Je commence cet article avec Jeanine et Jean qui naviguent depuis pas mal d'années déjà !...J'ai été passionné par la façon de parler de Jeanine. Un verbe posé avec toujours un sourire naissant lorsqu'elle raconte les vents catabatiques, les vagues traîtresses, les ports houleux, les nuits où personne ne dort..., comme si, au final, rien n'était vraiment ni important, ni dangereux. La navigation en Grèce réserve des surprises à tous ! Et puis quand tout s'apaise à nouveau, parce que tout s'apaise toujours, alors la Grèce redevient belle et sereine. Contemplative presque. Quand à Jean, on le voit sur la photo, il n'est pas avare non plus de gentillesse.
Ce fut un court mais très bon moment autour d'un ouzo glacé.
Bon vent à vous !
Départ matinal de MONEMVASIA
La cité médiévale se colore doucement
Normalement, j'aurais du partir à 6h00 du matin...
...Ben je devais traverser (70 miles) vers MILOS. Mais, à 5h00 du mat', j'ai pris une ultime météo. Et devinez quoi ? Je suis allé me recoucher ! Le vent est annoncé fort jusqu'au 25 juin ! Du 35 nœuds... Alors bon, hein, vous comprenez quoi ! Non ? Mais si !
7 petits miles après MONEMVASIA, je m'arrête à nouveau dans le minuscule port de GERAKAS. Il y a un petit quai ou 2 bateaux seulement peuvent se mettre along side...
J'ai de la chance. Quand j'arrive, un bateau part ! Et je n'attendrais pas longtemps pour prendre un bateau à couple. Je ne peux pas refuser ce genre de chose. Ça me parait tellement normal... Pourtant, y'en a qui refusent ! Ceux là, j'irais bien leur vider ma cuve à eaux noires sur leur joli pont !
GERAKAS, c'est, pour ceux qui connaissent, comme un petit LOUTRO Crétois...
Une jolie maison aux airs cycladiques...
Et oui. Je suis un peu déçu de ne pas pouvoir aller flirter avec les Cyclades. Mais les vents forts auraient été une vraie gène. Les Cyclades, je les ferais au printemps ou en automne (d'une autre année !!!), quand le Meltem se sera bien essoufflé durant l'été et que les flottilles auront disparues.