Je serais resté 2 jours à Nice. Profiter, comme le dit si bien Minh, d'un hiver printanier... 23° à 14h00 et encore 19° à 19h00.
Profiter des couleurs des barques de pêche
Profiter du sentier du littoral qui relie NICE à VILLEFRANCHE-SUR-MER et qui vous donne une vue sur l'entrée du port, comme si vous y étiez !
Quand au ZEF, il est dans son coin, bien sage, attendant la suite...
Bon. Bien sage, c'est vite dit. Hier, j'ai passé encore une matinée à m'évertuer à réparer le tuyau d'eau chaude de la douche qui a explosé ! C'est fait. J'ai mis en test mon intervention et ça à l'air de vouloir tenir...
Hier, souvenirs, souvenirs, je suis retourné à Fabron.
Ça a beaucoup changé, mais il y a 3 choses qui sont restées figées dans le temps. Les odeurs d'eucalyptus, les grand cèdres et le parc du château toujours aussi beau.
j'en ai profité pour réaliser quelques photos des sculptures intemporelles qui habitent le parc...
Lui, il se gratte l'oreille gauche avec la main droite. Comme quoi, on a tous des idées biscornues.
Le site de la météo en italie, LAMMA, annonce encore 1 semaine de temps calme sur la LIGURIE. Si les nuits sont aussi calmes que les jours j'escompte bien m'arrêter un peu dans le parc des 5 terres. Les autorités du parc offrent des bouées de mouillage devant certains des plus beaux villages.
Sinon, c'est bien demain, sauf avarie, que je passe la frontière. A cet instant, plus de téléphone. Tout se passera par ce blog.
Allez, une dernière photo du port de NICE. J'ai toujours aimé cette ambiance ou se mêlent toutes sortes d'embarcations, où l'odeur du poisson se dispute à celle du gazole, où la faune erre entre les "réchappés" d'un monde qu'ils n'ont pas compris, les paumés d'un monde qui ne veut plus d'eux, les faux nomades au compte en banque bien garni et les presque vrais, ... Ça ne semble pas poétique et pourtant ça l'est quand même !
Le voyage continu...
A bientôt.
Pierre
Tu vis en esthète. Tu t'émeus grâce à la générosité du soleil. Avec précaution, tu cueilles les fleurs du beau.
Tu vis en épicurien. La terre nourricière devient ta complice. L'orient est le parfumeur de tes mets.
Tu vis en athlète. Tu rattrapes les attelages de la mer, tu poursuis ceux de la terre ferme, jusqu'à ce que ton corps en est fourbu.
Tu commence comme Strabon le géographe, tu finis comme Hérodote l'historien. Tu arpentes le rivage pour remonter des décennies et des siècles. Tu parcours la rive nord de la Mer Intérieure pour renouer avec tes origines qui ont commencé sur la rive sud.
Ta nouvelle vie te réussit, ton καιρός te porte chance.