Commençons pas le carré.
Il est le centre de vie..., au sens propre. Et pourtant, si on considère le carré comme les banquettes de repos et la table à manger, je ne m'y repose que rarement. Je ne m'en sers physiquement que pour manger. Je ne m'y repose pas physiquement. Pour moi, le carré a une fonction vitale : celle de me reposer nerveusement ou psychologiquement du monde de la mer, quand ce monde devient violent ou seulement angoissant. Alors j'ai besoin d'un espace de vie que je me contente de regarder. C'est pour cette raison qu'il y a tant de couleurs, des sculptures, des icônes, mon musée !...Ça me détend et ça me suffit le plus souvent.
C'est pour cette raison que je veux que le carré soit toujours propre et rangé; qu'il soit toujours disponible pour me recevoir psychiquement... Bon, et pour les commentaires, et ben, je les accepterais !
Quand à la table à carte, comme son nom l'indique, je m'y installe pour regarder les cartes...parfois. En fait je préfère la table du carré ou je peux les étaler entièrement. Alors à la table à carte, j'écris, je lis, je fais de l'ordi, j'y mange, ...
Et pour ceux qui se demande comment la lampe Napoléonienne tient durant les trajets en mer, la gite, etc... , ben elle tient TOUTE SEULE ! Bon je lui attache la tête aux mains courantes. En même temps, je ne met pas mon mat dans l'eau ! Pas encore.
Et puis il y a la cuisine.
Ah ! Ah ! Ah ! Je devine qu'il y en a qui se pose la question : mais comment fait-il pour être sur 3 photos en même temps. Ben c'est un secret que je vais vous révéler : je change de position à chaque fois... Pas bête le bibi.
Bon la cuisine. C'est la cuisine. Et je l'utilise comme telle. J'aime bien la cuisine en long. Je trouve qu'elle fait mieux partie du bateau et du carré. Elle isole moins celui qui y officie. C'est bien sur complètement subjectif puisque dans un bateau de 12 mètres, que la cuisine soit en long ou en U, ça ne représente qu'un espace de 20 m² maxi. Alors question isolement...
Bon, vous aurez le droit de voir la suite dans un prochain épisode.
Visions.
Un superbe papillon diurne en vision. Des ocelles de brillance magnifiquement réparties. C'est toute la palette du « Chevalier des sables », où Richard Burton tombe amoureux de Liz Taylor avec la complicité du brillant Vincente Minnelli.
Visions et sortilèges. Maurice Ravel a composé « L'enfant et les sortilèges » en deux actes. Tu viens de composer « Le navigateur et les sortilèges » en trois tableaux.
Faut être honnête, j'ai pas tout compris !