Coucou... Les cartes ont été mises à jour dans l'entête de la rubrique où est rangé cet article ! Et si vous ne vous rappelez plus comment on fait pour les voir, z'avez ka regarder le mode d'emploi, rangé dans "ACCUEIL".
Au matin.
On ne saurait pas que le ZEF est sur sa bouée, on pourrait croire qu'un capitaine fou, désireux de s'inviter à table, précipite son boat en plein dans le resto !
Au matin, le haut village perché de THIRASIA déborde presque de la falaise, comme de la mousse d'un verre de bière trop rempli !
J'ai suivi une légère trace dans la falaise... Trace de vertige et de danger dont j'ai pris conscience un peu tard... Eboulis et instabilité du sol, si peu de facteurs et tellement de risques !
D'ailleurs, avec la différence de couleur de la roche, on voit bien la dernière coulée qui a dévalé la montagne, projetant des blocs de plusieurs tonnes jusque dans la mer...
Au matin, la THIRASIA du bas se réveille lentement, juste bercée par le clapotis de l'eau sur les fondements défoncés des petites maisons de pêcheurs...
Ca me rappelle le LOUTRO de LA CRETE d'il y a 40 ans ! Juste quelques bâtisses posées à même la laisse de mer !
On sent ici une extrême pauvreté. D'ailleurs, les quelques personnes que je rencontre ont toute l'apparence de gens miséreux, aux traits burinés par le vent et la mer, et peut-être aussi par l'âpreté de la vie...
Quelques chapelles qui défient le temps qui passe, inexorablement !
Juste un peu de couleurs, comme pour égayer une vie bien triste... Parce que réellement, ici, dans la THIRASIA du bas, c'est une tristesse presque palpable !
En quittant l'ilot, on retrouve avec plaisir l'HYPERION de nos amis MICHELE & GUY-BERNARD ! Ils sont venus la veille au soir festoyer à bord du ZEF sous la houlette talentueuse d'un MINH, cuisinier à ses heures !
On prend la direction d'ANAFI. L'île la plus au Sud des CYCLADES. Et en longeant ses côtes, on se dit que plus pelé que ça, ce n'est pas possible ! C'est un paysage quasi subdésertique !!!
C'est la toute première fois qu'on vient ici... On est un peu sur notre réserve quant aux conditions d'accès au port et aux conditions de protection des vents forts et de la houle...
Finalement, avec à peine plus de quelques centimètres d'eau sous la quille, en rasant de très près le môle, on parvient à entrer dans le port. On y est seul. Et il fait une chaleur presque insupportable, le port étant complètement encerclé de montagnes qui conservent toute la chaleur des jours précédents ! C'est véritablement torride !
Heureusement, en furetant de-ci de-là, je finirai par trouver un point d'eau qui sera le bienvenu durant toute la semaine que nous allons passer ici !
C'est tout petit. Et les quelques lumières du soir ne nous font pas oublier qu'ici, au bas port, à part une taverne, il n'y a rien. Pas même une petite épicerie. Pour l'avitaillement, il nous faut grimper près de 40 minutes dans la montagne jusqu'à la Chora, et là seulement, on peut se refaire la cambuse !