Mais avant d'arriver sur le site d'ELAFONISSI, arrêtons-nous un instant au monastère de CHRYSOSKALITISSA...
"Selon la tradition, le nom CHRYSOSKALITISSA viendrait du fait qu'une des 98 marches menant au sommet du monastère serait en or. Mais l'escalier aurait été vendu aux Turcs lors du paiement de taxes imposées par le sultan. La légende veut également qu'à Pâques 1824, après le massacre de Chrétiens par les Égyptiens à ELAFONISSI, des soldats musulmans se seraient rendus au monastère dans l'intention de le piller. À l'entrée, ils auraient été attaqués par un essaim d'abeilles, ce qui aurait sauvé le monastère du pillage".
C'est marrant parce que quand, avec Minh, on est venu ici en terriens randonneurs, c'était dans les années 90, on a aussi été attaqué par un essaim d'abeilles, ou de guêpes, et il a fallu qu'on coure tant et plus, abandonnant nos sacs à dos pour courir plus vite, pour leur échapper !
Et on n'avait nullement l'intention de piller quoi que ce soit !
Bon. J'dis pas, hein ? Une marche en or, ça doit bien peser plusieurs dizaines de kilos, non ?
Le chemin de ronde du monastère... Y'a pire, comme exil !...
Minh sur une langue de sable à ELAFONISSI.
Bon. Alors... ELAFONISSI. Pourquoi donc ici et pas ailleurs ?
Ici, l'eau est d'une pureté incroyable. Ici, le sable est rose de la poussière de corail. Ici, on a fait, avec Minh, du camping sauvage, un bivouac quoi, directement sur l'île que l'on rejoint par une courte marche avec de l'eau à mi-mollet. Ici, dans les années 90, on y était absolument seul ! C'est ici qu'a démarré notre longue marche qui nous a menés jusqu'à la chapelle du prophète ILIAS dont je parlerai dans un prochain article. Et donc, aujourd'hui, c'est forcément ici que commencent les sentiers de la mémoire ! Ces sentiers que l'on va à nouveau parcourir pour se rappeler notre jeune âge !!! Ces sentiers qui trouveront, à nouveau, leur apogée à la chapelle du prophète ILIAS. (Dont je parlerai dans un prochain article !)
Voilà ! On est resté toute la journée jusqu'à ce qu'il fasse complètement noir. Profiter du lieu. Et surtout du silence, du calme, du pas trop de touristes parce qu'en été, ici, ça doit être insupportable !