On quitte OLBIA aux aurores… Pourquoi me direz-vous ? Ben, parce que y'a la capitainerie qui ouvre bientôt et qu' on voudrait pas déranger les ormeggiatores avec une arrivée tardive, que peut être ils n'auraient pas voulu qu'on se mette sur le quai du commerce, etc.. Ça vous paraît pas trop alambiqué comme explication ?
La sortie du canal d'OLBIA comme la Baie d'Ha Long, version Sarde !
Dans les chenaux de la Maddalena, un superbe coursier nous double.
Le cap Pertusato. On arrive en CORSE ! Encore 60 miles de plus au compteur ! Maintenant, je comprend tout ce qui se dit quand je me ballade sur les quais ! La CORSE annonce bientôt la fin de ce périple de 10 mois.
La citadelle de BONIFACIO vue depuis le bateau
Le ZEF coincé entre une vedette de 18,50 mètres qui consomme 250 litres à l'heure à une vitesse de 24 nœuds et la vedette de la SNSM sur laquelle il y a un Corse qui parle français avec les dames de la haute, mais qui ne daigne même pas me répondre quand je m'adresse à lui ! Un Corse quoi ! Et l'amabilité légendaire...
Dès fois, je me retiens d'enlever la majuscule que je mets quand je parle des Corses ! Bon. Quand je parle de la CORSE, les majuscules s'imposent et sont volontaires de ma part...
Eh oui, même à BONIFACIO, au milieu des mastodontes rutilants, on trouve encore de vrais bateau !
Carte du parcours