On se perd avec délices dans un entrelacs de ruelles...
Partout, des chapelles... Et dans l'une d'elles se prépare activement un baptême.
Dire que les Grecs se signent dès qu'ils approchent une chapelle... Ici, dans la Chora, y doivent se signer sans arrêt, tellement y'a d'édifices religieux !
On a décidé de prendre un peu de hauteur...
Prendre le large, quoi !
Prendre le large de la ville... Partir au milieu du vide, du rien.
On a donc loué une voiture pour sillonner les quelques routes et pistes de l'île.
Le goudron, y'en a pas beaucoup !
Les paysages peuvent paraître monotones... Mais qu'est-ce que j'aime cette monotonie ! C'est vivant en fait !
J'aime rouler ainsi sur des chemins de poussière, au milieu d'une très rare végétation.
Qu'est-ce donc qui peut m'attirer ici alors que la vue (et l'esprit) n'arrive à se poser nulle part, tant le pays est uniforme, sans presque de relief, à l'exception de celui des collines ?
Parfois, au détour d'un chemin, apparaît comme une oasis de verdure, et plus encore, comme une oasis de vie !
Mais même ici, la vie n'est pas parvenue à se maintenir... La faute au néant ?
Après moult efforts, moult cahots, moult pierres (si le loueur de la voiture nous voyait faire, il en aurait des sueurs froides qui contrasteraient grandement avec la chaleur ambiante !!!) pour trouver une piste pour gagner le Sud de l'île, c'est avec regret que j'abdique devant une barrière cachant un précipice ! Faut faire demi-tour et redescendre ce qu'on avait durement gravi !
Et c'est au milieu de la seule végétation de l'île, quelques chardons, que s'achève cette équipée sauvage !