entre les drôles de coups de vent, à arriver en ITALIE ! Mais que c'est long !...
On a soit le vent dans le nez, alors, si on a la patience, on tire des bords comme ici au départ de HYÈRES, mais je tire pas souvent des bords parce que déjà qu'on a souvent des 40 à 50 miles à faire en ligne droite, si en plus faut rallonger la distance de presque autant, bref, je tire que des petits bords pour mettre le ZEF sur la bonne trajectoire. Soit on l'a dans le dos, le vent, et là, ben c'est pas l'allure favorite du ZEF. Je dois trancher entre laisser la GV et le génois et mettre le tout en ciseau et surveiller assidument pour éviter l'empannage, soit ne laisser que la GV ou que le génois, et là, je peux veiller, telle mon habitude, allongé à dormir d'un œil, parfois des 2, mais pas longtemps, et le ZEF s'en débrouille bien ainsi ! Bon y'aurait bien l'option de faire des bords de grand largue vue que sur la polaire des vitesses, sur ce genre d'allure, ce que le ZEF perd en cap, il le gagne en vitesse... Et pour ceux qui n'ont pas compris, et dois y'en avoir quelque-uns (!!!), ben c'est un truc du genre que si t'allonges la distance parcourue mais que tu vas plus vite, c'est pareil que si tu coupes court et que t'es plus lent ! Le truc est de choisir le cap qui te permets d'aller plus loin en vitesse fond (on parle du fond de l'eau) que si t'avais gardé le cap initial... Et pour ceux qui n'ont pas compris, ben, euh, c'est pas bien grave. L'essentiel est d'arriver ! Et VIVA ITALIA !
Comme dit le mousse, qui a toujours la formule juste et pratique... Ici, on s'est mis au mouillage (pas d'eau ni d'électricité) le long d'un quai à SAINT-TROPEZ ! Arrivé tard et parti tôt, je n'ai même pas pu profiter des joies du mouillage et aller à terre, même pour une courte ballade ! L'avantage de ce genre de mouillage, c'est que t'as pas besoin de gonfler l'annexe ! Et on a des voisins charmants, à tous les étages !
Le soleil se lève... Zou !
Et encore du vent arrière. En plus il est faible et y'a de la houle !
L'entrée du port de NICE. Ce port et cette ville m'ont toujours plu. C'est un beau port. Je ne saurais exactement dire pourquoi. Peut être que c'est à cause de cette allure italienne ?
IMPERIA. Ici aussi, il y a ce petit quelque chose... Et la cité perchée sur son caillou est vraiment très belle ! Et le tarif du port est normal. On est pas encore dans ces ports où les tarifs s'envolent sans complexe ! On va rester ici 2 jours, pour attendre qu'un énième coup de vent se tasse !
IMPERIA la nuit. D'habitude, il y a une incessante passegiata le long du port. Mais est-ce parce que ce mois de mai ressemble à un mois d'hiver, il n'y a personne dans les rues ! Et c'est vrai qu'il fait froid. Chaque nuit, à bord du ZEF, on branche le chauffage à huile !
IMPERIA la majestueuse. Il faut se perdre dans ses ruelles labyrinthiques qui maillent le cœur du village...
Une chapellitta sur la mer !
le village de DIANO MARINA en longeant la côte...
On entre dans le vieux port de SAVONA. Bien sûr, faut attendre que le pont se soit ouvert... Et on entre chacun notre tour. Pas en vrac, quoi. Parce que le port est étroit et c'est pas dedans que tu te demandes alors si y'a de la place et où donc que tu vas bien pouvoir te mettre ! Parce que s'il y a du vent et que le pont se referme pour les 30 prochaines minutes et qu'y'a pas de place, ça risque d'être difficile de tourner en rond !
Une sirène se repose sur le quai.
Une ruelle typique de l'ITALIE. Et au fond ? L'illumination !
Le ZEF à SAVONA. Y'a comme qui dirait du bordel sur son arrière ! Ça fait vraiment romano !